Vendée Globe 2008

jusqu'au cap horn, ça va vraiment être la course de vitesse, plus beaucoup d'option tactique à jouer, un passage de porte qui sera cette fois plus simple.

Desjoyeaux est le premier à ré-appuyer sur l'accélérateur, et comme toujours, quand il s'y met, ça fait mal ! Surtout que le gros de la dépression est peut être passée, mais apparement la mer n'est pas vraiment calmée !

A vos avis, record des 24h en solitaire sur monocoque battu d'ici le Horn ? Tous semblent y croire au PC course.

Le récit de Yann Elies sur son accident est absolument terrible. Il était en fait sur le bout-dehors en train d eréparer la fixation du Gennaker lorsque c'est arrivé :o :o . Heureusement il portait son harnais.
On imagine à grand mal comment il a pu se dégager et remonter sur le bateau avec sa jambe cassée....

Son récit (Source Vendée Globe)

L'accident
« J'avais 25 à 30 noeuds de vent, sur une mer résiduelle, encore assez creuse... je souhaitais attaquer et il me fallait envoyer le gennaker. Mais j'avais un petit soucis de bout sur le bout dehors et il me fallait régler ce problème avant d'envoyer le gennaker. Je me suis donc décidé à aller en bout de tangon, attaché avec mon harnais. Les conditions me paraissaient maniables, mais j'ai dû mal les juger car alors que j'étais en bout d'étrave, le bateau est parti en survitesse. Je n'ai pas eu le temps de me dégager de ma position et le bateau a planté violemment dans une vague à 20 noeuds de vitesse. J'ai été éjecté, et à l'impact, ma jambe a cédé. A partir de là, j'ai un trou noir. Je crois que je suis resté agrippé au balcon par la main gauche. Le harnais a plié sous le choc... dans ces cas là, on trouve des ressources insoupçonnées. Dans la douleur, j'ai réussi à repasser le balcon et la filière et à me laisser tomber sur le pont. De là, je me suis traîné jusqu'au cockpit et jusqu'à ma bannette. Je me suis déshabillé pour voir l'état de ma jambe.. et l'attente a commencé. »

36 heures de douleur...
« Ces 36 et quelques heures immobilisé sur ma bannette ont été terribles. Je me suis concentré très fort pour ne pas bouger et essayer de trouver la bonne posture pour moins souffrir. Chaque mouvement était un supplice. Erwan Steff m'a alors été d'un très grand secours et m'a aidé à vivre ces heures difficiles. L'arrivée de Marc Guillemot, particulièrement quand je l'ai vu de mes yeux par le hublot, m'a considérablement regonflé le moral. J'ai retrouvé un semblant d'énergie et de motivation pour tenter de récupérer des médicaments et de la boisson. Millimètres par millimètres, avec d'infinies précautions, j'ai pu mettre la main sur des médicaments anti douleur, et sur une canette de soda. Informé par Erwan de la progression des sauveteurs Australiens, j'ai retrouvé moral et énergie... »

Délivrance
« L'embarquement à bord de la frégate Arunta a été un premier soulagement. Je n'étais plus seul, mais l'équipement de la frégate était sommaire et j'étais toujours en mer, à devoir amortir les mouvements du bateau. Ce n'est qu'une fois à terre, entouré des médecins et en route pour l'hôpital que j'ai senti que le pire était derrière moi. Les radios, les bilans sanguins, les tests divers et variés, et surtout de ne plus être ballotté m'ont énormément rassuré et soulagé. Savoir que j'allais être opéré et que je pourrais remarcher sans séquelles m'a fait un bien énorme. Mais le vrai bonheur a été l'arrivée de mes proches, famille et amis. J'ai enfin pu parler et partager mon épreuve, ma douleur, mes inquiétudes, avec les gens que j'aime... »

Sentiments partagés...
« La présence de ma famille est un bonheur absolu. L'opération s'est parfaitement déroulée et les échanges avec les médecins ont été très rassurants. Je suis formidablement entouré et je me projette naturellement vers l'avenir, et c'est là que des pensées un peu plus sombres m'envahissent parfois, avec les perspectives d'une vie alitée et immobilisée durant de longues semaines. Des heures difficiles m'attendent... »

:o :o :o :o

Dans son malheur un autre vient se rajouter: son bateau est annoncé aujourd'hui comme perdu....

Abandon de Seb Josse ;angry;

Il considère qu'il ne pourra pas réparer suffisamment solidement pour continuer dans le pacifique.
Dommage !

Cela fait froid dans le dos. Et dommage pour le bateau...
De son côté, Josse annonce à la vacation qu'il abandonne. Il ne veut pas prendre de risque avec des safrans qui ne sont plus alignés.
Avec Dereck Hatfield qui renonce aussi, c'est maintenant 50 % de la flotte qui aura abandonné. Histoire de nous rappeler que le Vendée Globe n'est pas une course de fillette...

Et M.... ;angry; ;angry; ;angry;

Dommage pour Jojo qui a chaque Vendée Globe se retrouve out sur incident.....

Ajoutons à cela l'abandon de Derek Hatfield sur Algimouss, barres de flèche brisée suit à un chavirage...

Plus que 16 bateaux en course...

Et Desjoyaux continue d'imprimer sa marque en étant une nouvelle fois le plus rapide....

Josse qui abandonne, Generali perdu, que des mauvaises nouvelles.

C'est bizare, une balise qui cesse d'emettre, puis une seconde qui dure 3 jours, qu'est ce qui à pu de passer ? ça me parrai dingue qu'il soit coullé.

la balise de détresse s'enclenche automatiquement lorsque le bateau est à l'envers non ?

Dans ce cas, ça ne serait pas étonnant qu'il ait coulé.

Les sauveteurs avaient donné un coup de poinçon dans la coque de Generali, c'était probablement suffisant pour finir par le couler.

François M. écrit:

Les sauveteurs avaient donné un coup de poinçon dans la coque de Generali, c'était probablement suffisant pour finir par le couler.

C'est quoi cette histoire?? :o :o :o

Ah oui je viens de lire ça sur le site d'Elies... Le bateau des sauveteurs a poinçonné la coque sous la flottaison.... Cool l'assureur va pouvoir attaquer il y a un tiers identifié.... :-X

Pour les balises celle de détresse se met en route quand elle rentre en contact avec l'eau donc bateau retourné, mais avec le froid de l'eau du sud elle ne peut pas émettre plus de 96h... donc soi il est à l'envers blindé d'eau, soit il à coulé.
Mais bon les tests de retournement se fond porte fermé... !

C'est dingue cette histoire de coque, l'histoire ici :
www.generali-voile.com/news/957/Yann-Eli...France-mercredi.html

Perdu un bateau pour un truc administratif avec les 2 pros ne pouvant pas embarqué à bord de la Frégate Arunta, c'est con tout simplement.

Jourdain n'aurait il pas bttu le record des 24 h (440 miles) ?

le record d'Alex Thomson est de 466 miles en 24 heures, soit 19.4 knts de moyenne ...
Il en reste encore un peu !

Il y a de fortes chances pour que le vainqueur du Vendée Globe soit un Breton...
Pour le moment, Desjoyaux, Jourdain, Le Cam, Le Cleac'h et Riou. Si les galères ne continuent pas à s'accumuler pour Guillemot (encore le rail de GV qui pète) et avec le temps rendu pour le sauvetage d'Elies, il y aura 6 Bretons au 6 premières places...

Cédric F écrit:

Il y a de fortes chances pour que le vainqueur du Vendée Globe soit un Breton...
...il y aura 6 Bretons au 6 premières places...

Quoi de plus normal... thumbsup;

Et une nouvelle victoire pour un marin issu de la Vallée des Fous?

J'étais en train d'écouté la vacation de JP Dick de ce matin qui parlait de sa réparation sur son safran tribord, puis retour sur la page d'acceuil titré : JP Dick perd son safran Babord.

En gros il n'a plus qu'une patte fragile pour dirigé son bateau. IL essaye de rejoindre la terre la plus proche, à environ 2000 milles.

La tenacité dont il faisai preuve après une première colision nous donnait à tous l'envie qu'il s'en sorte, le sud en as décidé autrement.

les classements doivent être assez faux, car sinon jourdain et desjoyeaux auraient pulvérisés le record des 24h en solitaire sur monocoque, avec notament 505 milles en 24h pour jourdain ...

La réponse est là: www.vendeeglobe.org/fr/actualites/7884/la-longue-route.html
Dommage, ce ne sera pas pour cette année que le record tombera!
Il faut croire qu'il faut être bretons ou cousins outre Manche pour gagner cette année.
cela reste une course captivante à suivre. Et puis sur un point technique, il y a 3 architectes différents (3 formes de coques) dans les 5 premiers et tous les bateaux sont équipés de mats ailes.
Seul regret, le soucis de Marc Guillemot avec son rail de GV, j'aurais bien aimé voir le duel avec Sam Davies dans la remonté de l'Atlantique, à moins que ce soit avec Brian Thompson qui a l'air de prendre mesure de sa bête.

Bon ce n'est pas moi, chauvin, qui me plaindra de voir autant de "pays" aux bonnes places.

Comment ne pas reconnaître l'évidence de l'excellence de la formation du pôle de Prt Laf, même les Josse et Cammas, Sudistes, doivent certainement beaucoup à cette formation hors norme de solitaires...

C'est quand même bluffant, aussi, de voir les "anciens" aussi bien placés. Pouvou que ça doure, on croise les doigts.

L'expérience mon bon monsieur, l'expérience...