La première fois...sur un skiff !

Après l'achat d'un laser 5000 d'occase, sans avoir jamais mis les les pieds sur un skiff, et sans personne pour nous conseiller, (le lac de Pareloup est axé 505 et catas),nous nous sommes lancés avec mon fils, dans un vent de force 3 environ (moutons sur les cretes, vagues 50 cms).rassurés mais tout juste, après avoir vu les photos traditionnelles à fond sous spi et lu les divers commentaires de navigation sur le site....
lors de la première sortie 1heure environ, nous avons eu quelques difficultés à virer de bord avec quelques marches arrière et deux dessalages, avant de trouver (à peu près) le bon timing des opérations. De plus je ne me suis pas mis au trapèze car je n'étais pas à l'aise et n'arrivais pas à trouver la bonne position. On est rentré cassé et morts de soif.
La deuxième sortie par un vent identique nous a permis de naviguer pendant deux heures dans des conditions idéales à deux au trapèze, virements de bord à peu près corrects mais difficiles, quelques frayeurs, deux dessalages, mais nous n'avons pas sorti le spi à chaque jour suffit sa peine.....
Le spi a été établi pour la première fois à la troisième sortie, par un vent plus faible avec de belles sensation à deux au trapèze en loffant un peu et sans dessaler.
aujourd'hui on doit etre à la cinq ou sixième sortie, bien qu'en pleine phase d'apprentissage du bateau et de ses réactions on se fait vraiment plaisir avec beaucoup de glisse et de planning.
Nos soucis aujourd'hui, empannage et affalage du spi. Si quelqu'un a des conseils à donner , on est preneur...

Nos soucis aujourd'hui, empannage et affalage du spi. Si quelqu'un a des conseils à donner , on est preneur...

Pour l'affalage: effectuer un empannage, mais sans passer le spi qui se retrouve du coup au vent, à portée de mains de l'équipier qui saisit le point d'écoute, largue le bout de tangon, ramène toute la bordure du spi, puis largue la drisse et affale le spi dans le sac.... Y a plus qu'à refermer le sac et repartir au trapèze !!!

Apres presque plus de 25 ans sur tout ce qui a pu se faire dans le monde de planche, (de la windsurfer avec wishbone en teck à l'exocet de Vague), retour au deriveur pour mettre toute la famille à la voile. Pas trop envie d'aller me promener assis sur le caisson d'un 470 Morin des années 70, en priant pour que rien ne pêt si le vent monte.

En fin janvier 2005, je suis allé chercher un Iso pres de Londres.
Debut mai premiere sortie à Wissant. Apres une journée a essayer de regréer l'engin. Soleil, petit nord-est F2. 2 bords avec un retour rapide car je n'arrive pas à verouillé le safran. Le bateau prend aussi beaucoup l'eau par l'étrave qui avait été mal réparé.

Apres réparation de l'étrave, la deuxieme sortie plus beaucoup plus mouvementée. F4/5, des vagues (Wissant), deux déssalages dont un a contre..., c'est plutot vif l'Iso...

3 semaines sur le lac de Serre Ponson pour apprendre à controler la bête. Pour travailler la vitesse de réaction de l'équipage, rien de mieux qu'un lac de montages aux risées imprévisibles.

25 sorties et presque autant dessallages plus tard, on commence à pousser un peu la bête, enfin tant le ***** de safran Topper n'explose pas. Casting explosé début Aout, et maintenant femelot arraché (sans doute la conséquence du premier probleme).

l'Iso s'est révélé un bon outil pour former des équipiers (ma femme et mes enfants de 12, 14 et 16 ans, qui n'avait jamais navigué), par contre c'est pas le support idéal pour apprendre à barrer....

J'ai aussi un probleme avec le poids de l'équipage, entre 130 et 150 Kg ca devrait le faire mais il est mal réparti (90 au rappel + 40/60 au trapeze). Des que ca monte, on rêve d'un second trap...

Mes premières fois en skiff. Tout d'abord il y a un an sur, ou plutôt autour d'un skippy1. Il m'a fallu deux autres essais pour naviguer correctement.

Et ma deuxième première fois, ce week-end sur MON Mistress 3 à foil!

Je suis allé le chercher chez Linton, et il m'avait organisé une navigation avec Alex adam. Je suis parti tout d'abord seul sur l'eau. Le vent était léger (force 2). Premier contact avec le mistress. Le bateau est beaucoup mieux optimisé que le skippy. Tout est à sa place, intelligemment agencé. Il n'y a aucun impression de fouillis.
Mise à l'eau, je redresse le bateau pour partir. C'est plutôt plus facile que sur le skippy, malgré l'absence de flottabilité dans les ailes (Linton n'en n'avait plus). Je navigue une heure en mode low-rider à mon grand désespoir - pas assez de vent. Le bateau est incroyablement léger et précis à la barre.
Je rentre, et Linton donne un tour de vis sur le système de réglage du foil pour augmenter la portance. Il me dit d'arrêter de pomper comme ça, et de barrer plus en finesse. Alex part devant moi.
Je refais un ou deux bords, et, miracle, le bateau monte sur ses foils! L'accélération est brutale, et je dois border d'un coup pour ne pas perdre de portance. Le bateau continue d'accélérer, et je ressens le système de correction d'altitude qui rentre en jeu. C'est drôle, le bateau secoue, en montant et descendant rapidement avec une amplitude de 2/3 cm. Le moindre coup de barre se traduit par un réaction très vive.
Je m'attendais à un vol planné tout en douceur, comme celui d'un goeland. Cela ressemble plutôt à celui d'une hirondelle, ultra rapide et incisif.
C'est un plaisir terrible. J'ai des frissons dans le dos.
C'est une vrai machine à vent. Il doit y avoir 8 noeuds de vent, et je m'en prends au moins 15 dans la figure.
Conciencieusement, je fais contre-giter le bateau, je me mets au rappel. QU'EST-CE QUE C'EST CE TRUC? Mes pieds se retrouvent à 20 cm au-dessus du trampoline glissant et j'ai la tête en bas. C'est hyper impressionnant et physique! Rien à voir avec le skippy. Comment ils font ça, les autres? Bon, on se calme, on verra ça après. Je garde la contre-gîte, mais je reste assis.
Je vire, et je ne vois plus d'où je suis parti. J'ai parcouru une distance de dingue sans m'en appercevoir. Sans jamais retomber ni sauter hors de l'eau.
En tout, j'aurais réussi à monter 5 fois sur foils sans jamais dessaler ni me crasher. Le bateau est hyper bien conçu et réglé - merci Linton.
Au retour à terre, je suis surpris d'avoir navigué 4 heures.
Je remonte le bateau sur la cale, et je dois m'allonger pour évacuer la tension et la fatigue. J'ai hâte de recommencer.
Finalement, j'ai assez peu vu Alex naviguer. On se choppait les risées alternativement, et du coup les écarts de vitesses étaient trop importants pour que l'on soit ensemble. En mode low-rider, les vitesses étaient similaires, mais j'ai pas mal d'expérience de ce côté.
Par contre, je crois que j'aurais du mal à tenir physiquement au près sur foil.

moi ma premiere fois en skiff c'etait en 2008 :

C'est un plaisir terrible. J'ai des frissons dans le dos.
C'est une vrai machine à vent. Il doit y avoir 8 noeuds de vent, et je m'en prends au moins 15 dans la figure.

Super PYC! wav; 1 de plus dans la bande!

Les régates vont vraiment devenir intéressantes ... et mon bateau va commencé à devenir très old fashion grommit;
Tu viens à Granville et Hourtin?

Merci, Nico.
J'ai hâte de te rencontrer sur l'eau.
Hourtin c'est sûr que non, et pour Grandville il faut que je m'arrange avec le Boss.

C'est super ça. Un bateau de plus.

De ce que nous avions pu voir au Der, les Mistress sont magnifiques, bien faits et vu "l'évidence" de tout ce qu'il y a dessus, certainement très bien pensés. En plus, ce qui ne gâche rien, Linton est sympa.

En tout cas, félicitation et lot of fun !!!!

Reste plus qu'à trouver un moyen de tous naviguer ensemble. Au Der ?

bonjour,
est ce que c'est trop indiscret de demander combien coute un moth foiler neuf comme celui acheté par pyc...?

Si mes souvenirs sont bons, un bateau de chez Linton doit coûter dans les 11000 euros.
Un peu moins cher (sans frais de transport) pour un bateau australien (Prowler) ou pour un Bladerider. Au final, tous les prix sont proches...

et quel est le moth foiler que vous recommanderiez?

et quel est le moth foiler que vous recommanderiez?

Difficile à dire... Au niveau des coques, je ne pense pas que ça joue beaucoup. Disons que les deux premiers (Simon and Rohan) ont des Prowler et que le troisième a un Mistress de la génération d'avant, puis viennent les Mistress récent et autres Hungry Tiger. Au niveau des foils, je dirai léger avantage des australiens dont la taille plus grande leur permet de mieux remonter au vent mais les freine un peu à la descente. Mais ils perdraient moins qu'ils ne gagnent... Au niveau du gréement, c'est le même...

Le problème, c'est que le comparaison est rendue difficile car les meilleurs ont choisi une monture mais ils sont quand même meilleurs... Donc les Mistress sont derrières mais c'est aussi en partie parce que leurs skippers ne sont pas au top. Et les Prowler devant car leurs skippers sont bons. Le jeux des prévisions est rendu plus compliqué par l'apparition du Bladerider (que personne ne connait) !

Au final, le prix sera le critère déterminant (la date de livraison possible peut-être discriminante aussi). La relation avec le constructeur peut avoir une importance si on veut des customisations ou des choses spéciales... Exemple, Linton livre des bateaux non-finis (il m'avait proposé deux demis-coques à assembler).

il m'avait proposé deux demis-coques à assembler

T'es sûr que c'était pas pour accrocher au mur du salon... ???

Fréd.

que pensez vous d'acheter un bateau d'occase ? Y a t'il des précautions a prendre? Ou des "modèles plus approprié pour un "débutant"?

En fait je m'intéresse à en acheter un en complément à mon 800, mais je crains de passer tous wwek-end à faire de la fibre plus que de navigué....

Est-ce que ces machines de guerres sont fiables?

Euh les Mothistes, si vous pouviez éviter de polluer tous les sujets
Surtout que les sujets sur le Moth ne sont pas ce qui manque

C'est pas moi qui ait commencé

Juste pour répondre à la question d'avant...

Un bateau d'occasion ne pose aucun problème en particulier. C'est comme un autre, à vérifier de partout... À moins d'avoir un budget ridicule, évite les bateaux trop anciens à moins de souhaiter bricoler... De toute manière, avec des foils, ce sont des bateaux récents. Si tu veux être sûr de la qualité, choisi un bateau construit par un "chantier".

Au niveau de la solidité, un bateau amateur n'apporte aucune garantie. Ça dépend de la qualité de la fabrication amateur. Ça va varier de solide à pourri j'imagine... Pour ce que j'ai pu en voir au Der, un bateau construit par un professionnel est léger, très léger mais la construction est suffisament maitrisée pour garantir une bonne fiabilité. Le Mistress 3 m'avait vraiment impressionné ! Hormis l'évolution du bateau pour suivre les progrès, je ne pense pas qu'il y aura plus de bricolage que ton RS800.

David, si tu veux essayer un moth construit en Australie, j'ai un plan a Versoix. Bateau neuf a foil

Cela dit, Thomas l'a pete a la premiere sortie :-X

David, si tu veux essayer un moth construit en Australie, j'ai un plan a Versoix. Bateau neuf a foil

Désolé du temps de réponse mais la semaine passé je suis partis à Zagreb et là-bas le wifi dans les hôtels, il ne connaissent pas...

A fond !!! Ton plan d'essai d'un moth à foil m'intéresse !!!!

Ou ? qui ? quand ?

Encore plus près pour toi: Triestre le week end prochain.
Lors de la Barcolana, 3 foilers seront mis à dispo de ceux qui veulent essayer.
Contacte piero par mail et réserve ta place.
piero@anzellotti.it
ZE bon plan !!!! O0

Heu ... Trieste c'est "legerement" plus loin que Versoix pour nous