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Les voileux sont-ils sarkozystes?
Ce n'est parce que je suis libéral, ce qui est différent d'ultra libéral, que je ne suis pas écologiste... Al Gore est bien plus libéral que moi sans aucun doute. Ce que je n'aime pas c'est l'écologisme, quand il devient politique et se mélange avec les vieux démons de la gauche révolutionnaire qui n'existe plus aujourd'hui que dans la contestation et le mythe d'une révolution tout en étant encore moins crédible que ses prédécesseurs.
Là, je suis tout à fait d'accord. Je n'ai jamais compris pourquoi les parti écologiste Français se réclamait de gauche. ça dessert énormément la cause de l'écologie, et je leur en veux à fond pour ça.
La révolution écologique viendra de l'économie de marché, quand celle-ci sera devenue source de croissance. Et on commence à la voir, on est doucement en route...
Tu as surement raison, mais je trouve ça dommage qu'il faut que les problèmes écologiques touchent le porte-monnaie des gens pour qu'ils commencent à s'y intéresser. J'aurais plutôt rêvé d'un monde de personnes matures qui savent agir pour le bien de tous sans regarder uniquement leur propre intérêt.
Dans la même veine, je suis consterné quand j'entends à la radio que les constructeurs automobiles français sont contre une incitation fiscale poussant à acheter des véhicules peu polluants. C'est une chance énorme pour l'industrie automobile Française, qui se préparerait à l'avenir sans prendre de risques de méventes dûe à une non affection du public pour ce genre de vehicules.
J'hallucine aussi de voir Renault, Peugeot et Citroën sortir cette année pour la première fois des 4x4, alors que les japonnais qui sont sur le marché depuis des lustres font un tabac avec des véhicules hybrides!
On a au-moins 20 ans de retard. C'est à se demander ce que les dirigeants des constructeurs automobiles ont dans le Cibouleau.
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Rebonds
Le mythe d’un pays gréviste
François Doutriaux enseignant en droit privé et consultant juridique indépendant, spécialisé en droit du travail et en droit pénal.
QUOTIDIEN Libération : mercredi 14 novembre 2007
La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003).
Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène n’est donc pas sans intérêt.
Premier élément du mythe, la France serait un pays de grévistes. Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001), l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter. La fonction publique se substitue par ailleurs progressivement aux salariés privés dans le cadre des conflits sociaux. En 1982, 2,3 millions de journées grevées étaient comptabilisées dans le secteur privé, pour 200 000 seulement dans le secteur public. En 2005, 224 000 dans le privé pour 1 million dans le public. La part du public dans les mouvements sociaux est passée de 3 % dans les années 70 à 30 % à la fin des années 80 puis à 60 % à compter du milieu des années 90.
En effet, les principales causes de cet effondrement statistique concernent les salariés du secteur privé. Ainsi de la précarisation des emplois, du chômage, de la désindustrialisation, de la désyndicalisation ou du démantèlement progressif du droit du travail. Un salarié en CDD ou en CNE va-t-il faire grève ? Les restrictions budgétaires successives et l’effritement graduel des avantages spécifiques de la fonction publique, combinés au nombre relativement important des fonctionnaires, expliquent également ce glissement. Enfin, le statut particulier des agents de l’Etat facilite l’exercice du droit de grève, de plus en plus théorique pour de nombreux salariés privés. Dans le secteur privé, les 224 000 journées de grève en 2005 représentent, à l’aune d’une population active de 16 millions de salariés, 0,01 journée par salarié et par an. Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005. La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies. La réalité est donc fort éloignée des phénomènes massifs souvent évoqués.
Second élément du mythe, la France recourrait davantage à la grève que ses voisins. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Ainsi la «flexsécurité», tant vantée par les dirigeants français, semble caractérisée par un niveau de conflictualité nettement plus important. Un paradoxe qui ne semble pas intéresser les défenseurs de son introduction progressive dans notre pays. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques.
Troisième élément du mythe, les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes. Que pouvons-nous en conclure ? Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes.
Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire. De plus, son exercice se heurte à la liberté du travail : aucun gréviste ne peut entraver le droit d’un salarié non gréviste de travailler sans engager sa responsabilité civile et pénale. C’est là le paradoxe fondamental de cette proposition : dans le cas d’une validation par une majorité de salariés, la «dictature» de cette majorité imposerait sa loi sur la minorité qui souhaite travailler. Et ne le pourrait plus ! Nicolas Sarkozy inaugurerait donc la première législation sociale encadrant le droit de grève dans le secteur privé, mais contrevenant simultanément à la liberté de faire grève et à celle de travailler.
La loi du 21 août 2007, relative à la grève dans les transports, ne concerne que le secteur public et se contente pour l’essentiel de reprendre le dispositif de dialogue social préexistant en l’aménageant de gadgets (l’obligation d’un préavis au préavis, dont l’utilité laisse dubitatif). Elle ne prévoit aucune réquisition, n’empêche nullement l’ensemble des salariés d’une entreprise publique de faire grève. Elle ne garantit donc en rien un quelconque service minimum. Un texte pour l’essentiel vide de tout contenu autre que purement proclamatoire, très éloigné des promesses de campagne de notre président. Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens…
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C'est tout Sarko ça : de grandes promesses, beaucoup d'agitation, et finalement des mesures inefficaces voire limites anticonstitutionnelles.Un texte pour l’essentiel vide de tout contenu autre que purement proclamatoire, très éloigné des promesses de campagne de notre président.
Un faiseur de vent au pouvoir, c'est bon pour les voileux.
Tu réclames ou tu la fermes.
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- yabsinthe
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Un faiseur de vent au pouvoir, c'est bon pour les voileux.
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Là, je suis tout à fait d'accord. Je n'ai jamais compris pourquoi les parti écologiste Français se réclamait de gauche. ça dessert énormément la cause de l'écologie, et je leur en veux à fond pour ça.
Mais peut etre tout simplement parce que les premières générations à avoir pris conscience des problèmes écologiste à petite, moyenne ou échelle planétaire sont des gens de gauche, tandis que la droite ni a apparu que depuis qu'on ne peut plus contourner le sujet dans un débat d'idées.
C'est classique de la part de la droite d'utiliser sa tendance libérale pour essayer de s'approprier les évolutions de société portées par les mouvements sociaux et les tendances politiques de gauche. Je pourrais rapidement trouver des posts de Cédric proclamant que les acquis sociaux des 30 dernières années sont essentiellement dues à la droite.
Dans 20 ans, on dira peut etre effectivement que c'est la droite qui a pris les premières mesures significatives, en oubliant qu'elle y a été astreinte par la réalité, tandis que ces sujets écologiques sont portés depuis des décennies par des gens de gauche.
RS800-RS200-Wing
Auparavant, MPS-29er-L4K-RS600-RS500-RS400!
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La droite ne fait qu'un seul geste, elle retourne sa veste toujours du bon coté...
C'est (presque) de Dutronc.
Tu réclames ou tu la fermes.
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A prendre en compte aussi en ce moment pour analyser tout cela, des éléments de politique pure et dures. On aura tous remarqué que Sarko et le gouvernement (cf le rôle de Fillon peut visible mais tellement important) malgré un très large soutien de la population refuse le KO. Il pourrait puisque cette grève n'est pas populaire... C'est l'analyse de l'ami rédac chef de Marianne. Cette analyse me semble juste. Sarko pourrait effectivement jouer le KO mais il ne le fait pas. Ca va lui éviter de passer pour un autoritaire qu'il n'est pas contrairement à ce qu'on pense (ce n'est pas Villepin) et cela garantit toute sa politique d'ouverture et le début de son quinquennat. C'est d'ailleurs ce qui fait que les syndicats aujourd'hui refusent aussi d'aller au chaos quitte à se couper de leur base...
Pour ce qui est de la loi sur la service minimum et la grève. Je rappelle quand même qu'il laisse du temps au partenaires sociaux pour négocier sur ce point... Il ne s'agit en aucun cas de remettre en cause le droit de grève mais bien de rééquilibrer certaines choses. Si le droit de grève est effectivement constitutionnel, le principe de liberté du travail aussi. ET qu'est-ce qui est gênant ce n'est pas la grève, c'est l'entrave. Et ça se justifierait devant le Conseil Constitutionnel. Et le juriste se trompe quand il ose affirmer que le "droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire" (le vote à bulletin secret). Parce que si la grève est un principe constitutionnel, la démocratie l'est également et elle repose sur le vote individuel à bulletin secret... Sarko a donc raison de vouloir aller à l'encontre des pratiques sociales de certains syndicats qui de part leur culture révolutionnaire n'ont pas cette culture de la démocratie représentative, du vote individuel à bulletin secret. Bref au delà de l'applicabilité d'une loi, il faut voir ce qu'elle représente au niveau symbolique et ce qu'elle va amener sur l'évolution de notre culture politique et sociale. De même pour la partie service minimum. Inscrire dans la loi, le principe du service minimum est peut être innaplicable (et encore) mais cela amène justement à faire évoluer les choses sur le long terme... Bref mais c'est normal avec les juristes, il faut aller au dela du texte...
Sur l'écologie, effectivement, ce combat a été en partie porté par des gens de gauche encore que (Dumont le premier candidat écologiste en France n'était pas de gauche). On pourrait parler de Waechter et d'autres qui ont toujours refusé (ils se leuraient d'ailleurs) de politiser la cause écologique. Mais cette dernière a aussi été instrumentalisée et politisée par des gens de gauche pour emerger en politique et faire de la politique. Lors de mes études, j'avais eu un beau sujet "les écologistes et les verts doivent-ils uniquement s'occuper de petites fleurs ?". Le prof était militant de chez les verts... Mais ce ne sont là que des phénomènes classiques. On pourrait aussi parler de toute la tendance sociale démocrate au PS qui a essayé de rompre avec la gauche socialiste tendance révolutionnaire pour emerger et qui a clairement essayé de reprendre à son compte une approche libérale de l'économie politique. C'est donc une connerie de crier au scandale quand la droite ou la gauche reprend à son compte des idées qui ont été portées par l'autre camp quand bien même cet autre camp n'en a pas été à l'origine. C'est d'ailleurs pour cela que beaucoup d'évolution sociétale ont été votées par la droite et beaucoup d'évolution économique par la gauche. La mesure économique la plus libérale qui ait été votée ces trente dernières années est la libéralisation des marchées financiers en France en 1983...
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Pas tout faux... :
Mieux vaut une fille au pair qu'un homme à la mer... (pfff)
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Je n'ai rien de particulier contre les idées de gauche, mais la moitié des français n'y adhèrent pas volontier, et du coup ne sont pas prêts à écouter le parti écologiste.
Quand je vois que l'on interroge Mamerre sur la mise en examen de Chirac, et que jamais il n'est interrogé sur des sujets intéressants, tels que la gestion du pétrole et des matières premières, ça me désole.
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Quand je vois que l'on interroge Mamerre sur la mise en examen de Chirac, et que jamais il n'est interrogé sur des sujets intéressants, tels que la gestion du pétrole et des matières premières, ça me désole.
Parce que sans tomber dans une analyse stratégique, l'écologie a quand même été pour certain un moyen, un outil pour émerger en politique.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Et que certains politiciens ai eu conscience de cette attirance des gens de gauche pour l'écologie de la première heure et en ai profité pour se créer une existence médiatique, je trouve cela plutot normal.
Et si des gens du centre trouve inadmissible qu'il n'y ai pas de vrai tendance écologiste parmis les partis de droite c'est bien la preuve que la droite n'en a eu pendant longtemps que très peu à faire.
Cela m'amène à penser que la différence entre l'émergence de partis écologiques de gauche, l'émergence d'un courant social démocrate libéral plus prononcé, et l'écologie actuelle des partis de droite et de leur politique de communication, c'est bien que dans les deux premiers cas, il s'agit d'un positionnement politique pour suivre la société et répondre aux attentes idéologiques de son ancien électorat, tandis que dans le troisième, c'est de la récupération a postériori.
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- Ben
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www.entreprise-sncf.com/communiq/hoax2.htm
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Exactement, certains se découvrent subitement une ame d'écologiste.
Bin tant mieux. Mieux vaut tard que jamais non ?
C'est pas parce que c'est la gauche qui a mis le doigt sur les problèmes écologiques que la droite n'a pas le droit de s'en soucier.
Et même si certains politiciens utilisent l'écologie comme booster pour leur campagne, c'est plutôt bien, dans la mesure où ils appliquent ces principes après. Si eux ne sont pas vraiment écologistes, mais qu'ils mettent en avant ces éléments, je ne vais pas me plaindre.
Pasque s'il fallait compter sur la bonne volonté uniquement pour sauver notre planète, bin on n'irait pas loin.
Mieux vaut une fille au pair qu'un homme à la mer... (pfff)
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Surtout que depuis que l'on prend conscience de l'influence de l'homme sur son milieu, et que l'on commence à comprendre que les ressources ne sont pas inépuisables, le travail des politiques va passer progressivement d'une gestion de la croissance à une gestion des ressources et de l'environnement.
L'accès à un niveau de vie occidental de plus en plus de gens (ce qui est un bien, au moins du côté humain), l'épuisement des ressources (là, c'est moins cool), etc.. font que l'écologie va devenir obligatoirement une part importante du travail des dirigeants.
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Je l'ai trouvé excellent et convaincant sur la réforme des régimes spéciaux, le dialogue social et le pouvoir d'achat.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- yabsinthe
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tu n'as pas encore digéré les St Jacques ?! ??? :-*. Heureusement, j'avais un seau à proximité de l'ordi... :-X
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C'est plutot le saint Nicolas qu'il ne digère pas........tu n'as pas encore digéré les St Jacques ?! ??? :-*
Lyman N°55055 - 1958
Guépard N°114 - 2012
Site Web: www.tgmp-architectes.fr
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