Light skiff.

Plusieurs éléments :
Avec un poids de 59 kilos on est en limite d'utilisation sur les skiffs solos actuellement disponibles sur le marché.
Pour cette raison, le light skiff est un concept intéressant mais je ne suis pas certain qu'il voit le jour rapidement.
Le RS 600 a cependant un avantage sur le Musto Skiff et sur le RS 700 dans une moindre mesure. En effet, il dispose dans les faits de 2 gréements. Le système de réduction de la taille du mât et de la GV marche très bien. Le RS 700 a un système de réduction également (mais le mât ne se réduit pas). Dans les faits, je ne l'ai jamais testé.
Pour la remarque que tu fais sur le spi. Avec la vitesse de ces bateaux, la pression dans le spi n'est jamais très forte. Ils sont très faciles à tenir.
Pour naviguer sur un plan d'eau tordu, je ne suis pas certain que le RS 600 soit la meilleure solution... La stabilité apportée par les bouchains d'un RS 700 ou d'un Musto aide bien...

je ne naviguerai plus ou du moins très rarement sur des marres intérieures....si je navigue encore aujourd'hui en lac c'est parce que je n'ai plus confiance en la coque qui se "pète" de partout et dernière nav' c la traverse du puits de mât qui a cédé....
ayant navigué de juin à septembre les 3/4 du temps en bretagne sud, j'ai pris goût au vague....
merci pour les infos
a plus sur l'eau peut-etre

,

YLR écrit:

Thierry écrit:

J'ai plutôt l'impression que c'est un solo pour les poids lourds qui manque dans le skiff pas le contraire non? ???

eh oui mon ami !


signé : un membre de la ligue des poids lourds ...

+1

Un autre membre... ;rolleyes;



En ce qui concerne la réduction de voilure sur le RS700, Elle est complètement inefficace quant à la réduction de puissance. Son seul intérêt est de remonter la bôme quand on a pris beaucoup (trop) de quête.

Julls,

Désolé de t'avoir fiché le stress.

Ma réponse n'était pas provocante, elle est plutot constructive.

J'ajoutais juste à la remarque de Gilles que si c'est possible et meme totalemenet gérable, cela exige une maitrise qui vient avec l'expérience.

Il me semble que beaucoup de choses sont faisables en skiff lorsque l'on a la motivation et qu'on ressent le potentiel de plaisir qu'on peut obtenir si on acquiert le savoir faire.

Et cela qu'on soit au poids optimal ou en dehors de la fourchette. Ce qui va changer, c'est les conditions de naviguation qui vont etre tolérées, selon le niveau de maitrise et le poids. Pendant 1 an des amis planchistes se moquaient parce que je rentrais lorsque eux mettaient à l'eau. En attendant, je m'amusais et je progressais...

Il me semble que il faut surtout que tu essaies le 700 et le 600 avant de décider d'abandonner cet excellent rêve fou. thumbsup;

abondonner mon "rêve".... hors de question.... j'ai pris plaisirs à découvrir le solitaire à trapèze avec le FunPower et souhaite continuer à naviguer en m'amusant (baignade ....) j'avais pas refait de voile depuis un peu plus de 10 ans, durant 2/3 mois c t baignade à chaque sortie... puis le temps vient au on ne dessale plus trop et donc on sort avec un peu plus de vent...

voyant les indications de gabarit pour 600 pour 700 je pensais être à la ramasse rapidement mais lorsque je lis adrian avec son gabarit , je devrais pouvoir le tenir (avec du temps et de l'entraînement...)

le pb est que je ne souhaite pas non plus un canot que je ne pourrais pas tenir à 15/20 noeuds de vent

a plus sur l'eau peut-etre

A 15-20 noeuds c'est vrai que c'est parfois épique mais c'est tellement grisant que tu ne te laisses pas impressionner. Ce sont justement des conditions qui permettent de se dépasser (mais il faut déjà être en confiance avant).
Du fait de mon "petit" gabarit (faut relativiser!)j'ai presque toujours navigué surtoilé sur la plupart des bateaux que j'ai pu essayer et c'est aussi ça qui est fort: réussir à dompter une embarcation qui au premier abord pourrait sembler surdimensionnée. Je ne crois pas qu'il faille s'arrêter aux recommandations techniques. Si tu es motivé et que ton bateau te plait ça passera forcément.

P.S. maintenant j'ai une relative sensation de maîtrise mais les premières sorties étaient franchement laborieuses. Le tout c'est d'être enthousiaste au moment où tu es sur la dérive et espérer faire mieux au prochain empannage...

adrian, tu disais plus haut ne pas avoir navigué en prenant un ris sur la GV alors avec le ris dans 15-20 noeuds çà doit le faire.... l'empannage pas tout de suite mais bon çà se travaille...et jsuis un peu tête br^lée

adrian dit : Si tu es motivé et que ton bateau te plait ça passera forcément.

la motivation est là !!! rien de meilleur que d'être en paix sur l'eau m^me si tu te "bagarre" avec le canot et le vent (t sur l'eau pour çà...)

Pour le ris je peux pas te dire, mes haubans ne permettent pas de raccourcir le mât donc j'ai jamais essayé. Ca doit probablement jouer mais apparemment personne ou presque n'a recours à ce réglage. Si tu aplatis bien ta voile ça passe déjà pas mal.

De toute façon, même si tu dois te contenter de naviguer en-dessous de 15 ou même 12 noeuds tu prendras déjà beaucoup de plaisir. Pas besoin d'attendre la baston pour s'éclater. Et puis difficile de dire à quel moment et à quel prix le light skiff (ah oui, c'était ça le sujet) arrivera sur le marché. En attendant prends toi un bateau bon marché pour te faire la main. Le RS600 rentre bien dans cette case, même si d'après ceux qui ont pu naviguer sur les musto ou RS700, ce n'est pas le plus facile de sa catégorie. Mais si tu es prêt à te bagarrer avec ton bateau, alors fonce, au moins on sera peut-être deux poids plumes à armes égales sur les régates (ça y est, je deviens comme les autres, je fais la promo de mon bateau!).

Adrian écrit:

Pour le ris je peux pas te dire, mes haubans ne permettent pas de raccourcir le mât donc j'ai jamais essayé. Ca doit probablement jouer mais apparemment personne ou presque n'a recours à ce réglage. Si tu aplatis bien ta voile ça passe déjà pas mal.

De toute façon, même si tu dois te contenter de naviguer en-dessous de 15 ou même 12 noeuds tu prendras déjà beaucoup de plaisir. Pas besoin d'attendre la baston pour s'éclater. Et puis difficile de dire à quel moment et à quel prix le light skiff (ah oui, c'était ça le sujet) arrivera sur le marché. En attendant prends toi un bateau bon marché pour te faire la main. Le RS600 rentre bien dans cette case, même si d'après ceux qui ont pu naviguer sur les musto ou RS700, ce n'est pas le plus facile de sa catégorie. Mais si tu es prêt à te bagarrer avec ton bateau, alors fonce, au moins on sera peut-être deux poids plumes à armes égales sur les régates (ça y est, je deviens comme les autres, je fais la promo de mon bateau!).

Dans tous les cas le système de ris sur le 600 est vraiment bien conçu. Il a été utilisé à Hourtin par le possesseur du RS 600 de Martigues.

Oui le RS 700 est moins dur et plus stable que le RS 600.

Adrian on te voit quand sur les régates ?

Cédric F écrit:

Adrian on te voit quand sur les régates ?

Dès que j'aurai fait poser un crochet d'attelage sur ma bouse roulante, en croisant les doigts pour que cette dernière soit capable de m'amener à destination. L'issue d'un voyage est déjà très incertaine en temps normal, alors avec un bateau en remorque, j'imagine même pas! Ou alors si quelqu'un est prêt à venir me chercher avec une remorque double (Hein? Je rêve? Ah, tant pis).

Tu prends la voiture de papa

Et si il n'a pas de crochet tu lui en offres un

Adrian écrit:

Pour le ris je peux pas te dire, mes haubans ne permettent pas de raccourcir le mât donc j'ai jamais essayé. Ca doit probablement jouer mais apparemment personne ou presque n'a recours à ce réglage. Si tu aplatis bien ta voile ça passe déjà pas mal.
...

Il semblerait que Ludovic Collin ait déjà pris un ris,
et ce sans réduire les haubans (rallonge de mât bloquée).

J'essaierai aussi cette config, dès qu'on aura du vent, et de la chaleur !

A Hourtin, j'ai essayé le RS600 avec ris de Gil Potier à la fin de la journée ou il y avait le plus de vent.

Ca faisait longtemps que je n'avais plus navigué en RS600 mais j'ai pas vraiment senti de grosse différence. Sur un bord de près, peut être un peu moins de puissance, mais surtout tout aussi difficile de virer dès que le vent monte et que les vagues sont présentes.

La principale difficulté du bateau, qui réside dans les manoeuvres et non dans la puissance de la bête dès qu'on commence à en prendre la mesure, n'étant pas impactée par le ris, l'intérêt de la démarche est assez faible.

Il va être plus rapide, plus précis et plus formateur d'apprendre à régler la puissance de sa voile et à jauger les conditions pour savoir si on est en mesure d'être autonome (puissance et manoeuvres) que de passer son temps à ausculter le plan d'eau pour savoir si on ose le grand gréement ou si on retire le bas de mat.

Remarque: Je suis à la limite supérieure de poids pour les échelles larges et j'ai toujours navigué avec les échelles larges. J'étais donc très tard en surpuissance par rapport aux autres gabarits et donc moins sensible à la diminution de puissance.

merci Lardon pour ce complément d'info

Ca ne reste qu'un point de vue thumbsup;

oui mais tu apportes des éléments concernant ce skiff, si les autres propriétaires pouvaient donner leur "analyse"

Benoit le naufragé du grand large écrit:

J'essaierai aussi cette config, dès qu'on aura du vent, et de la chaleur !

ton bateau flotte de nouveau ?

Jérôme écrit:

Tu prends la voiture de papa

J'aurais bien aimé, mais papa et maman m'ont fait la bonne blague de me rendre "indépendant" en me supprimant des assurances de leurs voitures. Je n'ai donc plus le droit de les conduire et ça semble les arranger. Je continuerai donc à frayer avec la Mort à chaque trajet dans mon tombeau à roulettes (russes).