Culture, cinéma, expo, théâtre, musique, littérature...

Les Ch'tis : je suis assez d'accord avec la critique de Thierry. Le succès est de toutes les manières phénoménal ! On connaissait les films comiques "ethniques", les films comiques sur les orientations sexuelles, ce film est sans doute l'une des premières comédies régionalistes.

L'exposition Louise Bourgeois à Beaubourg. Figure majeure de l'art contemporain, Beaubourg ouvre ses portes à Louise Bourgeois. L'exposition rassemble plus de 200 oeuvres de cette artiste qui est aujourd'hui portée aux nues. Je m'attendais à plus dérangeant étant donnée la réputation sulfureuse de Louise Bourgeois. A voir quand même !

Faut pas bouder son plaisir, les Ch-tis, j'ai aimé.
J'ai rigolé un bon coup et on était nombreux dans ce cas.
Un succès avéré donc.

Comble du snobisme, nous sommes allés voir le film des Ch'tis à Calais le we dernier.
Car c'était sur le chemin entre la rochelle et un certain B14

Eh ben voir ce film dans ce pays est assez sympa.
A certains moments, la salle riait aux éclats sans qu'on ne comprenne pourquoi....
A quand un film sur le marais poitevin :

Ca faisait longtemps que je n'avais pas ri au cinema comme ca ... c'est pas du brun!

Toujours pas réchauffé du Der, je passe mes soirées sous la couette à regarder des DVD :

pèle mêle, j'ai ainsi regardé :

"La mécanique des femmes" un film tiré du roman de Calaferte. Je n'ai pas compris grand chose...

"La femme de Gilles" avec Devos, Cornillac et Laura Smet. Un très bon film servi par des acteurs parfaits sur le thème du triangle amoureux.

"mon trésor", un joli film israélien primé à Cannes en 2004 racontant l'histoire d'une mère et sa fille dans un univers de prostitution.

"Rois et Reine" : revu avec plaisir ce film qui vieillit vraiment très bien.

Et j'ai terminé hier soir par :

"Sexe très opposés" une sympathique comédie sur les rapports amoureux. Sans prétention mais divertissant.

et par,
Graffiti party, un film culte sur le surf. l'histoire de trois surfeurs californiens que l'on suit des années 60 jusqu'au au big wednesday de 1974. Du mode de vie californien des années 60 jusqu'aux année 70 en passant par la guerre du vietnam, ce film réalisé par John Milius (scénariste de Apocalypse now) est considéré comme l'un des plus grands films sur l'esprit surf. Pour l'anecdote d'ailleurs, il y a un plan dans Apocalypse now où on voit un américain partir au Vietnam avec sa planche de surf.
Ce film démontre à quel point on peut parler de culture surf et à quel point on ne pourra jamais parler de culture voile.

Toujours dans ma boulimie cinématographique, je viens de voir "il y a longtemps que je t'aime" de Claudel. premier film de ce romancier et belle réussite sur un sujet difficile. Kristin Scott Thomas est excellente tout comme Elsa zilberstein. Juste une fausse note, la musique de Jean-Louis Aubert. :-X Et pire encore, il reprend lamentablement une chanson de Barbara dans le générique ce qui a pour conséquence de nous faire quitter la salle rapidement alors qu'on est un peu cloué à la fin de ce film émouvant.

Deux film ce WE

"Les toilettes du Pape"
A Melo, petite ville uruguayenne à la frontière brésilienne qui survit essentiellement de la contrebande, on annonce la visite du pape Jean-Paul II.
Beto, un contrebandier (le seul moyen de subsistance dans cette région) veut construire des toilettes publiques où les pèlerins pourront venir se soulager.
Bon c'est pas grandiose et assez convenu dans le genre drame social....

"J'ai toujours rêvé d'être un gangster" de Samuel Benchetrit
Un film à sketch tourné en noir et blanc, avec une mise en scène très soignée
C'est totalement jubilatoire et surréaliste...
4 histoires donc qui s'entremêlent:
Un braqueur pitoyable et sans arme (Edouard Baer) dont la victime, (Anna Mouglalis) la serveuse d'une cafétaria improbable est elle-même une braqueuse, armée.

Puis deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire.

Deux chanteurs (Baschung et Arno, absolument géniaux) qui parlent d'un tube volé.

Cinq septuagénaires (Dont Venantino Venantini le porte flingue des Tontons Flingueurs!!) qui se retrouvent pour un dernier coup...

C'est drôle et subtil, un vrai régal!!!

Sans arme, ni violence et ni haine. Jean Paul Rouve se met dans la peau de Sapggiari et brode une jolie histoire qui sans être la réalité montre bien les ambiguïtés du personnage auteur du casse du siècle dernier à la Société Générale. Cette banque est bien être la victime des casses du siècle. Après Spaggiari au 20ème, kerviel au 21ème :-X
C'est pas le film du siècle mais c'est un très bon divertissement.

Aimé Césaire est décédé. Cet immense écrivain est avec son ami Senghor celui qui a inventé le concept de négritude et celui qui a été la référence absolue de tous les anticolonialistes du monde. A l'heure des dramatiques événements du Tibet, la disparition de Césaire prend un relief particulier. Héraut de la diversité culturelle, du respect de la différence, il était de ces gens de gauche pour qui le thème de l'identité n'était pas tabou, que l'universalisme à la française et ses dérapages dont le colonialisme fût sans doute la plus horrible émanation pouvait sans doute cohabiter avec le respect de la différence, de la diversité des cultures et des identités.

"Shine a light" de Martin Scorcese

Depuis mal d'année Scorcese nous décrit son amour de la musique à travers de nombreux film (The band, Dylan, la série sur le blues....). Le dernier en date est donc le concert des Stones en 2006 au Beacon Théater de New York....

Définitivement la preuve, s'il en était besoin, que les Stones sont bien le plus grand groupe de Rock du Monde.
Le rythme du film épouse la prodigieuse énergie dégagée par Jaeger et ses petits camarades. En plus la salle (3 000 places) se prête magnifiquement à un concert sinon intimiste du moins à taille humaine. Avec l'apparition de qq guest dont Jack White (les White Strippes) et surtout Buddy Guy.

Un vrai régal!!!

Définitivement la preuve, s'il en était besoin, que les Stones sont bien le plus grand groupe de Rock du Monde.

Nooon pitié, pas ça !



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Nooon pitié, pas ça !



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Si si !!!!

Va voir le film et on en reparle

Merci pour l'info.

Aimé Césaire est décédé. Cet immense écrivain est avec son ami Senghor celui qui a inventé le concept de négritude et celui qui a été la référence absolue de tous les anticolonialistes du monde. A l'heure des dramatiques événements du Tibet, la disparition de Césaire prend un relief particulier. Héraut de la diversité culturelle, du respect de la différence, il était de ces gens de gauche pour qui le thème de l'identité n'était pas tabou, que l'universalisme à la française et ses dérapages dont le colonialisme fût sans doute la plus horrible émanation pouvait sans doute cohabiter avec le respect de la différence, de la diversité des cultures et des identités.

Un peu trop politique ce discours mais quand même bien dit,
c'est un des rares cas où une nouvelle de radio a autant d'effet sur moi
pas étonnant, ces larmes pour un poète, le poésie n'arrive-t-elle pas à atteindre l'inconscient?


:'( :'( :'(

Un peu trop politique ce discours mais quand même bien dit,
c'est un des rares cas où une nouvelle de radio a autant d'effet sur moi
pas étonnant, ces larmes pour un poète, le poésie n'arrive-t-elle pas à atteindre l'inconscient?


:'( :'( :'(

Moi j'aime quand les allemands parlent poésie ! Bon je m'en vais relire les poèmes de Rilke

Moi j'aime quand les allemands parlent poésie ! Bon je m'en vais relire les poèmes de Rilke

RIlke est autant allemand que je suis languedocien :o :

Ostereich, one point !

RIlke est autant allemand que je suis languedocien :o :

Ostereich, one point !

Excuse moi, j'aurais du dire de langue allemande car mis à part un recueil en Français, il écrivait en Allemand me semble-t-il.

Excuse moi, j'aurais du dire de langue allemande car mis à part un recueil en Français, il écrivait en Allemand me semble-t-il.

excuses acceptées !

J'aurai aussi aimé entendre Césaire déclamer ses vers en teuton :-* :

J'aurai aussi aimé entendre Césaire déclamer ses vers en teuton :-* :

Voire en... tutu ! junky1;

"Deux jour à tuer ", un très bon film avec un excellent Albert Dupontel : l'histoire d'un dirigeant d'entreprise qui "pète" les plombs à la quarantaine et qui arrête tout du jour au lendemain. Un final superbe.

Complétement massacré dans le masque et la plume ??? ???
La critique est vraiment un art difficile