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Question de campagne
laser 4000 4575
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"De l'autre, l’action du mouvement ouvrier qui, pendant deux siècles, a porté une contestation de l’organisation sociale façonnée par le capitalisme"
"nous portons une critique historique du capitalisme créateur d’inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques: autant d'idées plus que jamais d’actualité à l’âge d’une mondialisation dominée par le capitalisme financier."
"Pour les socialistes, ces objectifs ne peuvent être atteints à partir du fonctionnement spontané de l’économie et de la société"
"Le Parti socialiste veut contribuer à changer la vie en portant un projet de transformation sociale radical."
Tous les éléments en gras sont la différence entre le PS et un SPD par exemple.
Et ceux qui au PS ont essayé de faire changer cette approche, notamment en matière de doctrine économique s'y sont cassés les dents (ou sont passés plus ou moins à droite) : Rocard, Bockel, Besson, Migaud, hier, Cahuzac, Manuel Valls etc aujourd'hui.
Et oui Rémi, Cahuzac est un homme de valeur et qui ressort aussi du lot parce que l'évolution non institutionnelle mais de fait de donner la présidence de la commission des finances à l'opposition permet aussi de faire ressortir des talents de l'opposition.
Mais c'est aussi pour cela que, même si cela évolue, on reste différent d'un système allemand, nordique ou même anglo-saxon : la politique reste en France un jeu d'opposition brutale là ou ailleurs la recherche du consensus et la culture de la négociation est la base.
Un exemple après les propositions de ce soir sur le coollège/lycée : Sarko fait deux propositions : on augmente le temps de travail des profs et leur présence dans les établissements ainsi que leur rémunération avec les économies dégagées par le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Je rappelle que l'éduc nat est le premier poste budgétaire français. Deuxième proposition, on fait ce que l'on a déjà fait avec les universités : autonomie des collèges-lycées. Ce sont des propositions de bon sens et qui s'inscrivent dans la perspective de ce qui a été fait dans les pays où le niveau d'éducation est le meilleur. La gauche française plutôt que de négocier sur le 1/2 en non remplacement ou sur l'augmentation du temps de présence dans les établissements répond à côté du fait de cette vieille culture révolutionnaire : plus de moyens, plus de profs, pas de remise en cause du statut etc...
Autre aspect de décryptage intéressant à avoir côté de la droite dans cette campagne : la question du référendum. Cet outil remis au gout du jour (enfin pas encore) par un Président de droite alors qu'il s'inscrivait plus dans la mythologie de la gauche idéaliste avant que Bonaparte, De Gaulle et Chirac ne lui donnent une dimension populiste et plébiscitaire tout aussi mauvaise sur le fond que la mythologie de la démocratie directe portée en France par une certaine tradition de gauche.
Sarkozy plus de culture libérale et avec une culture de la démocratie parlementaire n'a jamais été très favorable au référendum (mais il l'a fait sur des questions locales). La droite orléaniste par opposition à une droite bonapartiste pour reprendre René. Et bien pourtant il sort l"idée d'y avoir recours mais sur des questions (celles qu'il a donné en exemple) où il ne pourra pas y avoir trop de dérive et d'instrumentalisation avec une approche du référendum qui semble être celle des socialistes idéalistes... Et en même temps il mobilise son camp et la tradition bonapartiste de la droite parlementaire tout en entretenant l'idée qu'il y a une France bloquée à la réforme...
Un fabuleux animal politique le bonhomme...
Sur l'international soulevé par Mesmak... Là aussi passionnant et un vrai bilan : on pourrait citer la Présidence Française de l'union, la Géorgie, la Côte d'Ivoire, la Lybie etc etc.
Mais l'acte le plus fondateur et intéressant est sans doute la réintégration dans le commandement militaire de l'Otan. Il n'a pas joué l'opposition frontale avec les USA comme c'était le cas depuis De Gaulle jusqu'à Chirac avec une petite parenthèse mitterrandienne qui n'avait pourtant pas été au bout. En réintégrant entièrement l'OTAN, en ne jouant pas l'opposition frontale face aux USA qui était stérile et contre-naturelle, en faisant cette rupture pour le coup extrêmement profonde, il a replacé la France comme un acteur qui compte dans le jeu mondial tout en ouvrant la porte à un déblocage de la construction politique de l'Europe... Il n'y aurait jamais pu y avoir d'intervention en Libye (et une belle victoire diplomatique pour la France et l'Angleterre) sans la réintégration de la France dans le commandement de l'Otan.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- Nirvelli
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Continue de prendre de haut ceux qui ne pensent pas comme toi et dont les idéaux sont aux antipodes des tiens si ça te chante, continue de penser que leurs valeurs n'en sont pas juste parce que ce ne sont pas les tiennes. Ca ne sert à rien de discuter avec toi, il te manque tout simplement la même chose que ce qui manque à ton idole, une part d'humanité.
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Cédric F wrote:
Yabsinthe wrote:
cette fébrilité politique, cet art consommé du retournement de veste (pour mieux retourner l'opinion), on le doit aussi à cette "bipolarisation" du jeu politique ?
(je la qualifierais plutot d'Unipolarisation, vu que la gauche a été bien absente des grands débats de ces 5 dernieres années, sauf peut etre à Tulle )
Pas persuadé qu'il y ait eu des tonnes de retournements de veste à part ceux bien évidemment qu'il est de bon ton dans "le" politique de sortir, de construire, d'inventer de toutes pièces justement pour alimenter une discours d'opposition frontale qui, ne reposant pas sur une idéologie et une pensée construite permettrait de faire illusion. C'est le drame du parti socialiste depuis sa création en 1905 qui n'a quasiment pas évolué idéologiquement..
Cette remarque n'est pas montée de toutes pièces (je ne lis pas le nouvel obs ni le point désolé, encore moins le fig mag et jamais Libé...) il suffit d'observer les sequences politiques pour le constater, sans aucune subjectivité partisane (je ne suis pas encarté ni à droite ni à gauche.)
Plutot que de tirer sur l'ambulance PS, attarde toi un peu sur le bilan de l'UMP ces dernieres années, en termes d'analyse politique, ca vaut tout de meme le detour !!
Ne t'emballe pas Cédric, il n'y a pas besoin d'etre socialiste depuis 1905 pour constater que l"équipe UMP qui a dirigé la France ces 10 dernières années ne s'est VRAIMENT pas distingué par sa constance politique, voire une certaine assise intellectuelle et des références propres.
Au contraire, ils n'hésitent pas à emprunter, qui au FN, qui au PS, qui à l'Allemagne, à L'Irlande, aux US ou à Poutine, en fonction des circonstances (sondagières - électorales - partisanes - tactiques (rayer la mention inutile)
RIen de tel pour brouiller les pistes.
C'est sans doute celà le pragmatisme à la Sarkozy, mais difficile, dans ses conditions, de porter une vision propre, une vraie stratégie de LONG TERME, rassurer et rassembler.
Tactiquer à tout va sans stratégie, rien de tel pour finir hors cadre... voire rester coincé sur une vasière...
A ce sujet je conseille le supplément éco du Monde d'avant hier sur les délocalisation et les ocnditions d'une réindustrialisation en France. Très bon article de synthèse. www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/27/...te_1648879_3232.html
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Un des facteurs contribuant à la stabilité et la bonne santé de la Suisse, c'est clairement son fonctionnement politique. Le système ne met pas en avant une personalité (il y a quelques exceptions, mais honnêtement les conseillers fédéraux sont relativement "anonymes") et procure une stabilité dans les choix politiques.
On met souvent en avant les avantages fiscaux offerts aux entreprises en Suisse, mais un des facteurs importants dans la décision d'une multinationale pour installer son siège, c'est d'être sûr que le régime fiscal, la politique de l'emploi, ... ne va pas changer du tout au tout à la prochaine élection.
Tout ça pour dire que personnellement je ferais abstraction du bilan et du positionnemet politique du gouvernement actuel, et que je voterai pour la continuité...
Le jour ou l'homme a decouvert le lait, que cherchait-il exactement a faire a la vache ?
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- Nirvelli
- Visitor
Petit historique de Mr stabilité ici :
lavraietimeline.fr
PS: je tiens à préciser que comme Yann, je ne suis ni de droite ni de gauche. Je n'ai pas d'affection particulière pour Hollande, je pense juste qu'il est moins pire que les autres et qu'il traitera au moins les français avec humanité. Visiblement peu de gens ici sont sensible à l'humain, c'est bien triste, et après des Cédric vont dire que ce sont les autres qui n'ont ni valeurs ni idéologie. Mais pour moi une société ou on préfère taper sur les faibles plutôt que les tirer vers le haut ne mérite pas d' être sauvée, aussi stable puisse t'elle être. La stabilité dans l'injustice sociale, ce n'est pas mon trip et ça ne le sera jamais.
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N'oublions pas que c'est l'homme qui a trahi son Père Spirituel en 1995 (en se trompant, bien evidemment), celui qui a supprimé le poste de Président de l'UMP en 2007, qui a bafoué le vote du Peuple en 2007 (referemdum Europe), l'indépendance avec l'Otan chère à nos anciens Présidents de droite et de gauche, et j'en passe.
Se faire représenter par Mmes Morano, Dati, Broukrat, Mrs Lefèvre, Guenant, Hertefeux, etc. On se demande ce viennent faire des Guenot et Juppé (maire qui avait juré de ne s'occuper que de Bordeaux à son retour) qui sont des personnes très estimables, mais qui s'énervent lors de certains intervieux (difficile de défendre l'indéfendable et que le Maître doit bien rire dans sa retraite!!!).
Et le pompom, que dire de la dernière trouvaille, je dois désormais appeller ma petite voisine de 11 ans, Madame. Fini, Mlle Coco Chanel ???
J'en fini là, car la saison va commencer et faire avancer mon bateau me pose plus de problème que mon prochain vote (par procuration, puisque je serai présent à Toulon).
Je ne suivais pas BSP en 2002 et je comprends mieux notre petit Cédric national quand il s'agit de prendre des décisions pour le calendrier et autre. Un jour, peut-être deviendra-t-il plus raisonable, avec l'âge.
J'arrête là, car je vais me faire traiter de vieux con, vieux c'est sur thumbsup;
Team Papy's Forty member
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Vieux, oui. Nous sommes en 2012, la période où Cédric nous a sorti le grand jeu avec Sarkozy, c'était pour l'élection de 2007... ;evil;ggc wrote: Je ne suivais pas BSP en 2002 et je comprends mieux notre petit Cédric national quand il s'agit de prendre des décisions pour le calendrier et autre. Un jour, peut-être deviendra-t-il plus raisonable, avec l'âge.
J'arrête là, car je vais me faire traiter de vieux con, vieux c'est sur thumbsup;
Ex RS600/B14
Aujourd'hui en Classic Yawl de 45 pieds
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Alors continuez à débattre, certes, mais sans chercher à dialoguer avec Cédric, de grâce. C'est vain, d'une part, et relativement crispant (en tout cas pour moi), d'autre part.
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PS : J'avais également répondu pour ces mots grecs, qui s'écrivent sans i-grec ... de quoi en perdre mon Latin ... mais j'ai du faire une fausse manip le post n'est pas passé.
Pour le long terme vs pragmatisme court terme, c'est vrai que dans la piaule, alors qu'on dégringole une vague, à deux doigts d'enfourner on a tendance à moins regarder la bouée de largue
Cependant, je ne pense pas que çà soit là, la seule explication.
Il me semble que les exploitations de plus en plus précises, des données de vote, devenues de véritable "étude de marché", tout partis politiques confondus, a développé une approche marketing/clientélisme du débat d'idée.
Il y a 30ans, on avait des oppositions de personnes, avec des visions, des idéologies, proposant des choix de société. Les électeurs adhéraient à ces choix.
Ce qui facilitait les choses, (un peu caricaturalement), était l'opposition entre une droite conservatrice qui prônait l'accroissement des richesses profitant in fine à tous (mais + à certains ), et une gauche progressiste partisane d'une meilleure répartition.
Aujourd'hui, s'il y a toujours (non plus une mais) des lignes de fronts financières (la précarité en bas, et la vrai richesse très haut placée), face aux crises, on voit apparaitre d'autres lignes de front. La précarité n'est plus "que" financière, mais aussi au niveau de l'emploi par exemple (jeunes, licenciement).
Ces nouveaux clivages, rendent le positionnement marketing des partis difficile :
A Gauche par exemple, difficile de toujours être progressiste, quand le cœur de l'électorat (les fonctionnaires par exemple), sont relativement protégés (attention je n'ai pas dit privilégié), et sont peu enclins à un certain nombres de réformes pourtant nécessaires.
Et comme on ne fait pas ces réformes, l'état providence est en faillite, et ne peut plus protéger les plus faibles qui se sentent abandonnés, trahis, et se tourne vers les extrêmes.
A Droite également, on retrouve certains paradoxes.
Être élu sur les valeurs travail, quand une grande part de l'électorat sont des seniors à la retraite
Difficile également de continuer de promouvoir la croissance du gâteau à partager, quand les possesseurs des entreprises sont de plus en plus des fonds d'investissement avides de retour sur investissement.
Mais ne nous trompons pas : ces fonds sont alimentés et au service de nos fonds d’assurance vie, fond d'accident du travail, pensions, retraites complémentaires, économies.
La finance ... c'est nous ;rolleyes;
C'est d'ailleurs un aspect qui m'inquiète énormément, quand certains désignent la finance comme bouc émissaire de la crise.
Ca me rappelle un petit bonhomme Autrichien moustachu qui, après la crise de 29, désigna les financiers (majoritairement d'une certaine religion) comme responsables de la faillite des économies occidentales ;rolleyes; ;evil;
Pas plus qu'en 33, cette finance, contrairement à la caricature, ce ne sont pas quelques obscures individus tapis dans l'ombre, mais un système de capitalisation que nous utilisons tous au quotidien.
Qui peut dire qu'il est indifférent aux taux d’intérêt de son livret d'épargne, ou de ses points retraite.
Qu'il faille contrôler les errances des systèmes de direction est certain, (là en fait on a à faire à des escrocs qui abusent d'un système mal contrôlé).
Pour moi le vrai problème est l'absence de vrai politique (européenne en premier lieu).
On a laissé des états voyou (vous noterez l'allusion), faire du véritable dumping social dans l'espoir de tirer la couverture à eux.
Encore aujourd'hui, par exemple :
> la Belgique n'impose pas (ou très peu) les revenus immobiliers
Achetez une maison à Bruxelles, louez la, et empochez 2000€/mois quasiment sans impots
(juste un revenu cadastral correspondant à env. un mois de loyer).
Rentiers de tout pays, allez en Belgique dépenser votre capital thumbsup;
> La hollande, défiscalise une partie des salaires pour les expatriés,
permet une déduction fiscale des pertes passées des société, non limité dans le temps.
Plafonne les indemnités de licenciement
Tout cela pour attirer les sièges sociaux d'entreprise et de récupérer les impôts de ces boites .
> La Suisse permet aux sociétés de négocier leur taux d’impôts (même combat).
Il est frappant de constater, qu'une grande majorité des sociétés chimiques (domaine que je connais bien) par exemple, qui produisent en France et vendent à un client Français, vont facturer via une société marketing/vente intermédiaire basées en Hollande ou Suisse, pour remonter les marges dans ces pays.
On peut blâmer l'entreprise, mais avant tout c'est bien la faute au politique qui laisse faire (plus par ignorance que par collusion d'ailleurs).
Ainsi, si j'étais ministre des industries français, mon premier geste serait de foutre ma main sur la G. du ministre des finances batave, pour commencer de saines discussions.
Là aussi, je suis totalement contre la sinistrose, ou le repli national, mais bien au contraire, il faut un pays et des politiques forts pour bien réguler, encadrer et peser sur le fonctionnement Européen.
Ceci dit, la première des forces serait de retrouver notre indépendance financière, par une saine gestion de nos finances publiques.
D-One , FRA-406 , Idéfix @ Cercle de Voile de Martigues
www.d-one-france.fr
www.veli-passions.fr/wiki/
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Par rapport aux éléments développés par Yann, effectivement l'article est très bon et une bonne synthèse.
-Clairement délocalisation et désindustrialisation ne sont pas synonymes et clairement le coût du travail n'est qu'un élément parmi d'autres dans le choix de délocaliser. Clairement la productivité dans son ensemble est l'élément important et il serait temps de réfléchir sur la question de l'innovation, de la formation et de la créativité pour pouvoir exister dans le jeu de la mondialisation. Bref entièrement d'accord avec tout ce qui est dit dans cet article. Maintenant, je suis moins ce chercheur dans ses conclusions qui n'en sont d'ailleurs pas : opposition entre une politique des coûts et une véritable politique industrielle ? L'opposition me semble bien théorique et l'une n'est pas incompatible avec l'autre. On peut travailler à la réduction des coûts du travail (ex la TVA sociale, les baisses de charges) même si cela ne joue que pour une partie sur la productivité des entreprises et créer en parallèle un cadre pour favoriser la recherche, la formation, l'innovation etc qui servira la politique industrielle. Regardez la dessus tout ce qui a été fait par Sarko... Par contre si par politique industrielle, on entend prise de participation dans les entreprises, stratégie définie par les Etats etc alors là cela pose un vrai problème dans le monde actuel.
Et là je rebondis aussi sur ce que dit Patrick : l'importance de la stabilité. Et lorsqu'on enlève le bruit, les petites phrases toute l'agitation, il est intéressant de noter ce qui s'est passé avec Sarko qui marquait une rupture : stabilité avec un seul 1er ministre, stabilité au Ministère de l'économie pendant 4 ans etc... Il faut remonter à assez loin pour voir un premier ministre rester 5 ans à la tête d'une majorité avec un Président du même camp...
Deuxième point sur la droite française : je pense qu'il y a clairement une rupture sarkozyste qui met fin à plus de 30 ans de la politique chiraquienne du vide ou au vide politique chiraquien. Le caméléon de la droite française c'est Chirac : ultralibéral en 86, interventionniste pendant la campagne de 95, devenu père la rigueur 6 mois après son élection etc. Chirac c'était la culture radicale socialiste du docteur Queille dans la droite française. Au même titre qu'un Mittérand, homme de culture de droite a fait la main basse sur la gauche française, Chirac homme de gauche radicale socialiste a fait main basse sur la droite française. La candidature de Balladur : on peut la voir comme une trahison et blablabla (les mots journalistes). On peut aussi l'analyser comme la première tentative d'une partie de la droite de se moderniser et de se reconstruire une idéologie, une identité, des valeurs et donc un programme, autre que celles du vide chiraquien...
Et ce que Balladur n'a pas réussi à faire, c'est Sarko qui l'a fait en modernisant la pensée de droite : et si l'on regarde en faisant abstraction de tout le bruit et de toute la fureur de l'agitation "du" politique (qu'on ne peut ignorer ou séparer de la politique), il y a une certaine cohérence de discours et d'actions contrairement à ce qu'on pense. Pas pour rien que le discours de campagne 2012 est en bien des points similaires avec celui de 2007. Hâte à ce sujet de lire ce que seront les analyses des politistes dans quelque temps...
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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On ne peut pas avoir tous les défauts, quand même ! ;evil; :-*Cédric F wrote: Heureusement que je ne suis pas susceptible
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Cédric F wrote: Maintenant, je suis moins ce chercheur dans ses conclusions qui n'en sont d'ailleurs pas : opposition entre une politique des coûts et une véritable politique industrielle ? L'opposition me semble bien théorique et l'une n'est pas incompatible avec l'autre. On peut travailler à la réduction des coûts du travail (ex la TVA sociale, les baisses de charges) même si cela ne joue que pour une partie sur la productivité des entreprises et créer en parallèle un cadre pour favoriser la recherche, la formation, l'innovation etc qui servira la politique industrielle. .
Oui, tu peux également ajouter une politique d'immigration plus ouverte, quitte à etre selective. Par contre, éviter de dépenser des millions d'Euros pour former des elites d'origine etrangere (Bac+5 8 etc) pour ensuite leur interdire d'exercer en France (merci Claude Gueant pour la décision certainement la plus absurde du quinquennat !)
c'est bien tout l'"inverse qu'il faudrait faire (y compris en termes de natalité) si l'on veut redonner du peps a notre cher pays - mais il faudra surement dans ce cas reviser "une certaine idée de la France", et ne pas stigmatiser l'AUTRE.
En termes de recherche & innnovation, je ne pense pas que notre pays soit à la traine.
En termes de production et de valorisation par contre, on n'a pas encore (re)trouvé la formule !!
De ce point de vue, la loi Hadopi symbolise assez bien l'aveuglement de nos dirigeants face aux nouveaux enjeux économiques : les discours se sont limités aux enjeux sécuritaires de la question du l'echange libre de fichiers MP3 en P2P, sous le pretexte legitime qu'il constitue une atteinte aux droits d'auteurs.
Pendant ce temps, les géants de l'entertainment se structuraient pour vendre cette meme musique par de nouveaux moyens.
ON a réagi là à une problématique du 21 eme siecle avec des réflexes du 19eme ....
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D'autant plus con que la réforme fondamentale des universités et de leur autonomie va contribuer à revaloriser les universités françaises mais que cela passera aussi par une ouverture à l'international.
Sur la recherche et l'innovation, clairement notre pays n'est pas à la traine, il n'en demeure pas moins qu'il y a encore trop d'émigration dans beaucoup de domaines, notamment ceux importants pour l'économie du 21ème siècle. On ne peut pas le nier, les Français font les beaux jours de la city, de la recherche dans les labos américains, et dans la Silicon Valley...
Sur la production et la valorisation, même si je ne perçois pas bien ce que tu veux dire, il y a clairement des choses à faire pour projeter les entreprises françaises dans le jeu de l'économie mondiale, pour aller chercher des parts de gâteau et de la croissance mondiale. Par contre cela ne peut pas se faire avec les vieilles recettes dirigistes et étatiques : l'état ne peut que créer un cadre mais pas se substituer.
Sur Hadopi, là aussi je suis assez d'accord avec ton analyse ceci dit je nuancerai : clairement la loi repose sur une philosophie dépassée mais son existence même pose la question légitime du respect du droit d'auteur, et en ce sens elle a une légitimité. Elle met une barrière, un cadre, si dérisoire soit-il dans l'ultra-libéralisme de l'internet. Et à l'heure des anonymes (les plsu grand ultra-libéraux sous couvert d'anarchisme libertaire) etc elle permet quand même de fixer des limites à ce qui sera un des grands enjeux des prochaines années, la régulation de l'internet. Et bien évidemment que les géants de l'entertainment ont su s'adapter et continueront de la faire. Parce qu'ils savent que le produit culturel est un produit de consommation comme les autres qui s'échangent sur un marché. Mais dire cela en France où la culture est sacralisée... Bref Hadopi n'est pas la panacée surtout dans son aspect sanction mais contient quand même quelques éléments intéressants dans l'enjeu de la régulation de l'internet.
Et pour rebondir avec tout ce que dit Rémi et avec lequel je suis grandement en accord, l'un des grands enjeu du monde contemporain c'est la régulation.
La crise actuelle, ce n'est pas seulement une crise économique et ou de la "méchante finance" etc, ce sont les derniers soubresauts de la crise de l'état-providence que la mondialisation ne fait qu'achever. Ce n'est pas une crise économique et du modèle capitaliste et libéral, c'est une crise de l'état et de l'autorité et de son incapacité à réguler. Et c'est encore plus vrai dans l'union Européenne qui subit cette crise de plein fouet dans la mesure où l'intégration économique, et donc l'abandon d'outils économiques (politique monétaire) n'a pas été suivie d'une intégration politique et de convergence des régulations européennes. Pire encore cela a été accentué par l'ouverture à tout va de l'UE sans réforme de la gouvernance de l'union...
Et sur ce sujet, parce que fondamentalement la gauche française s'accroche encore à un état-providence mort, entretient une relation pour le moins ambiguë vis à vis du libéralisme économique voire même du capitalisme, il y a de quoi être inquiet. La proposition de Hollande de revoir le pacte budgétaire signé avec l'Allemagne en décembre est inquiétante, l'abstention du PS au parlement sur le mécanisme européen de stabilité est d'une certaine manière coupable. L'abandon de la gauche à l'égard de la construction européenne qu'elle a beaucoup portée est un drame. Encore une fois voir Fillon devenir le plus européen des hommes politiques français doit nous amener à nous interroger...
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Pour réussir il faut bien se faire à l'idée que nous vivons une guerre économique sans concession.
Tant que les Européens ne deviendront pas responsables, toujours à attendre du grand Frère (USA) on sera bloqué. Il faut une Europe forte sans renégats (GB, Suisse,etc.), avec une armée Européenne, pas d'Otan, c'est dépassé. Depuis que les 2 blocs (US, URSS) ont cessés de vivre, le monde à changé, à nous de savoir ce que l'on veut faire et à ce jour la décision n'a pas été prise.... à suivre je vais bosser.
Team Papy's Forty member
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Alors qu'être ultra libéral en 2007 et interventionniste en 2008, laxiste budgétaire de 2007 à 2010 pour devenir père la rigueur en 2011, super écolo en 2007-2008 pour dire "les écolos ça suffit" en 2011 et supprimer le ministre en 2012, recevoir Kadhafi en grande pompe en 2007 puis le bombarder en 2011, ce n'est pas être caméléon, c'est avoir une vision politique éclairée.Cédric F wrote: Le caméléon de la droite française c'est Chirac : ultralibéral en 86, interventionniste pendant la campagne de 95, devenu père la rigueur 6 mois après son élection etc.
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ggc wrote: Il faut une Europe forte sans renégats (GB, Suisse,etc
Le rénégat t'emmerde
Non mais
Le jour ou l'homme a decouvert le lait, que cherchait-il exactement a faire a la vache ?
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Quand aux Suisses, on ne peut pas être protégé par l'Europe et ne pas en faire parti, sauf bien vouloir de nos politiques et hommes influants. Et c'est reparti. Mais attention en 39 la Belgique était neutre!!!
De toute façon pour une leçon de politique, on peut revoir "la folie des grandeurs" avec De Funès et Montant.
Pour notre part, peuple de gauche, on va bien trouver les moyens de se tirer une balle dans le pieds (affaires en tout genre DSK,Cr du Nord,etc.) et facilité le parcours du petit Nicolas. Histoire de continuer la fabrique des Renault marocaines 2 fois moins chères que les Renault française, tout ça pour que le Président nous dise de produire français et de qualité équivalente à l'Allemagne. Conclusion une Dacia vaut bien une Audi, mais bien moins chère thumbsup;
Team Papy's Forty member
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On peut même ajouter simplification des couches du mille feuille des collectivités territoriales (Commune, Département, Régions etc etc ...), ce qui nous amènera des économies substantielle.
Cedric :
Pour les études et immigration, il y a pas mal à débattre effectivement.
On peut citer par exemple le cas des médecins étrangers (souvent sous payés) alors que le numérus clausus bloque les formations en France.
Là aussi, cela dure depuis 25 ans. Ref. en 2000 leur grève de la faim (sous Guigou/Kouchner) après la réduction de leur prime de garde de 30%.
malgré les lois de 95, 99, 06, tout le monde politique de tout bord semble s’accommoder de cette situation, que l'on pensait d'un siècle révolu. (utilisation de main d’œuvre étrangère précarisée à bas cout, qui finalement n'arrange ni les étudiants français, ni les pays étranger qui perdent du savoir faire, ni les intéressées eux même)
Pour la loi Hadopi (qui nécessiterait un post à lui seul ), je suis moins complaisant que toi.
Tout d'abord, je constate que les beaux penseurs humanistes du show bizz, sont unanimement prêt à soutenir une loi qui fait la part belle au répressif, quand leur porte feuille est en jeu ... savoureux
Je ne nie pas le droit d'auteur, mais regardons plus en détail :
Sur un CD de musique à 16-18€, les couts sont les suivants :
9€ maison de disque
1€ Droit Auteur
2€ Interprète (avec de grande disparité)
4€ Distribution
3€ TVA
Sur les 9€ de la maison de disque
O.5€ enregistrement
2€ fabrication disque et pochette
2€ frais généraux
3€ Promotion
1.5€ Marge (>15%!!!)
Dans le cas d'un support dématérialisé (téléchargement), il reste :
1€ droit auteur
0.5€ enregistrement
2€ interprète
.... 0.6€ TVA
Donc un album proposé au téléchargement devrait couter entre 3 et 4€ maxi (et non pas 1.5€ par titre/chanson comme on essaye de nous faire casquer aujourd'hui (soit le même prix alors que 70% de la valeur ajouté totale a disparu) ;angry; .
Force est de constater que 90% de la valeur ajouté des maisons de disque a disparu, et qu'elle voudrait continuer de générer les même profits.
Hadopi, et Acta (quand çà va pas assez vite on contourne les parlements démocratiques), sont des lobbying désespérés et brutaux d'industries qui doivent disparaitre si elles ne renouvellent pas leur valeur ajoutée. (comme on disparu les distributeurs de blocs de glace à l'invention du réfrigérateur).
Quand à la culture, pas de danger, en France on a jamais autant dépensé pour livre/cd/dvd/cinéma. Et ceux qui dépensent le plus se compte parmi les adeptes du pear2pear
Et pour messieurs les artistes la morale de l'histoire :
Je me fends d'un petit poème gratuit
> Que faisiez vous dans les pays chauds ?
Dit il à la chanteuse
> Nuit et Jour en vacances, 10 mois par an...
Je vendais des disques, et récoltais votre pèze.
> Vous voulez mon pèze ;rolleyes; , pas de problème ...
Et bien faite des concerts maintenant thumbsup;
D-One , FRA-406 , Idéfix @ Cercle de Voile de Martigues
www.d-one-france.fr
www.veli-passions.fr/wiki/
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Au moins là, chers Administrateurs vous avez la main
Team Papy's Forty member
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