Prix spéciaux trophée Breizhskiff 2006

Ps j'aimerai bien qu'on lance un sujet spécifique sur le 29er "bateau fédéral espoir en 2007" Conséquence pour les skiffs en France (ambiance, évolution du niveau, effet sur les autres séries de skiff....) Nous cela nous tente bien sauf que juste pour faire "cohérent" la date est la même que le cata espoir. La Rochelle 2ème semaine de Juillet.

N'hésite pas à le faire. Je ne l'ai pas lancé même si cela a déjà été plus ou moins abordé parce que je ne sais pas trop par quel bout le prendre. ET puis il y a quand même des trucs qui me chiffonnent dans la manière dont ce truc fédéral se met en place.

Pour les prix spéciaux le reste suivra rapidement...

C’est pourquoi en mon âme et conscience, je tiens à récompenser Milox qui après une prestation moyenne en 29er à Quiberon a réussi, certes grâce à un très bon bateau et un bon équipier, à faire un très bon résultat à Carnac.

Merci pour la citation Ceci dit j'ai encore tout à prouver, parce qu'il y a plus difficile que le Laser 4000 dans le petit temps avec un équipier rôdé

il y a plus difficile que le Laser 4000 dans le petit temps avec un équipier rôdé

Tu peux préciser ta pensée... ? : Ton futur canot, peut-être !

Fréd.

Tu peux préciser ta pensée... ? : Ton futur canot, peut-être !

Fréd.

Non je pense pas, trop lourd pour ma vieille Clio

Non je pense pas, trop lourd pour ma vieille Clio

C'est un cherub qu'il te faut thought

Non je pense pas, trop lourd pour ma vieille Clio

N'oublie pas le proverbe: "Ce qu'une 106 fait, une Clio peut le faire"

N'oublie pas le proverbe: "Ce qu'une 106 fait, une Clio peut le faire"

Yep, le type de voiture que vous utilisez est la plus mauvaise des excuses !
De là à choisir le Laser 4000 :

(Oui, c'est une fausse excuse bidon ! )

comment ? tu veux m'acheter ma 106 ? (et mon FD bois ???)

cooool

5) L’équipier parfait
Qu’il est difficile de se prononcer sur ce prix cette année… L’équipier parfait, c’est celui qui fait ce qu’il a à faire avec le sourire. Il doit gérer l’équilibre, la marche du bateau, les réglages, la tactique, encaisser les ordres de son barreur avec le sourire, préparer le bateau, l’entretenir… Et enfin, il doit en cas de mauvais résultats accepter de prendre tout sur lui avec le sourire et accepter ensuite de se faire accrocher nu avec du D 12, le tout serré par un système de poulies à billes Harken et fouetter avec un stick de carbone éclaté. L’année dernière, « Plip » s’imposait pour tout un ensemble de raisons totalement justifiées mais son absence des plans d’eau cette année (il en avait sans doute plein le dos de son barreur) ne lui permet pas de prétendre à ce prix. Et pourtant, Fred a encore voté pour son équipier : combien de fois faudra-t-il lui expliquer que équipier ne signifie pas esclave ou boat niger ? Un peu plus le pauvre « Plip » devait se taper les travaux dans la nouvelle baraque nantaise de son barreur lequel, tout comme Carole Bouquet « sait quand ça commence mais jamais quand ça s’arrête ». En même temps, s’il a traité les artisans qui lui faisaient les travaux comme il traite Plip, pas étonnant qu’ils aient déposé le bilan ou pris la poudre d’escampette.
Non vraiment parler du prix du meilleur équipier sans avoir une pensée émue pour Plip est impossible. Pensée tellement émue qu’elle fend le c½ur de l’intraitable procureur que je suis mais nénamoins exploiteur d’équipiers de temps à autre. A tel point que je pourrais même me laisser aller à la création d’une charte des droits (et devoirs) de l’équipier pour éviter que la barbarie Shawienne ne se reproduise un jour.
Je ne peux pourtant laisser l’émotion me gagner à l’évocation du cas de Plip. D’autres éléments de la saison me ramènent à la dure réalité : l’équipier parfait n’existe pas.
En effet, aviez-vous déjà vu Alain Cadre chavirer ? Non ! Et pourtant il a baigné à Hourtin. La faute à qui ? Je vous le demande en mille ? Un équipier ou plutôt une équipière membre du terrible gang des skiffeurs italiano-toulousains. Comme dirait Zidane, il y a des coups de boule qui se perdent. Ce même Alain cadre que j’ai vu de mes yeux vu se faire engueuler comme du poisson pourri par son frère d’équipier au passage de la bouée au vent à Hourtin. Ce n’est quand même pas parce qu’en skiff les équipiers ont un rôle prépondérant qu’ils doivent se croire tout permis, tout François Cadre qu’il soit ! Non vraiment l’équipier parfait est une denrée rare, très rare dont l’élevage est un art à part entière d’autant plus que les réglementations nous imposent maintenant de ne pas avoir recours à des produits particuliers. Si la carotte suffisait à rendre aimable un équipier ça se saurait ! Non vraiment je ne trouve pas cette année d’équipier parfait. Le mien que j’ai réussi à dresser depuis quelques années a profité de sa liberté hivernale et de sa vie étudiante pour prendre quelques kg qui m’imposaient cette année d’enlever une gueuse à mon bateau. Remarque j’aurai pu la prêter à Julien… Néanmoins j’ai remarqué quelques équipiers particulièrement dans la série des RS 800 qui se sont illustrés par leur gentillesse et leur humour à défaut d’être des équipiers techniquement parfaits. Naviguer avec un équipier qui vous fait rire est important. Tabarly lui-même avait l’Amiral et Halvard Mabire sur la fin. Et c’est pour cette raison que je décerne le prix du meilleur équipier pour 2006 à Simon le Naelou. Pour emporter la décision, il aura fallu que François (« Equerre ») son barreur me raconte cette anecdote : sur une manche le RS 800 de ces deux rigolos passent en tête et bien en tête à la bouée au vent devant les ténors. Et soudain voilà Simon qui dit à son barreur : « putain l’eau ne serait pas aussi froide, j’aurais une énorme érection ». Nul besoin de préciser qu’ils ont fini par aller refroidir leur ardeur et leur début d’érection dans l’eau froide d’Hourtin. Non décidément ce bon mot valait bien un prix spécial !

On aurait pu penser à Yann, qui a quand même fait 1 régate sur un skiff... :-X
Mais étant présent lors de la fameuse "phrase" de Simon racontée par Equerre. Il eut été de mauvais goût de lui ôter cette distinction.

On aurait pu penser à Yann, qui a quand même fait 1 régate sur un skiff... :-X
Mais étant présent lors de la fameuse "phrase" de Simon racontée par Equerre. Il eut été de mauvais goût de lui ôter cette distinction.

Attend il t'a quand même cassé un mât ! Ce n'est pas un bon équipier ça !
Non par contre j'aurais pû penser à tes équipiers adeptes du déguisement.

On aurait pu penser à Yann, qui a quand même fait 1 régate sur un skiff... :-X
Mais étant présent lors de la fameuse "phrase" de Simon racontée par Equerre. Il eut été de mauvais goût de lui ôter cette distinction.

Merci Patron !! (et vive le Purple )

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non non, j'assume totalement l'entière responsabilité de mes 15 dessalages de cette journée.
en 29er quand on dessale c"est toujours de la faute du barreur (malheureusement)

Bah, oui, peut-être.
Mais c'est pas ce qui m'empêche d'#~@¤$* mon #~@¤$* d'équipier qui est toujours et encore trop lourd et trop lent! :'( :


Schizophrène? qui ça?

6) Le plus beau skiff.
Il me faut pour la remise de ce prix quitter ma robe de juge, de procureur et d’avocat que je suis tout à la fois dans cette sinistre remise des prix spéciaux Breizhskiff. Oui, pour ce prix spécial de la beauté, il me faut quitter cette toge d’hermine. Et reconnaissez que pour un Breton se débarrasser de l’hermine revient à commettre un sacrilège. "kentoc'h mervel eget bezañ saotret", Plutôt la mort que la souillure » comme il est dit dans mon beau pays, devise associée à notre emblématique hermine. Deux raisons principales m’amènent à me dévêtir si soudainement alors que mon « kourou » n’avait eu de cesse de « fuser » lors de la première partie de cette remise de prix, s’apparentant par la même à un exercice de haute voltige sur un fil d’Ariane (forcément). Tout d’abord, est-il du ressort du juge, avocat, procureur que je suis, de quitter son orbite stratosphérique voire lunaire pour juger de la beauté ? Comment juger de la beauté d’un skiff tant cette notion échappe à tout débat juridique contradictoire de la plus mauvaise foi fût-il futile ? Qui peut dire avec certitude que tel ou tel skiff est plus joli qu’un autre ? Certes, j’apprécie particulièrement le purple mais cela suffit-il pour décerner un prix à tous les skiffs arborant fièrement cette couleur magnifique sur les plans d’eau ? Non décidément je suis bien mal à l’aise pour défendre, faire un réquisitoire ou juger de la beauté d’un skiff. Enfin et c’est la deuxième raison pour laquelle je quitte ma robe d’hermine (sans pour autant rentrer dans mon tutu de danseur) le temps d’un prix spécial et quitte à faire une aparté, je n’ai plus confiance dans la justice de mon pays ! Elle vient en effet pour la 14ème fois vient de rejeter la demande de révision du procès Seznec. Et cette décision du 14 décembre 2006, qui confirme que la justice est capable d’inventer l’erreur judiciaire à perpétuité me dégoûte au plus haut point… Oui ma très chère Anne tu as beau me dire que révision ou non, ton arrière-grand-père était innocent, tu as beau me répéter comme pour t’en convaincre toi-même que l’opinion publique l’a réhabilité, cela suffit-il pour accepter ce sinistre jugement du jeudi 14 décembre qui vient malheureusement mettre un terme à tout espoir de réhabilitation de celui qui incarnera à tout jamais la plus grosse erreur judiciaire de l’histoire française. Excusez-moi, ce choc du 14 décembre a été tel que je perds le nord, mon tactik (du gendarme) déconne, ne relève plus les refus, les adonnantes. Oui, c’est donc sans mon hermine de juge, procureur et avocat et sans avoir recours au vote du public par SMS à 34 centimes d’euros (hors coût des opérateurs) que dans un geste de fulgurance toute artistique, je m’en vais désigner le plus beau bateau de la saison. Attention je sens que ça vient… ! Il s’agit du Moth de Jean Nivet qui a évité de nous faire la croûte de l’année en construisant à l’anglaise (c'est-à-dire dans sa cuisine et son salon) cette ½uvre qui nous incite à prendre de la hauteur avec les contingences matérielles et terrestres. Oui faire un Moth sur foil est une démarche artistique qui entend « faire de la mer et du ciel réunis le plus endroit sur la terre » et c’est cette démarche sincère et profonde ayant abouti à cette ½uvre que, dans une fulgurance surréaliste, je désigne comme étant la plus belle réussite artistique de l’année.
Chasser le naturel il revient au galop –l’allure et la vitesse à laquelle je vous le rappelle monte la mer dans la baie du Mont-Saint-Michel, du côté de Granville- j’enfile donc à nouveau mon hermine (enfin ma robe d’hermine) – pas de pensée zoophile- on a assez de détraqués sur Breizhskiff- ma robe de procureur donc pour demander de la prison ferme, pour ceux qui comme Fred (un adepte des enormous crocodile) ont dans un réflexe clanique voulu récompenser les « Couilles du chien », ceux qui ont voulu récompenser l’immonde couleur orange fluo type bulbe de 60 Pieds sur le toit dans les 40ème du Cherub Pastatoide, et ceux qui enfin confondent les ½uvres d’art pures que sont des skiffs avec des arts premiers comme l’est la Granvillaise. Laquelle est aux arts premiers maritimes ce qu’est un masque acheté dans le 18ème arrondissement est aux arts premiers des civilisations africaines. Qui plus est, cette Granvillaise a pour mauvaise idée de généralement battre la cancalaise lors de leur rencontre. Ma bretonnitude ne s’en remet pas. Enfin, dans mon infinie clémence, je réclame seulement de la prison avec sursis pour les détracteurs de la purple touch, ceux qui n’ont pas vu que cette couleur allait quitter le monde de la haute couture, de la branchitude pour investir notre quotidien et nos navigations !

Soit. Je préfere quand meme le noir bleu blanc d'avant :-* na!

7) Le plus fêtard du circuit.
Les fêtes et les bouffes de la fin de l’année 2006 ne m’ont guère permis de trouver un minimum d’inspiration pour désigner un vainqueur unanime de ce prix spécial. Dans les quelques mails reçus, vous avez plébiscité l’équipe régionale de Savoie, Gilles Gras, Benji alias Dieux 12 ou bien encore Yann voire même Henri Chemineau. Pour ce dernier cela s’appelle du délit de faciès étant donné qu’à Granville, alors que nous étions tous avec des liquides alcoolisés, Henri était le seul à commander une tisane. Hormis Henri, il est vrai que toutes ces personnes ne sont pas les dernières à prolonger les soirées quelques verres à la main. Mais de la à faire de Yann un fêtard par exemple ? Vous rigolez : ces agressions au Bleu sur la marine luxembourgeoise ne suffisent pas à le définir comme un noceur et sa tendance à la consommation de bières au Mac Byrne à Nantes me semble aussi virtuelle que la pratique du skiff chez Thierry. L’équipe régionale de Savoie et Gilles Gras jouent quelque peu dans le même registre : toujours un verre à la main une fois la régate terminée mais cela relève plus de l’amour des boissons alcoolisée (la bière de préférence) que de la fête. On pourrait également effectivement faire référence à Benji et d’une certaine manière à l’ensemble des adeptes du 14 Pieds. Il semble en effet selon certaines sources que la régate à Pornic ait été pour le moins festive avec la fréquentation entre autre de boites de nuit jusque tard dans la nuit au point même d’impressionner les pratiquants anglais de 14 Pieds. Je cite Colin Smith qui parle du futur championnat d’Europe : « For those who haven't been to Pornic before - you should get there! Nice sailing water, nice holiday spot, excellent restaurants, etc, etc. But if the French 14ers suggest going onto the disco after dinner, though, be prepared for a late night!”. Certains me diront qu’il s’agissait d’une tactique visant à déstabiliser la flotte anglaise… Benji qui s’est également fait remarquer à Loctudy lors de l’Open de France non seulement pour sa victoire mais aussi pour ses veilles prolongées avant que la fatigue ne le pousse à s’effondrer dans les jardins publics de ce charmant village du littoral breton. Non décidément, il est bien difficile de distinguer un vainqueur de ce prix. Néanmoins, si la fête est un état d’esprit, un espace temps au sein duquel les individus oublient leur condition sociale, leur vie, les emmerdes, à défaut de pouvoir distinguer un vainqueur unanime, peut-être serait-il juste de récompenser ceux qui par leur action ont contribué à créer cet état d’esprit. A ce titre, André pour l’organisation générale, François V dit Equerre pour l’idée de la pompe à bière, les Suisses pour le vin chaud et la raclette, les Belges pour la bière méritent alors largement ce prix.

Le plus sexy des skiffeurs.
L’année dernière lors de la remise de ce prix, c’est à peine si certaines ne m’avaient pas taxé de sexiste et de machiste dans ma farouche volonté de trouver une skiffeuse à qui remettre ce prix. Certaines avaient même proposé d’élire un mister skiff. Malheureusement, occupées à pouponner et engagées dans le combat démographique pour assurer la relève des skiffeurs dans une petite quinzaine d’années, nos charmantes skiffeuses n’ont pas concrétisé leurs intentions. Dés lors, dans mon immense bonté et afin de satisfaire nos charmantes skiffeuses, j’ai décidé cette année de leur montrer de beaux skiffeurs, des hommes, des vrais. A côté, le calendrier des Dieux stade en devient aussi sexy qu’un calendrier de la Redoute. Admirez, mesdemoiselles, ces athlètes de Kro niveau, à la musculature longiligne et aux visages d’anges !

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