Bladerider

Soit le même prix que s'il était fabriqué en Europe non?

~3000E de -

~3000E de -

Quand même... Ils bossent bien pour pas cher ces petits Chinois... :-X :-X :-X

Le Mistress 3 est environ à 11600¤ TTC (dépendant du cours de la livre).

Le Mistress 3 est environ à 11600¤ TTC (dépendant du cours de la livre).

Mouais.... donc en gros l'interet de fabriquer en Chine c'est l'augmentation des marges pour les intermédiaires...

L'économie est pas énorme énorme !
Moi qui me voyait déjà voler...

Mouais....  donc en gros l'interet de fabriquer en Chine c'est l'augmentation des marges pour les intermédiaires... 

A quoi tu croyais? : Tant qu'il n'y a pas de concurence... :-[

Franchement je trouve le prix horriblement cher, le but d'un monotype c'est de faire baissé les couts en fiabilisant le matériel mais la je vois pas l'intérêt d'acheter ce bateau plutot qu'un autre...
Je le voyais 2 fois moins cher, décu...

Je ne sais pas si le but du bladerider est de faire un monotype sur les bases d'un moth, mais dans ce cas, je trouve que ça manquerai d'élégance.
Car si la monotypie réussi à s'installer, cela risque de se faire au détriment de la classe. Un peu comme l'Europe qui a presque tué les moth, ou le tornado qui a rayé de la carte la classe B.
Mais l'Europe et le Tornado étaient choisis par les instances, aucun constructeur ne les ont proclamés monotypes.
Je préfère l'approche de Laser ou de Dart qui ont su faire des monotypes qui étaient fantastiques (en leurs temps!) en apportant une réelle innovation. Qu'apporte le bladerider par rapport à un mistress ou un prowler? Pas même un prix plus faible.
La classe moth est en pleine ébullition. Jamais une classe n'a montré autant d'audace, d'innovation, d'avance sur les autres. Les constructeurs amateurs s'y expriment et montrent une grande créativité, les faibles dimensions du bateau ne grève pas trop les budgets.
Même si je n'y crois pas trop, je trouverai ça dommage de freiner tout ça maintenant.

Je crois surtout que après avoir développé pendant des années certains veulent récupérer le fruit financier de leurs travaux (un peu comme les frères Legaignoux qui ont reussi au dela de leurs espérances).
L'aspect monotypie existe déjà dans le monde du moth (le topper est un moth !!!), et il existe en angleterre le British Moth et en Nouvelle Zélande un NZMoth style scow.
Maintenant, la classe pourrait décider que les foils sont hors jauge et le moth monotype serait le hungry tiger.

A savoir si la vague chinoise va déferler sur le monde, je pense que le moth à foils reste un joujou pour grand enfants gatés ou qui ne font que ça.

Pour mémoire l'equivalent en multicoque existe (le trifoiler de hobie cat ) et nous n'en voyons pas vraiment tout les jours.


La voile légére tradi (archimedien) ou moderne(planant) à encore de beaux jours devant la voile survolante(foils)

Eric

A quoi tu croyais?  :
Tant qu'il n'y a pas de concurence...  :-[

Oh moi je crois à rien.....

Je crois simplement que l'argument de la délocalisation chinoise est d'une manière générale une fumisterie pour exalté du libéralisme....

Je ne sais pas si le but du bladerider est de faire un monotype sur les bases d'un moth, mais dans ce cas, je trouve que ça manquerai d'élégance.
Car si la monotypie réussi à s'installer, cela risque de se faire au détriment de la classe. Un peu comme l'Europe qui a presque tué les moth, ou le tornado qui a rayé de la carte la classe B.
Mais l'Europe et le Tornado étaient choisis par les instances, aucun constructeur ne les ont proclamés monotypes.
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La classe moth est en pleine ébullition. Jamais une classe n'a montré autant d'audace, d'innovation, d'avance sur les autres. Les constructeurs amateurs s'y expriment et montrent une grande créativité, les faibles dimensions du bateau ne grève pas trop les budgets.
Même si je n'y crois pas trop, je trouverai ça dommage de freiner tout ça maintenant.

Il y a un très bel article sur le forum des mothistes anglais qui montre beaucoup de pragmatisme et de positivisme. L'idée est que c'est une excellente idée pour la voile, pour KA et pour les Moth. La raison:
* si tu achètes un Bladerider, tu peux courir avec les Moth. Si la classe se développe, tu pourras courir avec les Moth ou avec les monotypes. Ensuite, en fonction de tes préférences, tu gardes ton Blade en monotypie ou tu le revends à un "monotypiste" avec moins de décote qu'un proto pour refaire un Moth. Mais dans les gens qui achèteront pour la monotypie, il y en a forcèment qui flasheront sur le Moth et resteront dans la classe.
* pour KA, ils surfent sur la vague des foils et ne prennent que peu de risques. Dans le pire des cas, ils en vendront peu mais sûrement suffisament pour rentrer dans leur frais. Dans le meilleur des cas, ça décolle et c'est le jackpot.
* pour la voile car c'est la première mise sur le marché d'un monotype à foils et le début d'une nouvelle ère.

Pour complèter la description du post, la personne qui l'écrivait avait l'air de trouver que c'était une bonne chose que des développement du Moth soient transcrits dans une monotypie plus ou moins proche de l'état de l'art du Moth. Et félicitait chaudement KA pour cet excellent coup marketing...

Les anglais ne discutent pas de l'intérêt de la construction en Chine même si je pense qu'à moins d'être sûr de continuer à innover bien plus vite que les chinois (peu probable), transférer tous les savoirs et les savoir-faire uniquement par cupidité finira par poser des problèmes à nos économies.

Je ne pense pas que le développement de ce monotype sur foil concurrence trop la classe des Moth inter pour plusieurs raisons :
Historiquement, certains monotypes issus des moths et "compatibles" (le plus connu est le Moth Europe) n'ont jamais remis en question les Moth Inter.
Ce monotype permet de courir avec les Moth Inter.
Il vaut mieux que ce soit la classe des Moth Inter qui d'une certaine manière gère le développement d'un monotype sur foil dans ce genre, plutôt qu'un gros constructeur qui si le développement des bateaux sur foils se poursuit, rentrerait forcément dans le jeu.
Il y aura toujours des gens pour chercher à améliorer les Moth Inter et effectivement cela attirera sans doute de nouvelles personnes sur ce support.
Rohan Veal se bât pour qu'il y ait un jour un dériveur sur foil au JO. Et il ne faut pas se tromper. Les futurs bateaux des JO seront tous des monotypes...

Rohan Veal se bât pour qu'il y ait un jour un dériveur sur foil au JO. Et il ne faut pas se tromper. Les futurs bateaux des JO seront tous des monotypes...

Ce qui suffit, à mon sens, à justifier le Bladerider ! Mais s'il ne passe pas en 2012 à Londres, j'ai peur que notre ami Rohan se fasse des cheveux blancs avant de voir se concrétiser son ambition. Dites-moi si je me trompe, mais ce n'est pas à Sydney qu'est apparu le forty en tant que dériveur olympique open ? Ce n'était pas vraiment un hasard...

Fréd.

Je ne suis pas contre la monotypie, je regrette la façon dont ça se ferait si le bladerider va aux JO. J'idéalise peut-être un peu trop, mais j'aurais préféré que les constructeurs actuels de moth et KA sails se mettent d'accord pour définir et produire le monotype, quitte à garder leur propres productions à-côté. Un peu à la manière dont Mystère, Bimare et quelques-autres s'étaient associés pour le projet (loupé) de catamaran olympique en 2000.
KA ne produit pas de bateaux. Pourquoi ne pas avoir sous-traité à FullForce pour l'Europe et Fastacraft pour les restes du monde?
C'est vrai qu'en affaire, il n'y a pas de cadeaux, mais ça aurait été plus sympa comme démarche.

C'est vrai qu'en affaire, il n'y a pas de cadeaux, mais ça aurait été plus sympa comme démarche.

Je crois que tu as tout dis : la démarche du choix des "supports" aux JO n'a absolument rien de sympa !!!

Fréd.

J'aime bien ce débat. Plein de sagesse et de provocations, comme la grande majorité de ce que je lis sur ces pages.
Pour ma part, je me fous pas mal que Amac et Rohan tirent des bénéfices des risques qu'ils prennent et du travail qu'ils font. Au contraire, je dis chapeau pour la qualité de réalisation, et l'ouverture qu'ils offrent à ceux qui ont envie de voler.
En vue des réactions qui suivent chaque article dans la presse mondiale, cette nouvelle génération de bateau attire le regard de manière très forte. Combien de nous au lac de Ders ne se sont pas dit que Nicolas et Christian avaient sauté un pas en avant, et qu'un jour on allait les suivre ? Combien n'ont pas rêvé devant ce clip vidéo de cette navigation d'une légèreté remarquable ?
Il n'y a que deux chantiers microscopiques au monde qui produisaient ces bateaux jusque là. Il ne faut pas être Enarque pour comprendre que la demande est potentiellement plus importante que l'offre, même si nous sommes toujours dans une période d'observation et donc d'hésitation.
Là, avec la Bladerideuse (c'est toujour une bateau que je sache), arrive le premier produit industriel sur ce nouveau marché. Le premier produit issue d'essais et de quelques générations de prototypes. Donc le premier qui fonctionne. La clé est là. Nous ne sommes plus devant un bricolage de bouts de ficelle et de tiges mal ajustées qui demande toute la compréhension et capacité de modification que les Mothistes actuels doivent excercer pour voler, mais un produit qui se monte facilement, et qui marche de suite.
On a déjà vu ça avec l'histoire des trains, des voitures, des avions et j'en passe. On a déjà vu ça avec les Cherubs, 14 pieds et 18 pieds qui ont donné naissance aux Forty, Laser X000, la gamme RS, etc. C'est très logique, et je trouve très souhaitable de voir la même chose sur foils, et le coup de génie pour moi, c'est d'avoir gardé la jauge Moth comme base pour ne pas tuer cette longue et merveilleuse histoire.
Si la voile de 9m marche bien pour des gabarits différents, on peut l'adopter pour le Moth. Si ce n'est pas utile, alors personne va l'acheter.
J'ai hâte de voir les bateaux au Danemark, et d'en essayer une (d'accord, je le fais plus) un. Hors de porté pour mon budget, mais je pense en voir en France avant bien longtemps.

Il est peut être encore un peu tôt pour proposer une foileuse au JO, le snipe est tout de même beaucoup plus répandu, non?

OK, je sors. angel4;

une foileuse

Ah, toi François. Tu sais parler aux dames !

J'aime bien ce débat. Plein de sagesse et de provocations, comme la grande majorité de ce que je lis sur ces pages.
Pour ma part, je me fous pas mal que Amac et Rohan tirent des bénéfices des risques qu'ils prennent et du travail qu'ils font. Au contraire, je dis chapeau pour la qualité de réalisation, et l'ouverture qu'ils offrent à ceux qui ont envie de voler.
En vue des réactions qui suivent chaque article dans la presse mondiale, cette nouvelle génération de bateau attire le regard de manière très forte. Combien de nous au lac de Ders ne se sont pas dit que Nicolas et Christian avaient sauté un pas en avant, et qu'un jour on allait les suivre ? Combien n'ont pas rêvé devant ce clip vidéo de cette navigation d'une légèreté remarquable ?
Il n'y a que deux chantiers microscopiques au monde qui produisaient ces bateaux jusque là. Il ne faut pas être Enarque pour comprendre que la demande est potentiellement plus importante que l'offre, même si nous sommes toujours dans une période d'observation et donc d'hésitation.
Là, avec la Bladerideuse (c'est toujour une bateau que je sache), arrive le premier produit industriel sur ce nouveau marché. Le premier produit issue d'essais et de quelques générations de prototypes. Donc le premier qui fonctionne. La clé est là. Nous ne sommes plus devant un bricolage de bouts de ficelle et de tiges mal ajustées qui demande toute la compréhension et capacité de modification que les Mothistes actuels doivent excercer pour voler, mais un produit qui se monte facilement, et qui marche de suite.
On a déjà vu ça avec l'histoire des trains, des voitures, des avions et j'en passe. On a déjà vu ça avec les Cherubs, 14 pieds et 18 pieds qui ont donné naissance aux Forty, Laser X000, la gamme RS, etc. C'est très logique, et je trouve très souhaitable de voir la même chose sur foils, et le coup de génie pour moi, c'est d'avoir gardé la jauge Moth comme base pour ne pas tuer cette longue et merveilleuse histoire.
Si la voile de 9m marche bien pour des gabarits différents, on peut l'adopter pour le Moth. Si ce n'est pas utile, alors personne va l'acheter.

voilà un discours digne d'un président
plein de sagesse
David, on t'adore :-*

Comme prévu le Bladerider était au Danemark pour les championnats du monde de Moth.

Quel est l'accueil qui lui a était fait ?
Des essais ont-il pu être proposés.

Quels sont les retours.

Photo KA Sails