Pour en finir avec les ratings
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Cédric F wrote: Une table de rating c'est quelque chose qui devrait être en perpétuel mouvement comme nous le montrent les Anglais avec une institution, la RYA qui encourage les clubs, les associations à développer leur propre ratings. .
Il n'y a plus qu"'a adherer à la RYA ou creer la FFSkiff.
Dommage que vous perdiez autant de temps à vous crêper le chignon ! Un vrai cat-fight :cheer:
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Pour les ratings, il faudra m'expliquer la pertinence de vouloir sans arrêt réinventer la roue quand nos voisins ont des solutions fiabilisées, reconnues et acceptées.
La voile française à deux énormes lacunes :
- L'absence d'ouverture sur l'étranger.
- L'absence d'ouverture sur les autres sports.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Lyman N°55055 - 1958
Guépard N°114 - 2012
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Thierry wrote: Sur quelles bases se font les modifs? Calculs ou retour des régates? Ou bien au pif?
Selon une approche SCIENTIFIQUE mooosieu !
:ohmy:
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La Marmotte wrote: Oui enfin si le rating est revu à cause des performances des frères Cadre, il faut prendre en compte qu'ils leur arrivent d'être au contact/devant les 49er...menés par des équipages loin d'être des manches...
Je vais plus loin Alain ne fait que du 49er et de la planche actuellement, il ne sort le B14 que pour naviguer avec son frère en régate. Mais je suis prêt à parier que s'il trouvait un équipier de bon niveau, il irait surement taquiner les petits du Pôle.
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Pas trop loin quand même, sinon on ne pourra plus te rattraper... :sick:ggc wrote: Je vais plus loin
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Farpaitement ! :whistle:azerty wrote: Selon une approche SCIENTIFIQUE mooosieu !
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Fréd wrote:
Pas trop loin quand même, sinon on ne pourra plus te rattraper... :sick:ggc wrote: Je vais plus loin
T'as ka me suivre....
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Ce commentaire est d'ordre général. On regardera les aberrations bateau par bateau après...
Rating 2016, un coup sérieux porté à l’intersérie
Si tout le monde commence, même les plus réticents et ceux qui en ont été les plus grands pourfendeurs, à s’accorder sur le fait que la promotion de la régate intersérie dans l’univers du sport en club et dans l’univers du sport de compétition peut être un outil de développement important, les évolutions des ratings dériveur pour 2016 en France sont un sérieux coup porté à l’intersérie et une remise en cause de ce qui avait prévalu jusqu’à présent en la matière. Au delà des discours revendiqués et affichés, la course en temps compensé n’est toujours pas pensée comme un outil de développement à part entière mais bien comme une pratique par défaut qui, c’est le cas de le dire, « compenserait » le formidable écroulement de la participation en voile légère depuis 40 ans sur lequel aucun responsable ne souhaite ni réellement se pencher ni évidemment assumer une part de responsabilité.
C’est ce qui ressort malheureusement parfaitement non seulement des évolutions des ratings pour 2016 mais aussi du discours qui les justifie.
Que nous propose-t-on en matière d’intersérie voile légère et de ratings pour 2016 ?
- Une nouvelle table d’abord avec deux évolutions majeures : un resserrement global des ratings d’abord et des regroupements ensuite qui réinventent l’intersérie en temps réel dont le D5 était la plus belle illustration et qui avait été abandonné sous le mandat précédent...
Un peu d’histoire : Il faut rappeler que jusqu’en 2004-2005 la FFvoile utilisait ses propres ratings voile légère. Devant l’absence d’outils d’analyse des résultats, la FFvoile a alors décidé de calquer ses tables sur celles de la RYA et de l’Angleterre où les données sont beaucoup plus nombreuses. Ensuite, parce que les tables de ratings sont des systèmes toujours en évolution, en s’appuyant sur différentes tables anglaises, la FFvoile a remis au goût du jour ses propres ratings en ayant une approche plutôt élitiste, c’est à dire en affirmant le principe qu’un rating doit d’abord chercher à mesurer le potentiel du bateau et moins le niveau moyen d’un équipage. C’est pour cette raison que la FFvoile s’appuyait alors sur des tables comme celles du club d’Hayling Island ou ensuite des « great lakes » qui, comme le recommande et le suggère la RYA, sont des adaptations de ses propres tables en fonction de conditions locales spécifiques. Ces ratings locaux alimentant également le stables RYA dans un système en perpétuelle évolution. Logique plutôt élitiste, un rating c’était jusqu’à présent évaluer ce que seraient les performances du bateau avec le meilleur équipage dessus.
La FFvoile a également fait à l’époque le choix d’arrondir les ratings de 5 points en 5 points.
Dans le même temps, à partir des années 2010-2011, grâce aux progrès des systèmes d’information, la RYA a complètement automatisé son système de traitement des résultats de régates : ce sont des milliers de données annuelles qui ont été analysées pour produire chaque année une nouvelle table rendue publique lors de la grand messe du Dinghy Show. Dans le même temps, la RYA a encouragé les clubs, les organisations à faire leurs propres évolutions de rating pour proposer des ratings qui soient à l’image de l’esprit des manifestations dans lesquelles ils sont utilisés. Comme cela qu’on a vu apparaître les ratings des « great lakes » managés par un comité de spécialistes qui ont développé une table qui devient une référence.
Dans ce contexte global, et dans d’autres pratiques intersérie, au niveau international, les ratings calculés sur la base de formules mathématiques basées sur les caractéristiques techniques se sont écroulés au profit des systèmes statistiques. Ces ratings calculés sont en effet plutôt pervers dans leur approche car leur objectif in fine n’est plus de faire courir ensemble des bateaux différents mais de produire le bateau le plus rapide par rapport à un rating. Cette philosophie et cette approche sont en effet « excluantes » et non pas inclusives comme le sont les tables de ratings basées sur des données statistiques. En effet les ratings calculés ont pour conséquences le fait d’exclure des bateaux qui, du fait des progrès architecturaux, à rating constant (car calculés) sont moins performants là où les ratings sur retours statistiques prennent les bateaux tels qu’ils sont.
Il faut avoir en tête ce contexte et cette histoire pour mesurer à quel point le resserrement global de la table des ratings voile légère est un formidable retour en arrière.
- C’est d’abord aller à l’encontre de ce que montrent les systèmes anglais de rating issus des données RYA depuis quelques années où la tendance est d’aller vers des tables plus étendues. Les données RYA se rapprochant par exemple de celles d’autres systèmes qui ne sont pas uniquement statistiques.
- C’est ensuite niveler par le bas, laisser croire à des coureurs moyens qu’ils pourraient avoir une chance de sauver leur rating s’ils naviguent sur un bateau plus exigeant techniquement face à un bateau plus facile techniquement mais mené par un régatier intrinsèquement meilleur.
- C’est donc la rupture avec ce qui prévalait jusqu’à très récemment et c’est la première attaque au principe d’équité sportive que les promoteurs de cette réforme mettent pourtant à toutes les sauces depuis quelque temps et qui a justifié un certain nombre de discours erronés sur les groupes de vitesse notamment.
- En resserrant les tables on quitte donc la logique élitiste qui était jusqu’à présent la norme en France. On va donc favoriser des bateaux techniquement difficiles mais avec des coureurs moyens sur des bateaux plus accessibles mais menés par de bons régatiers. Les skiffs notamment lorsqu’ils seront en régate intersérie avec des dériveurs plus lents et traditionnels profiteront largement de cette évolution… Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
- Cela aura donc également pour fâcheuse conséquence de renforcer la critique à l’égard des ratings et de l’intersérie : plus les ratings sont difficiles à sauver pour des régatiers identifiés comme étant performant moins il y a de place pour la contestation.
- Voilà qui va contribuer à renforcer le discours critique à l’égard de la course en temps compensé de ceux qui en sont ses farouches opposants qui auront alors tout loisir de réaffirmer que seule la course en temps réel et/ou monotype est digne de respect.
Ce mouvement extrêmement inquiétant et préjudiciable pour l’esprit même de l’intersérie est renforcé par le regroupement en temps réel de différentes classes qui jusque là avaient parfois des ratings suffisamment éloignés pour qu’elles ne se retrouvent pas ensemble en temps réel par le jeu des arrondis qui prévalaient en France et auquel nos amis anglo-saxons s’étaient toujours refusés. Ce mouvement de regroupement illustre plusieurs choses :
- Effectivement, nous ne sommes plus dans une logique élitiste des ratings mais dans une approche où l’on parie sur le fait que le régatier même moyen a plus d’importance que le potentiel du bateau. Si l’on faisait un parallèle avec l’automobile, sans doute qu’entre deux voitures très proches le plus fort pilote parviendrait à compenser la moindre performance intrinsèque de son engin par rapport à un deuxième légèrement plus rapide mais moins bien menés. La rigueur et l’honnêteté intellectuelle doivent-elles pour autant nous amener à dire que ces deux engins sont similaires en performances intrinsèques ? Non et pourtant c’est ce que l’on fait avec les regroupements en temps réel de bateaux parfois bien différents en caractéristiques et sur lesquels les milliers de données anglaises montrent qu’il n’y a pas des performantes équivalentes à équipages et conditions équivalents. Les régatiers ne seront pas dupes et auront alors raison de critiquer la course en temps compensé. Ce faisait, en soutenant l’insoutenable, on va donc créer l’effet inverse de ce qui était recherché jusqu’à maintenant, le développement de cette pratique intersérie à la fois dans l’univers du sport de compétition et du sport en club. Vous aligneriez-vous au départ d’une course où l’on vous dirait que, à niveau égal vous avez moins de chance que votre concurrent ? Où est l’équité sportive revendiquée par les promoteurs de cette réforme ?
- Que la course en temps compensé est vécue par ses promoteurs actuels comme étant une pratique par défaut et non pas comme une discipline à part entière. Regrouper des bateaux très différents en performances en temps réels, c’est finalement affirmer que c’est cette pratique du temps réel qui serait supérieure aux autres et donc que toutes les autres disciplines devraient s’aligner sur elle. Au contraire, la course en temps compensé et en intersérie, c’est une discipline différente de la voile, ni plus ni moins, intéressante que les autres, une discipline où l’on court contre le temps et non pas seulement contre les autres. Dans tous les sports modernes en croissance, l’une des clés du développement, c’est la capacité à proposer des formats de compétitions différents et variés. Et bien avec ses réformes, on étouffe la différence, on la nie, on voudrait qu’elle soit à l’image de la course en temps réel (encore mieux quand elle est monotype) perçue comme la discipline noble.
- Ces regroupements engendrent une négation de la différence qui est le fondement même de l’intersérie et vont empêcher toute remise en cause des valeurs de rating. Affirmer qu’il ne sert à rien d’établir une hiérarchie des bateaux parce que les niveaux des équipages sont disparates (et donc les regrouper) c’est justifier un statu quo, une inertie quand les anglo-saxons remettent chaque année en cause les ratings pour garantir cette diversité source de dynamisme de la pratique intersérie. Le principe de l’intersérie, c’est la concurrence, la diversité des supports, la valorisation des différences, par leur négation.
- Ces regroupements vont de fait avoir le même effet pervers que celui des systèmes de ratings calculés : pour régater, on ne choisira pas un bateau parce qu’ils nous plaira ou correspondra le mieux à notre programme mais parce qu’il sera le plus performant dans un groupe de vitesse arbitrairement décidé comme devant courir en temps réel. Au lieu de toujours et encore rassembler, encourager la diversité des supports, on va la restreindre en mettant arbitrairement sur le même niveau de performance des bateaux qui ne peuvent pas l’être.
- Regrouper en temps réel, des bateaux qui ne le sont pas, c’est également encourager le bidouillage, les petites libertés avec les règles (on l’a vu dans les systèmes de rating sur formules mathématiques) pour augmenter le niveau de performance de son support par rapport à un du même groupe qui serait plus performant. Cela serait moins le cas avec une vraie hiérarchie de ratings et l’absence de regroupements totalement arbitraires où à la justification pour le moins légère.
- L’argument du regroupement basé sur l’hétérogénéité des niveaux d’équipage et de la diversité des conditions météorologiques est extrêmement fallacieux et peut d’une certaine manière se lire dans les deux sens : tout pratiquant des régates interséries sait que le niveau d’équipage varie d’un bateau à l’autre et d’une série à l’autre et il sait que 5 points de rating c’est en pratique du temps réel : pourquoi dès lors regrouper ? Cela ne facilitera pas le travail des comités de courses et des pointeurs, ni la compréhension des coureurs mais cela contribuera à créer de l’indifférenciation dans les types de bateaux ce qui va à l’encontre de l’essence même de la course en temps compensé.
Ces propositions de rating 2016 et le texte justificatif qui avec sont donc inacceptables pour ces raisons mais aussi et de manière plus générale car elles traduisent :
- Une absence d’ouverture sur l’international : pourquoi faire compliqué alors qu‘on pourrait travailler et profiter de tout le système que les Anglais ont mis en place depuis des années et qui ne souffre plus beaucoup la contestation dans ce pays où l’intersérie est reine et dynamique ?
- Une capacité à vouloir réinventer la roue qui ne serait que frustrante si elle n’était pas coupable d’engendrer une perte d’énergie phénoménale. A se focaliser sur un sujet qui a déjà été traité par d’autres, à vouloir réinventer ce qui existe déjà et a fait ses preuves, on ne se concentre pas sur des choses plus fondamentales pour le développement de notre sport. C’est malheureusement à l’image de la politique de développement voile.
- Comme il a été dit plus haut, ce changement dans les ratings, entérine l’idée que le sport voile n’existerait que dans sa version noble, celle du temps réel et de la monotypie. Entretenir cette idée, en ne faisant de l’intersérie qu’une pratique par défaut, c’est donc de fait envoyer un message extrêmement négatif à toute la population qui pratique ce genre d’animation sportive.
On l’aura compris, ce projet d’évolution des tables de ratings et le document qui le supporte me semblent totalement inacceptables en l’état parce qu’il revient à se tirer une balle dans le pied, à détruire tout ce qui a été construit depuis 10 ans, à donner raison une nouvelle fois à ceux pour qui le voile se ramène uniquement au temps réel et à la monotypie : sur ce sujet ô combien symbolique des ratings et de l’intersérie, nous sommes en train de commettre une erreur majeure.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Je ne doute pas que ce texte sera mis en ligne et il faut qu'il le soit pour illustrer les conceptions qui s'opposent.
Ce texte à circuler bien au delà des gens de la Commission Dériveur. J'en reproduis donc certains passages en italique avec mes commentaires.
« L'objectif visé est d'établir, autant faire que se peut, une forme d'équité via un système de compensation des temps ou des distances de parcours. »
Le principe même d’équité ne peut pas être relatif. Là il est écrit que la course en temps compensé ne peut pas être équitable. C’est affolant !!! Et totalement en contradiction avec ce qui a été écrit sur le document sur l’intersérie l’année passée. Cela s’appelle vendre un truc auquel on ne croit pas…
« Cette compensation n'a pas vocation à être parfaite pour chacune des conditions de navigation potentiellement rencontrée.
La pertinence des classements réalisés à l'aide de ce système, sera d'autant plus grande que plusieurs courses auront été disputées dans des conditions météorologiques variées. »
Une compensation ne peut être parfaite sans doute mais faut-il l’écrire, cela ne va-t-il pas de soi ? Après vendre un truc auquel on ne croit pas, on vend un truc dont on dit clairement qu’il est moins bon que d’autres et implicitement la course en temps réel. On vend un truc qui ne marche pas… Sauf à ce qu’éventuellement on ait eu plusieurs courses disputées dans des conditions variées… On est donc bien dans un sous-produit du temps réel et non quelque chose qui doit être « vendu » pour ce qu’il est, une forme d’animation différente, ni plus ni moins intéressante que les autres, qui repose non plus sur le temps qu’il (le régatier) fait mais sur le temps qui passe. Dire que les classements seront dès lors plus ou moins « pertinents », c’est tout simplement jeter le discrédit sur les compétiteurs, dire que les performances seront relatives selon les conditions, selon les jours, les bateaux. Comment peut-on oser dire cela ? C’est un mépris inacceptable pour les compétiteurs à qui l’on dit que ce qu’ils font n’a aucune valeur ! C’est cela votre conception du sport ? Vous voulez faire fuir tout le monde ?
« Les rating sont nationaux et basés sur les conditions de navigation rencontrées en France, ainsi que sur les parcours définis dans les « Instructions de Course Type ».
Les rating FFVoile sont destinés à être utilisés sur le territoire français lors des régates intersérie en temps compensés : IND, INQ, INVL. »
Les ratings devront dès lors être basées sur des données françaises : problème on n’a aucun système d’analyse en nombre de remontées de régates en temps compensé. On est donc dans le mensonge. Et non des ratings n’ont pas vocation à être nationaux. Leur intérêt surtout dans les systèmes à retour statistiques c’est justement de ne pas être nationaux pour regrouper des milliers de données… Les parcours définis dans les instructions de course type ? Est-ce à dire que si un parcours n’est pas défini par les instructions de course types il ne peut être utilisé ni le rating ni d’autre formes d’animations basées sur le temps compensé (course-poursuite, tour-moyen) qui ne sont pas déjà dans les IC Types de la FFvoile ?
Le propre des systèmes de ratings, c’est de pouvoir être adaptés en fonction des réalités locales à partir d’une table de référence. Or plutôt que d’encourager à cela comme le font les Anglais, on veut imposer le même outil pour tous, n’importe où… Je suis très favorable au fait de développer des ratings individuels pour de l’animation ? C’est empêcher cela sur le long terme.
« Dans le cas où un organisateur souhaiterait créer des groupes à l'occasion d'une régate intersérie à forte participation, ils doivent être créés sur la base des rating (groupes de vitesse : Light, Medium, Fast)
Un club peut organiser des régates intersérie sans utiliser les rating fédéraux, à l'aide du format de course intersérie classe libre : CLVL (Classe Libre Voile Légère). «
Une nouvelle fois l’illustration du côté ubuesque de certains raisonnements : il est clairement écrit que, hors intersérie en temps compensé avec des groupes ou avec des ratings fédéraux, la seule solution c’est la pseudo « classe libre ». On passe donc sur le fait de faire de la course intersérie doubles solitaires par exemple ou bien encore rappel trapèze, asymétrique classique, bref de valoriser toute la diversité potentielle de l’intersérie. Je ne reviens pas sur la négation des autres formes d’animation en temps compensé (course-poursuite, temps moyen au tour etc.) Encore une fois, les sports qui se développent sont ceux qui inventent plein de formes d’animations différentes. Nous ici on interdit jusqu’à cette possibilité d’expérimenter des choses…
« Politique d'établissement des ratings :
En fonction de l'objectif fixé, l'établissement des rating vise à respecter une volonté d'équité pour ne pas privilégier un certain type de bateau, ou un groupe particulier."
Encore une fois, le concept d’équité utilisé à l’envers, l’équité comme résultat éventuel alors qu’elle est un principe, elle ne peut faire l’objet d’un doute et encore moins quand il est émis par l’autorité qui régule le sport voile. Est-ce que vous avez vu la Fédération de Golfe dire que son système de classement des joueurs ne voulait rien dire parce que l’index se faisait seulement dans quelques clubs pour la majorité des golfeurs ? « Ne pas privilégier un certain type de bateau » mais en décrétant arbitrairement que des bateaux différents doivent courir en temps réel c’est ce qui va se produire !!!!
Il n'a pas pour but, comme ce fut le cas autrefois avec certaine jauge, à orienter les conceptions architecturales vers une tendance particulière, ni à pénaliser ou modérer certains développements.
Erreur d’analyse historique : le terme jauge est ici confondu avec l’idée qu’un système de ratings serait une jauge à part entière. Non l’intersérie n’est pas une jauge, c’est un système qui permet la régate entre plusieurs type de bateaux mais pas une jauge en soi. De même un monotype qui fait de l’intersérie ne devient pas un bateau de jauge. Pour cela qu’il est insupportable de lire qu’il est aussi très clairement encouragé à faire des « développements » dans le cadre de l’intersérie : tentation beaucoup plus grande que des bateaux à potentiel différent sont regroupés en temps réel. La encore hallucinant parce que pour le coup c’est nier la monotypie et ne pas encourager au respect des règles de classe… Mais conforme avec l’erreur d’analyse historique et la confusion des termes évoquée plus haut. En intersérie vous pouvez ne pas respecter vos règles de classe… Voilà ce qu’on fait passer comme message.
"L'intersérie a pour but de permettre à chaque régatier de choisir le bateau le mieux adapté à ses critères personnels, les rating ne doivent donc pas influencer le processus de sélection de support par les régatiers. "
Cela ne veut strictement rien dire. L’intersérie c’est une forme d’animation, pas un magasin ! On ne fait pas le choix d’un bateau pour l’intersérie… Sauf à l’indifférencier en le regroupant avec d’autres... Et quand bien même cela serait le cas, cela ne concernerait qu’une minorité qu’on légitime de fait ici… Pas très fin en matière de communication.
"Les rating sont une des composantes du système Intersérie, un objectif de transparence et de simplification a été fixé afin de faciliter la compréhension et l'accès à ce type de régates, en particulier à travers l'utilisation d'une table par paliers. »
Est-ce à dire que ce n’était pas transparent avant ? Admettons, mais de là à l’écrire… En quoi l’utilisation d’une table à paliers dont je ne sais pas ce qu’elle est simplifie l’intersérie ? Si c’est regroupé des bateaux à potentiel différent, on a vu plus haut ce que j’en pensais.
« quatre méthodes complémentaires sont utilisées
1> Le retour des résultats de régate, pour autant que ces données soient statistiquement significatives.
2> Les mesures de VMG effectuées par les systèmes de tracking sur les grandes régates où courent plusieurs séries (SAP, Sailracer ... ).
3> Les informations de performances collectées auprès des pôles France.?
4> L'examen des caractéristiques techniques, en particulier dans le cas des jauges qui évoluent. »
Le 1 est inquiétant car nous savons tous que cela n’est pas vrai ! C’est un mensonge dans la mesure où il n’existe aujourd’hui en France aucun système permettant l’analyse des retours de régates en temps compensé et que nous n’avons passé aucun accord avec les Anglais… Si je me trompe et que ces données existent, puis-je y avoir accès eu égard au principe de transparence évoqué plus haut ?
Le 2 : Est-ce à dire que l’on passe à un système de ratings calculés sur des modèles VMG ? Il faut le dire clairement si c’est le cas.
Le 3 : Peut-on avoir là aussi communication de ces informations ?
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Rappelez-vous, je m'étais battu au delà même des valeurs de rating pour qu'on remette les bateaux dans "l'ordre". Ce n'était pas le cas avec les ratings à une époque. Le 14 pieds par exemple était censé aller beaucoup moins vite qu'un RS800 et à la même vitesse qu'un RS700. On avait remis cela dans l'ordre.
Et bien là certains ont réussi le tour de force de quasiment revenir en arrière...
Dans la nouvelle table, un 29erXX et un Cherub vont donc à la même vitesse qu'un RS700 ou qu'un Musto. D'un écart de 20 points (mine de rien un écart significatif, il n'y a plus d'écart... Regroupons, regroupons...
L'exemple le plus flagrant dans les bateaux rapides concernent le B14 qui maintenant va à la même vitesse qu'un Laser 5000. Regroupons regroupons, la vérité on s'en fout... J'ai toujours pensé qu'un B14 pouvait voir son handicap un peu baisser mais pas de là à aller le faire aussi vite qu'un Laser 5000.
Et on pourrait multiplier les exemples sur les ravages de la tyrannie de l'indifférenciation... Un B14 est un Laser 5000 est un AC10 est un Boss.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- Que va t-il se passer sur les régates Breizhskiff?
- Y a-t-il une possibilité de revenir en arrière sur les ratings?
À la fédé, comment et par qui ces ratings sont-ils décidés?
Si c'est une commission, comment est-elle composée, par des entraîneurs, des gars de H-N, des bureaucrates, des anciens voileux ?
Quel bateau me conseillerez-vous pour améliorer mon classement?
Faut-il que je change mon 49er (rires)?
Je pense au gars qui a acheté le Swift solo.
Team Papy's Forty member
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Bon, je ne me souviens pas parfaitement de l'ancienne table mais il me semble qu'il y avait un peu d'espace entre certains bateaux de la liste.
Ex RS600/B14
Aujourd'hui en Classic Yawl de 45 pieds
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- La Marmotte
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Pour moi aucune conséquence vu ma marge de progression en gestion de la régate, mais pour les bons qui font la différence à la conduite du bateau et à la stratégie, c'est tout comme leur dire tu vas voir ailleurs, snif....
geek; RS 400 970 with a purple Hull !
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pour nous il est hors de question de courir en B14 avec ces rating "ffv 2016".
la question de changer de série, (le B14 avec 1m30s/H de plus n'a plus aucune chance) ne se pose même pas avec cette instabilité d'une année a l'autre des ratings.
je pense qu'il faut revenir aux ratings breizhskiff comme il y a quelques années.
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