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Mais j'aime bien les dances hongroise de Brahms

"The limits of control" de Jim Jarmusch

Etant fan de Jarmusch depuis ses premiers film j'étais assez impatient de voir son nouvel Opus. Et bien pas déçu!!!
On retrouve l'univers onirique de Jarmusch souligné par une musique omniprésente et lancinante.

Difficile de résumer le film tant le scénario a finalement peu d'importance. Allez y et laissez vous porter........

Et des choses classiques composées plus récemment comme LA ???

François M. écrit:

Et des choses classiques composées plus récemment comme LA ???

un peu de serieux voyons... Johnny est mourant thumbsup;

YLR écrit:

François M. écrit:

Et des choses classiques composées plus récemment comme LA ???

un peu de serieux voyons... Johnny est mourant thumbsup;

Alors, c'est une très bonne occasion pour changer les meubles: Christophe

L'année 2010 commence pour moi par un énorme navet au cinéma : "plein sud". Un road movie prétentieux sur fond d'homosexualité, de dépression, de suicide et de jeunes paumés.

Heureusement, pour rattraper cela, un tour au rayon BD de la FNAC, outre les effets négatifs sur mon portefeuille, m'a permis cependant de bien terminer ce premier week-end de l'année : dernier album de la série "tramp", ce thriller sur fond de marine marchande dans les années 50. C'est le dernier opus du cycle asiatique et c'est excellent. Après le cycle "Amérique du sud", après le cycle africain, nous sommes cette fois-ci plongés dans l'Indochine des années 50. Ca m'a replongé 9 ans en arrière tout juste, époque bénie de ma vie, fin des études et départ au Vietnam.
Une très bonne série...

Et puis surtout, le retour des "Passagers du vent", série culte de la BD. Bourgeon a osé donné une suite aux aventures d'Isa à travers l'histoire de sa petite fille. L'action se passe en 1862, soit 80 années après la fin du premier cycle et met en scène l'arrière-petite d'Isa. C'est une plongée dans le sud de l'Amérique, de la Lousianne, du Mississipi de la Nouvelle-Orléans, sur fond de guerre de sécession, du problème de l'esclavage etc.
Et on n'est pas déçus ! Bourgeon n'a rien perdu de son style, le souffle qui portait les passagers du vent est toujours aussi puissant. Vivement le 7 pour la sortie du deuxième tome de ce deuxième cycle !

Vu que Cédric a oublié, c'était hier la sortie du dernier Ellroy qui met fin à sa trilogie sur les années 60 US.
Putain 10 ans qu'on attendait !!!!!!!!!!!

Eric Rohmer est décédé aujourd'hui.
Cinéaste intello diront certains, d'une certaine manière idéologue de la nouvelle vague, il a créé une oeuvre finalement mal connue mais complètement atypique. Le bavardage était devenue un art filmé.
Ma nuit chez Maude, le genou de Claire, Pauline à la Plage, Conte d'été, L'anglaise et le duc et enfin le dernier, les amours d'Astrée et de Celadon resteront dans mon panthéon cinématographique.


Et puis ce perceval le gallois et un jeune acteur inconnu à l'époque, Luchini
www.dailymotion.com/video/x27l8v_perceval-le-gallois_shortfilms

Oui, je viens de voir ça.... Très trés triste de cette nouvelle... Dire qu'hier soir on s'était regardé un DVD du premier long métrage de Rohmer "Sous le signe du lion"...

je pense avoir vu tout ses films et nombre d'entre eux sont gravés dans ma mémoire... A ceux que Cedric a cité, je rajouterais "Le rayon vert" et "L'arbre, le Maire et l'architecte"

:_( :_( :_( :_(

J'ai adoré Astrée et Celadon, l'Anglaise et le duc, les contes, Pauline à la plage etc mais celui qui me touche le plus est sans doute "conte d'été". Jamais on n'aura fait de plus beau film sur les amours adolescentes, l'indécision, l'ambiance des vacances. Les déambulations estivales de ce jeune homme sur les chemins douaniers de Dinard à Saint-Malo, sur les bords de la Rance, restent inoubliables. Et puis il y a Amanda Langlet, l'héroine Rohmerienne par excellence...

Je ne connaissais pas bien les films de Rohmer : je n'en ai vu quelques uns, dont le Rayon Vert, Conte d'été... mais c'était il y a vingt ans et je n'en garde pas de souvenirs nets (hormis le Rayon Vert) ! Il va falloir que je me fasse l'intégrale, je crois. C'est con qu'il ne soit pas mort il y a un mois, on aurait eu des promo pour Noël. :-X

Bel hommage de Luccini ce matin sur Inter à propos de Rohmer et du ton de ses films:

"Ça sonne faux, mais ça parle juste..."

Jolie définition...

Thierry écrit:

Bel hommage de Luccini ce matin sur Inter à propos de Rohmer et du ton de ses films:

"Ça sonne faux, mais ça parle juste..."

Jolie définition...

C'est clair que c'est exactement cela.

Bon ce soir je vais Gainsbourg en espérant ne pas être déçu après une telle attente et un tel matraquage publicitaire pour ce film.

thumbsup; thumbsup;

Bon bah un petit peu déçu par ce film.
J'ai aimé le fait que cela soit traité comme un "conte". Cela évite les travers des biopics traditionnels, films qui perdent souvent de leur profondeur et de leur justesse analytique pour se concentrer sur la justesse de l'imitation et si tout va bien sur l'émotion souvent artificielle du coup. Je n'avais pas aimé le film sur Piaf par exemple, a contrario j'avais beaucoup aimé walk the line qui travaillait beaucoup plus la mise en perspective et quittant l'aspect "il était une fois".
Un conte donc qui raconte l'histoire de Gainsbourg à travers ses rencontres avec les femmes qui ont croisé sa vie et qui lui ont inspiré la majorité de son oeuvre. Parti pris qui donne un film un peu décousu comme une série de sketchs ou de séquences qui manquent un peu de lien entre elles, ne montrent pas assez bien l'évolution du personnage de Gainsbour à gainsbar. Au bout du compte on n'en sait pas plus sur Gainsbourg mais on a vu rejoué des scènes que l'on regarde avec autant de plaisir sur le site de l'INA.
Reste quand même des moments jouissifs : Gainsbourg-Greco, Gainsbourg France Gall, Gainsbour BB.
Les acteurs sont bons (du moins bon imitateurs) avec une mention particulière pour Elmosnino qui ne joue pas que sur le registre de l'imitation. Casta est parfaite en BB mais il n'y a rien d'autre que de l'imitation.

Je me suis un peu forcé pour aller voir Océan. D'habitude je n'aime pas trop ce genre de films qui, sous couvert de montrer les merveilles de la nature, ont tendance à tomber dans le discours écologiste, moralisateur et culpabilisant.
Qui plus est, je garde un très mauvais souvenir d'un film documentaire de Besson sur le monde marin avec la musique de Serra... Ennuyeux.

Les films sur l'univers marin sont cependant trop rares pour ne pas aller les voir. Et j'ai vu le monde maritime comme je ne l'avais jamais vu au cinéma, à se demander s'il n'y a pas des trucages partout... Les images sont d'une qualité exceptionnelle (merci l'évolution technologique) et le film comporte peu de moments d'anthropomorphisme. Il y a enfin ce jeu des regards... Les poissons ont des yeux qu'on n'oublie pas.

Bref Perrin 1, Cousteau et Besson 0.

thumbsup;
Jacques Perrin est un bonhomme exceptionnel,
dans ces interview, on sent la passion qui l'anime (anime, animal...)

J'aime bien son discours écolo, il insiste sur le fait que rien n'est perdu,
qu'il faut faire tout son possible pour sauver les espèces qui n'ont pas encore disparu !
Un message très positif sur le repeuplement des baleines...

Je ne peux pas vous retranscrire toute l'interview de France Inter,
mais au moins sa dernière citation, concernant la disparition des espèces animales:
"un monde où il n'y aurait que l'être humain, serait inhumain" !!!

"In the air" avec Georges Clooney et par le réalisateur de Juno. L'histoire d'un mec qui passe sa vie dans les avions pour aller dans tous les états américains pour licencier. Faux semblant, rencontre, engagement, beaucoup de thème pour ce très bon film. Parfait pour passer un bon moment et se détendre !

Cédric F écrit:

"L'histoire d'un mec qui passe sa vie dans les avions pour aller dans tous les états américains pour licencier.

Quel job de rêve ;rolleyes; !!!