le guide du 505

Le guide du 505, pour une lecture critique.

En me baladant sur le salon, j'ai récupéré auprès de l'association de classe 505 le guide du cinquo. Je l'ai lu attentivement en prenant des notes. Cet ouvrage pas mal fait de 24 pages en format poche est disponible auprès de l’association. La chose est dans l'ensemble pas mal faite du tout mais il y a également quelques perles que je ne peux m'empêcher d'évoquer. J'aime bien les analyses de textes ! Je sais bien que ce guide est un document à but publicitaire et qu'il n'est donc, par définition, pas objectif, mais on tombe parfois dans la publicité mensongère ! J’imagine que certains vont mal prendre ce petit texte et vont me dire que je pousse le bouchon un peu loin. D’avance, je les prie de bien vouloir m’en excuser et je serais très heureux d’avoir un droit de réponse de leur part !

Ce petit document de 24 pages commence par un édito du Président de la classe, M. JB Dupont, véritable apôtre de l’association. Dès le début le ton est donné et les thèmes clefs de l’ouvrage ressortent : c’est un bateau fabuleux, on n’a jamais rien fait de mieux et, depuis 2003 on a un grand spi qui je cite « déchire ». Un esprit mal intentionné pourrait à la lecture de ce slogan s’interroger sur la fiabilité du grand spi… Mais passons. Cette histoire de grand spi revient comme un leitmotiv tout au long des 23 pages du guide ! Dans la psychologie du pratiquant de cinquo, le grand spi c’est l’équivalent du phallus dont certains, vu leur âge ne doivent plus beaucoup se servir. Mais toujours en termes de psychologie du pratiquant de cinquo, on assiste à un phénomène de régression puisque JB Dupont par exemple écrit au début de son édito qu’il s’est fait beaucoup d’amis grâce au cinquo (on peut en déduire que c’est le but…) à qui il montre son grand spi sur tous les plans d’eau, c'est-à-dire dans la cours de récréation.
Plus sérieusement, JB dans son édito écrit : « le cinquo a, par exemple, adopté dernièrement un très grand spi, près de 29m2, plus plat et donc facile à tenir ; les performances au vent arrière et au largue ont été améliorées, rendant ces bords plus tactiques. Il faut plus que jamais aller chercher les risées et les refus ». Cette histoire de portant et de ces nouvelles approches tactique du portant, ça me rappelle des bateaux mais je ne sais plus très bien lesquels…
En véritable apôtre Jean-Baptiste (Dupont) utilise un vocabulaire de l’ordre du religieux, sans toutefois parler de cathédrale de toile, mais en nous promettant de nous guider dans notre « parcours initiatique » si nous nous mettons au cinquo

Les pages 4 et 5 de ce merveilleux petit guide s’intitulent la passion (selon Saint Jean-Baptiste ?). Encore une référence au religieux. Le chapeau de cette page est consacré une fois de plus au « grand spinnaker de 29 m2 ». Plus que phallus, le grand spi associé au thème de la passion nous renvoie, à la passion du Christ et à la croix… Ils font fort ces pratiquants de cinquo ! Nous apprenons également dans cette page que le 505 est un bateau « révolutionnaire qui éclipse toute la concurrence… Il introduit tant d’innovations qu’il n’est toujours pas égalé dans sa catégorie des dériveurs à deux équipiers ». Et le 49er, c’est une grosse merde, et le 14 Pieds international ? Nous apprenons qu’au régime des innovations, il a apporté « le trapèze qui n’était pas encore répandu (un peu plus et ils disaient que ce sont eux qui avaient inventé le trapèze)… des systèmes autovideurs qui vident le bateau en marche (ça fait bien de dire aujourd’hui dans la voile légère de dire le mot « autovideur »)… et enfin un plan de voilure qui intègre un spinnaker démesuré ». Ils ont vraiment du mal à l’assumer leur phallus géant ! « [À sa création] quasi instantanément, le 505 périme tous les dériveurs existants et devient le modèle de toutes les séries qui se créeront après lui ». Voilà une belle erreur sur le plan historique puisque nous savons tous qu’en parallèle se sont développées des séries dans un autre esprit (les skiffs), séries dont les origines, sont parfois plus anciennes que le cinquo (le 14 pieds, le 18 pieds). Le cinquo n’est donc pas un modèle pour tous les dériveurs.

Nous pouvons lire ensuite que « l’objectif avoué des responsables du 505 a toujours été d’offrir un bateau de compétition accessible à un grand nombre » Alors là, mon mauvais esprit s’interroge fortement : s’il y a un objectif avoué c’est donc qu’il y a des objectifs inavoués. Quels sont-ils ? Et toujours par rapport à cette approche religieuse, ne sommes-nous pas en présence dans cette phrase de la notion de culpabilité propre à la pensée judéo chrétienne ? Avoue mon fils que tu utilises un grand spi de 29m2. Tu n’entends pas ce que je dis : arrête de jouer avec ton grand spi !
Cette jolie page du chapitre « passion » se termine sur le fait qu’aujourd’hui encore, la révolution (tiens ce n’est plus la passion), se poursuit : « après l’adoption de l’avaleur de spi et des voiles en Kevlar et autres matériaux composites, il vient d’être équipé d’un « grand » spi qui peut atteindre plus de 29 m2 » A la fin de cette étude texte, je fais une interrogation : question, quelle est la taille du spi d’un 505 ? Attention il n’y a pas de piège. Une autre hypothèse pour expliquer l’omniprésence de cette référence presque divine, parce que transcendantale à ce nouveau spi, vient peut être du fait que celui qui a rédigé ce guide n’arrive pas à le maîtriser totalement… Mais il y a forcément une explication plus satisfaisante. Une espèce de jalousie inconsciente à l’égard de ceux qui ont aussi des grands spis et qui intéressent les jeunes ? Je vous rassure Messieurs du cinquo, je sais que vous recherchez à développer votre classe en la renouvellant auprès des jeunes mais, vu notre niveau de développement à nous autres skiffeurs, on ne risque pas de vous faire de la concurrence ! Dormez tranquille !

Les pages 6 et 7 de ce merveilleux guide (nous sommes toujours au chapitre de la passion) sont consacrées aux « caractéristiques » aux « performances exceptionnelles » et à la « machine à sensations ».
L’auteur de la partie « caractéristiques » développe un intéressant concept du bateau « étroit-large » En gros, si j’ai bien compris mais peut être que je me trompe, le bateau est large mais aussi étroit. Un paradoxe de plus mais si on analysait tous les paradoxes contenus dans la bible, on n’en sortirait plus. Ca doit être ça ! Il est donc stable mais rapide par petit temps parce que très étroit à la flottaison. « En conséquence, à la moindre gîte, le volume immergé augmente sensiblement au fur et à mesure que la gîte s’accentue, au contraire des coques classiques où la stabilité initiale se dégrade très vite. Cette particularité évite bien des chavirages aux nouveaux venus en 505. » En lisant cela, pour un peu, on finirait par croire que ce n’est pas grave de gîter mais rassurez vous, même si je ne connais pas bien le 505, je pense quand même qu’il faut naviguer à plat pour aller vite.
Dans cette partie, l’auteur personnalise le cinquo et lui donne une existence propre. Attention le bateau va bientôt penser : « cette double personnalité, bateau étroit-large… » mais il personnalise également les éléments comme le vent ; je cite « lorsque le vent force… » Il faut donc imaginer et penser (ça c’est plus dur) que dans le (saint) esprit du pratiquant de 505, le vent est une personne qui fait des efforts pour faire avancer les bateaux et que parfois il « force » un bon coup… parce qu’il (le vent) en a marre. Il voulait se taper un petit roupillon et en bas les pratiquants gueulent parce qu’il n’y a pas de vent. Alors d’un coup, il (toujours le vent) « force » pour gonfler le grand spi… Toujours au registre de cette personnalisation du bateau, on notera que « les lignes d’étraves sont fines mais l’avant se gonfle très rapidement » pour éviter l’enfournement (sous entendu pas comme les autres bateaux). Faut-il voir dans cette phrase une métaphore de la femme ? Faut-il imaginer le barreur en train de pomper pour gonfler l’avant et donner du volume à Monsieur 505 ? Là vous allez me dire pourquoi ce n’est pas l’équipier qui gonfle l’avant : réponse parce qu’il pompe le spi dont j’ai déjà évoqué ce qu’il représentait dans l’esprit du pratiquant de cinquo.

Nous arrivons ensuite au paragraphe « des performances exceptionnelles ». Devinez par quoi commence le texte ? « Autre facteur de performance propre au 505 : son spinnaker exceptionnellement grand (il vient d’être encore agrandi de plus de 20%). ». Je voudrais l’inventer que je n’y arriverai pas. Ensuite on peut lire : « le cinquo qui plane si facilement sait prendre le mors au dent sous la traction de cette énorme voile ». Alors là mon esprit a fait tilt. Je me suis dit à la lecture de ce superbe passage que le pratiquant de cinquo était un lecteur assidu de « l’Album de la Comtesse » du Canard Enchaîné et qu’il nous gratifiait d’une superbe contrepèterie… J’ai beau chercher mais je ne trouve pas s’il y en a réellement une. Ceci dit il me faut du temps pour les trouver, alors si vraiment il y en a une faites le moi savoir ! J’ai également noté dans cette phrase ce travail de personnalisation qui continue ; le cinquo est devenu un cheval qui prend « le mors aux dents ». Apparaît également dans ce passage le sens poétique du pratiquant de cinquo, sens poétique que nous retrouverons un peu plus loin… Suspens.
Toujours dans ce paragraphe, il est écrit que le 505 « offre d’ailleurs le meilleurs rapport poids-surface de voile de tous les dériveurs modernes ». Alors là, il faut appeler le BVP parce que nous sommes en présence de publicité mensongère. Le 14 Pieds international et le 18 pieds australiens sont mieux « dotés » (ils ont un plus grand spi) en la matière tout en étant aussi légers (en tous cas pour le 14 pieds). On pourrait éventuellement penser que l’auteur soulève ici un problème d’ordre philosophique : le Skiff est-il encore un dériveur ? Mais il apporte par son texte une réponse négative sinon il n’affirmerait pas qu’il possède le meilleur rapport poids-voilure de tous les dériveurs modernes. Conclusion à la Pierre Bachelet (oui je sais ça fait peur) : le skiff il est d’ailleurs ! Mais ce faisant, parce que l’auteur est beaucoup plus fin qu’on ne pourrait le penser, il introduit la notion et le concept de modernité à notre débat puisque qu’inévitablement à l’issue de cette remarque nous nous demandons si le skiff est moderne… Ca va trop loin pour moi ! J’abandonne.
Je passe, également dans ce paragraphe, sur le poids d’équipage d’où il ressort qu’un équipage de 135 Kg pourra être performant en cinquo et je laisse les spécialistes en discuter.
La fin de ce paragraphe consacré au « performances exceptionnelles » évoque la jauge. Ce faisant, l’auteur démontre ses orientations politiques puisqu’il adhère au principe de la « liberté contrôlée [qui] est un gage précieux de stabilité de la classe ». En pratiquant le cinquo, vous êtes donc placé sous surveillance afin de ne pas déstabiliser la classe. Question : s’agit-il de la classe ouvrière ou de la bourgeoisie qu’il ne faut pas déstabiliser ?
Enfin ce paragraphe ce termine sur…. Le grand spi : « la jauge n’a subi que deux modifications en 30 ans : l’avaleur de spi et récemment l’adoption du grand spinnaker de 29 m2. » Décidément tout tourne autour des représentations du spi dans l’inconscient du pratiquant de 505. On va finir par croire que c’est la seule chose qui les intéresse. Obsédé !

Ce chapitre sur la passion se termine sur un texte poétique extraordinaire qui nous apprend tant de choses sur la sensibilité du pratiquant de 505. Dorénavant lorsque que vous rencontrerez un équipier de 505 pesant ses 100 Kg avec son visage de dur, vous vous direz qu’il y a dans l’esprit de cet homme une âme de poète maudit qui ne peut hélas (heureusement) que s’exprimer dans le guide du 505. Je livre à votre sensibilité ce texte magnifique il est intitulé « 505 : la machine à sensations » :

« Le cinquo est une véritable machine à sensations : sensations douces et poétiques lorsque le bateau glisse rapidement sur le miroir lisse des lacs intérieurs par des vents très faibles. Il vous permet ainsi de goûter à la beauté des paysages tout en vous déplaçant plus vite et plus facilement que tous les autres bateaux.

C’est aussi le bateau des sensations extrêmes, très proches d’un funboard qui porterait 45 m2 de voiles pour surfer dans la mer formée de La Rochelle ou pour accélérer encore un planning furieux en descendant les vagues de la Méditerranée, un jour de mistral.
Enfin le cinquo est beau ! Le design de sa coque est très fin, les entrées d’eau magnifiques. Ses déflecteurs si caractéristiques lui donnent un air majestueux et noble, son pont bombé et brillant complète l’impression de sensualité et de force qui se dégage du bateau.
Une telle perfection des formes fait de ce bateau un véritable chef-d’œuvre ».

Hugo, Lamartine, Verlaine, Baudelaire, Raimbault, Aragon, Eluard, Desnos, Ponge… Nous avons enfin trouvé un auteur digne de vous. Son lyrisme n’a d’égal que sa langue incisive ! Non plus jamais ô grand jamais je ne regarderai un pratiquant de 505 de la même façon…
Je leur ai trouvé un slogan : 505, l’âme du poète !
Bon il y a également d’autres explications à cette débauche de lyrisme : les membres de la 505 class françaises étaient pressés de finir ce guide ou alors ils étaient bourrés ou enfin ils consomment des produits prohibés et là il faut les faire pisser avec leur grand spi, faire des contrôles anti-dopage et les dénoncer aux douaniers.

Changeons de chapitre : pages 8 et 9, il s’agit d’un texte sur la « class internationale « et la class 505 class française ».
Je dois dire que j’ai bien cherché et que je n’ai rien trouvé à dire et pourtant vu mon esprit, ce n’est pas faute d’avoir cherché. Cette page est précise apporte des renseignements intéressants et bien présentés. Allez juste pour rigoler, l’appellation (d’origine contrôlée ou non) « 505 class Française » me fait quand même penser à l’expression « sacro-sainte ». S’agit-il toujours de cette ferveur religieuse qui anime nos amis pratiquants de 505 ?

Page 10 et 11, chapitre « faire du 505 »
Peu de chose à dire également si ce n’est qu’il est écrit : « la 505 (sacro-sainte) class française favorise la vie des clubs et les a regroupés en flottes régionales animées par un capitaine de flotte ». Amis licenciés de la FFV, remercions les 505 évangélisateurs qui œuvrent à la survie des clubs et qui regroupent les fidèles en flottes régionales, qui sont autant d’églises du Dieu 505.
Ensuite : « la convivialité très forte des équipages de 505 leur permettra d’apprendre comment aller plus vite avec le bateau ». Je veux qu’on me présente la convivialité : elle a l’air sympa cette dame.
Dans le paragraphe « s’entraîner en 505 » nous avons une représentation du monde de la voile légère selon les pratiquants de 505 ; il y a certaines catégories dont il vaut mieux faire partie que d’autres : je cite :
« Les débuts en 505 sont aisés pour tous ceux qui viennent des séries de dériveurs en double ou en solitaire ». Ouf je pourrais éventuellement faire du cinquo !
Je continue : « les véliplanchistes retrouveront les sensations du funboard avec une puissance en plus mais ils devront s’habituer à naviguer avec un coéquipier ». On en déduit que le véliplanchiste dans l’esprit de l’auteur est un peu con parce qu’il va falloir qu’il se rende compte qu’en 505 on navigue à deux et que cela ne semble pas aller de soi.
L’auteur poursuit sa classification et saute une ligne dans son texte parce qu’il évoque maintenant le bas de l’échelle de sa réalité du monde de la voile ; il y a les prolétaires : « les équipages venant des catamarans devront apprendre à conserver l’équilibre latéral du bateau, ce qui leur prendra quelques week-ends pendant lesquels ils découvriront la merveilleuse maniabilité du cinquo. » En gros, ami du catamaran, tu peux venir jouer avec nous mais toi il va te falloir plus de temps que les autres. Il n’est fait aucune référence à la vitesse du 505 (qui je vous le rappelle dépasse tout ce qui se fait en voile légère) : pas fou face à un type qui fait du catamaran, on ne va pas lui dire que le cinquo va plus vite, ce serait trop gros.

Sur le paragraphe de la navigation en 505 il est écrit qu’à partir de force 4 « la prudence recommande alors de naviguer en groupe et (et non pas « ou ») d’être surveillé par une bonne sécurité. » Le pratiquant de cinquo n’est donc pas un solitaire, il se déplace en meute ou en groupe, sur la surveillance des forces de l’ordre afin d’éviter tout débordement pouvant causer des troubles à l’ordre public. Le pratiquant de 505 (CF plus haut et le concept de liberté contrôlée) est donc un autoritaire en matière politique.

Pages 12 et 13 : « le bateau »
Ah, on en parle que maintenant…A la moitié du guide… Mais on parlait de quoi avant ?
Une petite perle : « En revanche, la faible tolérance dans la forme de la coque fait que le 505 est strictement monotype ». Pourtant plus haut on nous parlait de jauge, de liberté contrôlée et maintenant, à la page 12, le 505 est devenu strictement monotype… Il nous manquait des miracles pour consolider la religion, le voici : hourrah !!!

Pages 14-15 « Débuter en 505 avec 4500 Euros ».
Pas grand-chose à dire si ce n’est que je ne sais pas si à ce prix là j’ai un grand spi de 29 m2.

Page 16 : Formalités
Rien à dire, c’est nickel !

Page 17 : « Acheter un bateau neuf »
Toutes les adresses disponibles, aucune remarque à faire !

Pages 18-19 : un bel article sur les différents type de gréement dans lequel j’ai appris plein de choses. Merci les 505 !

Je suis content, je me dis que je ne vais plus pouvoir me moquer et que le guide s’améliore mais je tourne la page et :

« Le grand spi… ça déchire ! » Oh chouette encore deux pages qui me parlent de leur grand spi et comment le monter, euh non pardon le gréer… Et là, concernant le grand spi, on apprend que certains ont, avec ce nouvel attribut rallongé, la chaussette (???) en élargissant l’espace ( ???) et que leur grand spi se rétracte ( ???) !

Les pages 22, 23 et 24 parlent des plans d’eau, des flottes et des contacts de la sacro-sainte class française. On nous apprend que la sacro-sainte class internationale (qui doit être le saint siège des 505) réfléchit à l’adoption du mat carbone.

Bon je vous laisse et je vais me mettre à l’abris parce que si je croise « le grand gaillard » de 100 kg, poète et équipier de 505 je crois qu’il va en oublier la poésie !

Si quelqu’un a un guide du Fin ou di Fireball, je peux l’analyser… Non je déconne.

Héhé.

Ce qui me fait rire, c'est que j'ai rencontré ton type et que j'ai lu son petit bouquin qui a le mérité d'exister tout d'abord.
Bon tu es certes trés ironique et je suis sur qu'avec ta faconde tu nous fera un guide du skiff inégalable cependant je m'étais fait les reflexions que toi en particulier rapport au phallus et à la forme de la coque.
En fait j'ai essayé de m'imaginer ce que pouvais donner un dessin de leur coque en suivant la description. Et bah ca ressemblait plutôt à un baleinier qu'à un cinquo.

Ah bravo, quelle analyse, et quelle éloquence !!

Mais du coup, tu as semé le trouble dans mon esprit, moi qui cherche un nouveau destrier: entre le finn (un bateau qu'il est est accastillé costaud) et le 505 (qui déchire), mon coeur balance...

A mon avis, notre Administrateur favori a quelque peu les boules...
...et si ce cher Monsieur Marcel Buffet tombe sur ce morceau d'anthologie, ça va ch... dans le tube

Cedric, tu es tout simplement grinçant - mais tu as certainement de bonnes raisons de l'être

Qu'est-ce que veut, Cedric en un plus petit que celui de Marcel (17 contre 29), et ça il a du mal à le digérer en fait....

Ben oui, mais Cedric a un truc orientable à l'avant, et pas Marcel - ça devrait compenser un peu, non?

Cédric, serais-tu le Guy Carlier du Forum Breizhskiff ?!!!!

Il est vrai que ce guide est discutable. Bien moins complet que le précédent et surtout ils radotent un peu nos cinkosinkistes

Que de redites à propos de leur spi-niqueur....
Ses 29cm etc etc

Ceci dit, l'idée d'un guide skiff est à retenir !

J'ai une question propos du 505 : c'est quoi la surface du nouveau gand spi ?

Demande à Cedric!!

Pour le trapeze, quand j'etais en cinquo, on m'as effectivement toukours dit que le trapeze avait vue le jour sur un cinquo. A verifier.
Pour le spi, c'est quand meme marant, car quand j'ai quitté le cinquo pour le forty, les regards en vers moi se sont vite noirci, notemment à cause "d'un spi enorme qui sert à rien puisqu'on pas faire de bord de reaching". Et maintenant ils bandent comme des fous sur leur grand spi, qui soit dit en passant n'est as si grand. Pour ce qui est des performances, c'est incontestablement le deriveur le plus rapide... si on ne prend pas en compte les skiffs. La preuve, meme un 4000 doit du temps au cinquo il me semble.
Enfin en gros c'est clair qu'ils se vendent comme ils peuvent, mais c'est quand meme marant... J'adore le cinquo, c'est un super bateau, mais pour la simplicité, y'as pas pire. Quand tu navigue pas, tu bricole dessus, c'est un bateau laboratoire (et pourtant dieux sait que j'adore avec des reglagespartout). Du marketing de bas etage en gros, mais peut on leur reprocher de se defendre comme ils peuvent...

Kib

J'ai une question propos du 505 : c'est quoi la surface du nouveau gand spi ?

29m²
pour info, un spi de forty fait 38m², un i14 32m², et un 18footer 80m² ... Pas de quoi en faire une histoire donc... C'est certes très bien pour un deriveur traditionnel, mais c'est pas la pannacée. En plus il me semble bien qu'ils ont augmenté le spi precisement pour recuperer un peu de vitesse par rapport aux skiffs ...

Kib

:

et celui d'un 470 : 13 m² mouahahahahahahahahaha

Juste quelques petites choses : il n'est pas écrit dans le guide Cinquo qu'ils avaient inventé le trapèze mais que le cinquo avait apporté le trapèze qui n'était pas encore répandu. Nuance... L'invention du trapèze date d'avant la guerre sur un 14 pieds (le génial Uffa Fox devait être passé par là). Je crois d'ailleurs qu'il y a un musée en GB où on peut voir un des premier 14 pieds avec la première ceinture de trap.
C'est le cinquo qui doit du temps au Laser 4000 par exemple et le 505 va plus vite qu'un 4000 je pense mais moins vite qu'un B 14 qui a lui aussi un spi de 29 m2.
Attention ne tombons pas non plus dans le jeu qui consite à dire qu'on a les meilleurs bateaux du monde parce qu'on va tomber dans le piège du guide 505. Ce sont deux approches différentes de la voile. Il faut voir le texte que j'ai écrit comme un exercice de style et rien d'autre... la référence à Guy Carlier est trop flatteuse : je n'ai pas sa plume ni son esprit, seulement quelque dizaine de KG en moins !

29m²

Euh... C'était une blague Nico ma question !

Pour info, le spi du 5OOO fait 33 m². Je ne sais pas lequel des deux est le plus rapide, et si l'un doit du temps à l'autre...

Le rating du cinquo est apparemment toujours en cours de réévaluation - probable qu'ils attendent de voir ce que ça donne, avec le grand spi de 29 m2...

Ok pour les rating cinquo/4000, je me demandais justement.