flotteur tête de mât

[/quote]Alain, le seul skiffeur qui resale son bateau debout sur le safran [/quote]

Ya une autre technique???

Oui, abandonner le navire et rentrer à la nage

Lino328 wrote:

Rémi wrote: Alain, le seul skiffeur qui resale son bateau debout sur le safran

Ya une autre technique???

Pas très observateur Lino

Généralement on monte sur la dérive , mais la photo a un joli effet d'optique, on dirait qu'Alain est sur le safran

Yabsinthe wrote:

Rémi P wrote:
Sinon, désolé pour la digression, mais je voulais par là mentionner que la flottaison de tête de mat n'est pas une panacée

Du fond de sa tombe, ton maitre Marcel n'est pas tout à fait de cet avis.

A la Baule, il n'hesitait pas à greer un gilet en tete de mat, pour sauver ce dernier et continuer d'enrouler les bouées, plutot que de commander un nouveau Proctor au 1er dessalage venu.

Sur un plan d'eau clapoteux et parsemé de hauts-fonds, c''est juste une question de bon sens.

Absolument, j'espère avoir hérité d'un petit peu de son sens marin (du moins c'est lui qui le disait ).

A Agde l'année dernière avec une houle marteau-pilon, (et un comité qui mouille sur le plateau, par 5m de fond pour économiser les "petits bras" du mouilleur ;rolleyes; ), on a été 4 bateaux à flinguer notre mat, à la bouée sous le vent.

Du coup à Sanguinet, non seulement mon nouveau mat était tuné anti-entrées d'eau, mais j'avais la frite (de piscine) en tête.
Mais alors qu'en 5O5, le cubi, ou gilet fonctionne parfaitement, il semble qu'avec nos très grandes voiles lattées, le phénomène ancre flottante est amplifié.
D'où ma remarque, sur le bon sens, mais parfois insuffisance de la flottaison en tête.

Du coup :
> Si l'équipier (ou le barreur), tombe au vent (extérieur coque), le mieux est de nager vers l'étrave pour faire pivoter le bateau face au vent.
> Si l'équipier tombe sous le vent, dans le bateau (comme GG sur la photo), alors le mieux est d'aller soutenir le mat, en tête, pour l’empêcher de couler (la solution mentionnée par Ben) thumbsup;
D'ailleurs dans ce cas, lorsque le gréement remonte, il peut l'accompagner en se rapprochant de la coque, et se faire "scooper" (ramasser en cuillère, et se retrouver à bord), par l'aile qui remonte.

Rémi P wrote: le mieux est de nager vers l'étrave pour faire pivoter le bateau face au vent

On oublie souvent ce principe élémentaire pour pas qu'il reparte au tas, et faire la machine à laver ...
Pour le faire pivoter, et je suis certain d'être pas le seul, je décolle le mât de l'eau - étant debout sur la dérive, l'autre barbotant - et ça finit toujours par pivoter, et ensuite on ramasse au passage le baigneur et ça repart direct

NB: quand on se croute le mât au vent, ya des skiffers qui pratiquent le ressalage breton, ou les coques sont trop large ?

[/quote]

Pas très observateur Lino

[/quote]

C'est le moins que l'on puisse dire...!!! Si j'arrêtais de tout lire en diagonale aussi...

Et es tu sur que ca ne vient pas des echelles et des trampo filets du b14 qui accentuent la tendance à faire chapeau par grand vent ?

Le mat sous le vent, debout sur la dérive, j’ai du mal à soulever le mat de l’eau pour qu’il pivote. Peut-être que j’ai pas la bonne position, mais 65kg tout mouillé ça aide pas.
J’ai vu qu’on pouvait prendre la position de la danseuse classique (un comble pour un marin pur et dur !) : un pied à la base de la dérive, une main sur la liston et le pied et la main qui reste en arrière façon Poclain.
Y’en a qui ont adopté cette méthode pour augmenter le couple de basculement ? sinon, Alain sur son 49er a un bout de resalage, es ce que je peux pas en adapter un sur mon RS500 ? accrocher ou ? quelle longueur ?
Je pensais a la base du mat, une longueur de 3m avec des nœuds pour augmenter le grip, a balancer par-dessus la coque par celui qui barbote entre la bôme et la coque. Heu, c’est histoire se s’économiser sur nos débuts un peu humide, ensuite ce ne sera peut-être plus nécessaire.

Sur le forty Alain ne tire pas sur un bout de ressalage mais sur les bouts de HB et C qui font un retour sous les ailes.
Je pense qu'il est faisable de mettre un bout de ressalage sous le liston du RS500. Je laisse aux specialistes presenter les solutions adapatées pour bient fixer ce bout

jeanG wrote: NB: quand on se croute le mât au vent, ya des skiffers qui pratiquent le ressalage breton, ou les coques sont trop large ?

C'est quoi le ressalage breton ?

sur la doc du 500, ils parlent de se servir de l'ecoute de spi pour s'aider.
mais je comprend pas, si je tire sur l'ecoute de spi, je vais sortir le spi de sa chaussette, je ne serai pas plus avancé ???

pj47000 wrote:

jeanG wrote: NB: quand on se croute le mât au vent, ya des skiffers qui pratiquent le ressalage breton, ou les coques sont trop large ?

C'est quoi le ressalage breton ?

Le ressalage breton, peut être que certain me contrediront mais il m'a été expliqué ainsi, c'est choper le liston dans l'eau lorsque la GV est sur le point de reprendre le vent et faire la machine à laver. Vu que l'on a dessalé à la contre-gîte, le bateau se recouche - cette fois mât sous le vent. En ayant maintenu le liston dans l'eau, on est passé sous l'eau tracté par le monocoque et [strike]on est en position pour le ressaler une bonne fois pour toute[/strike] et normalement c'est bon ressalage reussi (modif d'après post de anonyme).

La position est de finir de ressaler en tirant sur la dérive, mais étant dans la flotte. Peut-être un croquis s'impose, mais pas envie de faire un truc dégueux sous paint

J'ai pratiqué des rares fois en laser, et ça fait son petit effet quand la sécu arrive pour [strike]se moquer[/strike] aider

NB: en y repensant sur un RS 600, 700, Musto, vu la faible largeur du flotteur, ça doit le faire.

La fin du ressalage est fortement aidé par les conditions musclées - sinon on dessale pas à la contre-gîte, ou pas ???

NicodeLyon wrote: sur la doc du 500, ils parlent de se servir de l'ecoute de spi pour s'aider.
mais je comprend pas, si je tire sur l'ecoute de spi, je vais sortir le spi de sa chaussette, je ne serai pas plus avancé ???

Il faut faire une boucle autour de la poulie de spi et ça marche bien.

pour le ressalage breton il s'agit au moment ou on ressale le bateau mât au vent et qu'il y a plus de 10/12 nds de vent de passer sous le bateau en même temps que la dérive et récupéré le liston au vent avant que le bateau ne redessale.

En laser ca passe tout seul en 700 avec la surface de toile j'ai essayer et au delà de 10 nds de vent le bateau redessale malgré mes 94 kgs.

petit retour d'expérience suite a la nav de samedi : enfin un rayon de soleil et un peu de vent (6/10) a Paladru pour sortir le RS500, quelques bords au trap bien sympa malgré le vent peu régulier .... et premiers essai de spi ... une bonne risée comme il y en a sur les lacs, et nous v'la Franck et moi a barboter. Mais "Mr 10 litres" comme m'appel Benoit F. avait pensé a accrocher en haut de la GV un cubi de ... 10 litres (que j'avais été quémander au resto d'a coté). Ah, c'est le pied, on peu faire quatre fois le tour du bateau sans que celui ci fasse chapeau, c'est quand même beaucoup plus confortable pour les bleus que nous sommes. deuxième essai, se servir de l'écoute de spi comme bout de redressage (merci YvesC pour les explications) : Je monte sur la dérive, fait une boucle avec l'écoute de spi autour de la poulie de spi, tire sur l'écoute, ça tient bien et facile pour redresser le bateau. quel pied, je suis plus en confiance pour sortir tout seul. thumbsup;

un mois plus tard, après 4 sorties et quelques dessalages, le support de girouette a eu raison du cubi de 10l (enfin 15l apres mesure).
Ma nouvelle solution est un sac etanche de 15l de chez Decath rempli de bulles XL d'emballage. Le sac et noir et transparent, plutot discret et a une valve.
La valve, c'est plutot bien pour enlever l'eau qui rentre tout de meme un peu. Oui, l'étancheité des sacs a ses limites Hein Alex

C'est le sac polochon de 12l gris avec des numéros plus clair à 15€ ?
Sac Decathlon

Non, c'est celui la :http://www.decathlon.fr/sac-a-vide-dair-douche-id_8132236.html
L'autre a le fond orange et est plus petit.
mais il fait aussi 15€. et puis le soir, on peut prendre la douche avec l'eau des dessalages

NicodeLyon wrote: un mois plus tard, après 4 sorties et quelques dessalages, le support de girouette a eu raison du cubi de 10l (enfin 15l apres mesure).
Ma nouvelle solution est un sac etanche de 15l de chez Decath rempli de bulles XL d'emballage. Le sac et noir et transparent, plutot discret et a une valve.
La valve, c'est plutot bien pour enlever l'eau qui rentre tout de meme un peu. Oui, l'étancheité des sacs a ses limites Hein Alex

Si t'avais pas eu de cubi ça ferait longtemps que t'aurais plus eu de support de girouette ;evil;