Skiff solitaire petits gabarits
flebas wrote: L'AC10 est assez lourd (83 kg). Pour être intéressant et performant, un skiff pour léger doit avoir à peu près les mêmes rapports poids équipage/poids total que les autres skiffs, entre 0.5 et 0.6. Ça veut dire un bateau léger, 50 à 55 kg prêt à naviguer.
Ma seule référence en skiff solo, c'est le RS600 qui doit faire dans les 80 à 90 cm à la flottaison, mais sans bouchain. Avec un bouchain même un peu plus étroit, ça ne doit pas être pire.
Clairement l'AC est lourd? Je ne sais pas à combien sont les DC.
Pour la longueur à la flottaison, un MPS un peu plus étroit que le RS700 n'a quand même pas la même stabilité.
Pour le poids après il y a faisabilité sans faire appel à des matériaux qui sont chers. Un RS700 c'est 80 kilos en nav tout complet, un Musto pareil, Un RS100 aussi, 76 kilos pour un RS600. Alors sortir un bateau à 50-55 kilos dans une logique de prod... ;rolleyes;
C'est le problème de la F16 qui a limité son développement : les bateaux de série qui rentrent dans la jauge (Viper, NacraF16 etc...) n'arrivent pas à atteindre le poids mini...
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- le poids visé par Cédric me parait un peu trop haut (la femme moyenne n'est pas une bête de muscle en prépa olympique...). Je verrais plutôt un gabarit type entre 55 et 65 kgs. Le musto prend le relais pour les gabarits plus lourds.
- concevoir un bateau léger me semble capital. Partir sur une coque à 80 kgs (type RS100) me semble un peu lourd.
- pas d'avis sur la largeur de coque, le fait de monter sur la dérive après un dessalage ne me semble pas un argument fort (j'arrive bien, avec mes petits bras, à me hisser sur la derive d'un 18ft, et oui !) C'est à mon sens le compromis stabilité-poids qui doit être trouvé
- un gréement fractionnable, c'est une super idée, (ça permet aux plus petits gabarits d'étendre la plage de vent).
- la puissance "explosive" des femmes... ben, on fait avec. Pour la GV, pas de différence, pour le spi, c'est vrai que ça tire sur les bras, mais les dixièmes secondes perdues font ils vraiment une grande différence ?
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- Ludovic Collin
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Allons Cédric un effort, t'es pas crédible ! ;rolleyes;Cédric F wrote: Enfin bon cela va au delà de ma capacité de compréhension ce genre de truc.
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- Ludovic Collin
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Et les moths ils pèsent combien ?Cédric F wrote: Alors sortir un bateau à 50-55 kilos dans une logique de prod... ;rolleyes;
De plus j'ai vraiment l'impression d'un post à 2 vitesses avec Cédric qui parle de "marché", "prod" et les autres (les crevettes) qui aimeraient bien se construire un skiff sur mesure. (au fait une coque de Cherub c'est pas bon ? trop court ? Avec l'ancien gréement ?)
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Janette wrote: - concevoir un bateau léger me semble capital. Partir sur une coque à 80 kgs (type RS100) me semble un peu lourd.
80 kilos sur tous les bateaux cités (ceux dont je suis à peu près sur des poids) c'est tout compris en état de nav (voile, safran, dérives, accastillage etc.). Généralement les coques nues de ces bateaux (RS100, RS600, RS700, Musto) sortent en 50 et 55 kilos ce qui est déjà vachement bien pour des productions en série avec ce que cela implique comme restrictions sur les idéaux... Caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas comme disait l'autre...
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L'idée ici est d'avoir un bateau bien conçu du début à la fin, fiabilisé, avec des bateaux aux performances comparables (un bateau de série, quoi).
Perso, j'aime jouer avec mon dremel le week-end, mais là, je me pose en effet plus de questions sur le marché potentiel féminin, qui devra en plus être bricoleur.
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Pour les RS700 ou les Musto, le poids du bateau est à peu près le même que celui du barreur, dans les 80 kg, soit un rapport poids équipage/poids total de 50%. Pour les doubles on est plus près de 60%. Un barreur de 60 kg sur un Musto, c'est 43% et le même sur un 700 avec les gueuses c'est 40%, le bateau pèse 1.5 fois le poids du barreur.
Imagine que ton 700 pèse 120 kg à vide et tu auras une idée de ce que ça représente.
Ça conditionne non seulement le ratio FVMA/Poids total dont parle Rémi, donc la capacité à planer au près, mais aussi la dynamique de navigation.
La stabilité vient de plein de paramètres, les formes, les appendices, on ne peut pas la réduire à la seule mesure de largeur. Comme tu l'as dit la stabilité vient aussi avec la vitesse. Pour la stabilité à l'arrêt, rien n'interdit d'imaginer de la flottabilité sur les échelles, comme sur les Moth. Et on s'habitue assez vite à un bateau peu stable.
De toute façon, je ne pense pas qu'il y ait un vrai marché pour ce genre de bateau. Construire des bateaux à l'unité avec du carbone au lieu de verre va coûter quelques centaines d'euros en plus (typiquement le prix d'un spi), pour gagner une bonne douzaine de kg ça vaut le coup.
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Et après, tu fais quoi ?Janette wrote: j'arrive bien, avec mes petits bras, à me hisser sur la derive d'un 18ft, et oui !
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T'échangerais ton 600 contre un Cherub ? Même un jaune ?Ludovic Collin wrote: (au fait une coque de Cherub c'est pas bon ? trop court ? Avec l'ancien gréement ?)
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- Ludovic Collin
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J'ai pas de pb physique moi, j'suis normal !
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Chez les hommes il est souvent situé 10 cm sous le nombril.cadre wrote:
Rémi P wrote: Si l'on regarde le bras de levier du trapèze, le GC humain se trouve environ 5cm sous le nombril, ce qui fait env. 1m pour une personne de 1m80.
ce que j'avais trouvé la dessus, sur le net, c'est que le centre de gravité se trouvait sur le nombril qui est juste a la moitié de la taille.
Chez les femmes le centre de gravité descend avec l'âge ... oups je dérappe ;evil;
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- Le_marquis
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Poids : 55kg
Longueur : 4.4m
Largeur : 2.4m
Largeur flotaison : 0.77m
Mat : 6.25m
GV : 8.5m²
Foc : 3.5m²
Spi : 13m²
Ratio pour un barreur de 1.6m 60kg = 32.5%
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Je ne suis pas sur que les ailes rigides soient idéales en solo, ça complique ou ralentit la remontée à bord après un dessalage.
Quel logiciel utilises tu ?
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- Le_marquis
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Pour la coque ronde je suis tout a fait d'accord avec toi, mais ce n'est qu'un premier jet ;evil;
A suivre
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- Nirvelli
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flebas wrote: Je ne suis pas sur que les ailes rigides soient idéales en solo, ça complique ou ralentit la remontée à bord après un dessalage.
Est ce que des échelles, ce serait jouable pour un si petit bateau? (je n'y connais rien et c'est peut être une question bête? ;embarassed; )
Sinon, perso, je m'en fiche de déssaller 100 fois du moment que je peux ressaller facilement... le désallage, quel que soit le bateau, fait partie de ce sport, comme la chute fait partie de l'équitation, l'essentiel n'est pas de tomber mais bien de pouvoir se relever.
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« Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n'achetez pas un bateau : achetez une île ! »
Marcel Pagnol
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Pour la carène de Walter thumbsup; , c'est intéressant avec l'avant bien rond pour trainer un mini dans le petit temps et ce plat arrière ... faudrait tester en bassin (je ne sais pas si TimL pourrait prendre çà en compte dans leur étude actuelle ?).
@Alain, attention avec les carènes trop étroite, aux risques de roulis hollandais à haute vitesse (contrairement aux planches, on a pas d'aileron AR)
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Nirvelli wrote:
flebas wrote: Je ne suis pas sur que les ailes rigides soient idéales en solo, ça complique ou ralentit la remontée à bord après un dessalage.
Est ce que des échelles, ce serait jouable pour un si petit bateau? (je n'y connais rien et c'est peut être une question bête? ;embarassed; )
Sinon, perso, je m'en fiche de déssaller 100 fois du moment que je peux ressaller facilement... le désallage, quel que soit le bateau, fait partie de ce sport, comme la chute fait partie de l'équitation, l'essentiel n'est pas de tomber mais bien de pouvoir se relever.
Tout dépend si l'eau est à 25°. En dessous ???
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