Skiff transatlantique (mini inside)

Mais qui est-ce ? > 587

Elles sont à l'Ouest de l'archipel des Glénans, les prévisions pour la nuit et la journée de demain s'annoncent viriles !

36 abandons sur 72 bateaux, ça a l'air de brasser sévère ! Que du près depuis le départ en raison d'une bascule au sud-est après le passage des Glénan. Marie et Camille tiennent le coup, elles sont au niveau de Hoëdic, derniers bords de près avant de baculer au portant vers Lorient.

Emilien wrote: 36 abandons sur 72 bateaux, ça a l'air de brasser sévère ! Que du près depuis le départ en raison d'une bascule au sud-est après le passage des Glénan. Marie et Camille tiennent le coup, elles sont au niveau de Hoëdic, derniers bords de près avant de baculer au portant vers Lorient.

C'est marrant, ça donne moins envie, tout d'un coup.

Estelle et Pierrick rebroussent chemin depuis 9h30.

Problème technique apperemment, sinon les filles vont bientôt contourner les Cardinaux elles tiennent bon :cheer:

On veut pas crâner parce que ce sont nos soeurs, avec Emilien, mais elles sont impressionnantes de volonté (et de courage parce que les conditions sont pas faciles).
Tous les bateaux autour d'elles ont abandonné, mais elles s'accrochent !

GRAND RESPECT

Des news vites faits, une première course très musclée avec quasiment que du près dans la brafougne... dur,dur!
De notre côté très mauvais départ où d'ailleurs on se retrouve avec Camille et Marie, puis un allé jusqu'aux Glénans où l'on grapille un peu mais on perd tout le boulot sur un problème de GV déralinguée, on se retrouve de nouveau côte côte avec les filles aux moutons. On tricote pas trop mal dans les Glénans, on regrappille et cette fois-ci c'est moi qui fait une faute de barre au passage de la jument et nous met au tas, reperte de plusieurs minutes.
S'en suit une longue nuit au près dans 25/30 kts et une mer forte où on s'en sort pas trop mal on est au petit jour juste derrière les gens avec qui on voulait être (Thomas Guichard notamment). Sauf que cela forcit encore à 35 kts et la mer se creuse, les bords deviennent carrés, on prend des risques, bateau couché, chandelier dans l'eau, ça tappe, je suis malade comme un chien... On fait un rapide calcul d'ETA et l'on se rend compte qu'on ne passera pas la ligne avant sa fermeture. on décide donc de rentrer pour ne pas risquer ni le bateau ne l'équipage pour ne pas être classé à la fin...
Voilà pour le petit debrief à chaud! Bref chapeau à Estelle qui a mené sa barque avec un grand malade à bord, elle a fait toute les manoeuvre, la nav , etc... la voilà fin prête pour la pornichet select dans 3 semaines!
Bravo aux filles également, belle ténacité!

Bon bein j'ai été scotché sur le tracking quasi tous le weekend!
Ce matin c'est la 1ere chose que j'ai faits avant de partir : à ce moment la les deux bateaux étaient encore en course.
Ce soir je rentre et je vois que PEPEN est encore sur l'eau!
Bravo champion, championnes!!

Ouf, elles sont arrivées !

That's how you "sail like a girl" !

Chapeau les filles!!!

Conditions pas évidentes ça devait pas être facile ! Bravo aux 2 équipages On se croisera à Pornichet à La Select !

Merci à tous pour avoir suivi, c'est vraiment cool! Estelle a posté une vidéo reprenant le tracking de la course : www.facebook.com/skipperestellegreck/videos/226739694354454/
Bref une bonne expérience et bravo à Marie et Camille d'avoir bouclé le parcours même si elles ne sont classées car hors temps... Fermer la ligne à 16h00, c'était franchement pas très fair play, en gros si on ne disposait du dernier Pogo 3 il fallait sortir une course quasi parfaite pour espérer terminer dans les temps... Seul 3 pogo 2 ont réussi... Et certains qui ont échoués n'étaient pas des manches! 26 classés sur 76 partants...
De notre côté la course était loin des parfaite entre petits pépins et choix trop conservateurs (comme trop souvent on respecte trop le bateau et dame nature pour aller lui chatouiller les cailloux).
La prochaine sera plus révélatrice des forces en présence car beaucoup ont été ici secondés par des vieux routiers du circuit, on verra à ce moment ce qu sera le niveau pour ces 2 prochaines années.

Salut Pierrick et bravo à Estelle et toi pour cette course qui n'a pas été simple. Je rebondis sur la fermeture de la ligne car c'est une question que je me suis posé. Aujourd'hui il est clair qu'il y a un gros décalage entre les bateaux de 4ème génération et ceux de la 2ème voir même 3ème génération. Je ne sais pas si il y a une règle pour la fermeture de ligne mais si c'est le cas, pense tu qu'ils vont la modifier pour éviter ce genre de chose ? Au regard du tracking beaucoup de bateaux ont abandonnés à l'arriver sur Belle-île pour cette raison je pense (en plus d'en avoir marre de se faire lessiver!).

Je n'ai pas lu les ics, mais si la fermeture de ligne est conditionnée à l'arrivée du premier, en effet, plus les designs vont évoluer, plus l'écart sera important.

En l'occurence , il ne faut pas oublier non plus que la météo à augmenté l'écart entre le premier et les poursuivants. Le premier n'a fait qu'un tout petit contrebord babord amure avant de passer au sud est de Houat, alors qu'avec le temps passant, les suivants ont du de plus en plus louvoyer et rallonger la route.

Et ca, c'est commun à tous les styles de bateau, mais encore plus flagrant en mini ou le près dans la baston, ca avance pas.

Il y a toujours eu des deltas de vitesse importants en mini déjà entre protos et séries puis entre les différentes générations de bateaux. Là le problème vient plus d'une mauvaise évaluation du temps de course par le comité et de la volonté absolue de fermer la ligne à 16h00 pour une remise des prix à 18h00. On a vu plus d'une course où la remise des prix était effectuée alors que des bateaux étaient toujours en course et la ligne maintenue ouverte. Le choix du parcours en fonction de la météo n'était de toute façon pas optimal, dans le sens où il exposait la queue de flotte aux conditions les plus périeuses (notamment teignouse courant à contre avec 115 de coef et 4m de houle), normalement on s'assure que les 30% les plus lents seront en mesure de passer les écueils.
Bref la pilule a un peu de mal a passé au sein de la classe...

D'ac donc cela ne devrait plus se reproduire.
C'est vrai qu'il y a toujours eu des deltas, cependant avant l'arrivé des pogo 3 et ofcet il y avait souvent des pogo 2 très bien placés. Je pense que ça va être plus compliqué maintenant mais ce n'est que mon avis. Heureusement il y a encore beaucoup de bateaux de 2ème génération pour s'amuser avec

Salut et bravo à tous ! A lire les compte-rendus et ayant vu les conditions du weekend, je sais pourquoi il y a bien longtemps que j'ai rangé mes envies de mini. Ce n'est vraiment pas pour moi mais c'est aussi ce qui fait que j'ai énormément de respect pour ceux qui en font. Je suis ravi de constater par contre que si les années passent quelques skiffeurs se mettent au Mini ou continuent de naviguer sur ces bateaux. Et là je suis persuadé que le fait de naviguer en dériveur, notamment en skiff, et d'avoir une expérience de la régate voile légère est un réel avantage comparatif dans la classe Mini où les profils sont extrêmement variés. La conduite au portant en Mini, c'est du skiff en plus lourd et en plus camion (bon je ne suis monté qu'une fois sur un Mini.
J'adore aussi la classe Mini parce que c'est sans doute la moins snob qui soit. Un exemple, à l'époque des titre "promotion", la classe n'a jamais contesté le mot "promotion" considérant que c'était une super reconnaissance d'avoir un titre de champion de France et que non le Mini ce n'était pas de l'élite, ce n'était pas du Figaro. Bref une classe qui ne se ment pas à elle-même et donc qui attire des gens qui dans leur extraordinaire diversité sont tous authentiques dans leur démarche.

Sur ce que tu signales Pierrick, de l'extérieur, j'aurais plusieurs remarques :
- Première course de la saison et nouveau cycle de deux ans qui commencent où toutes les parties, des coureurs aux arbitres en passant les les organisateurs et les arbitre, se jaugent.Il y a forcément des ratés sur une première surtout avec ces conditions. N'oublions pas que non seulement les différentiels de vitesse sont énormes mais aussi les niveaux d'équipage entre les anciens et les nouveaux de la confrérie Mini. Rajoute à cela les conditions exigeantes et hop le temps d'ouverture de ligne est vite dépassé.
- Du coup pour les arbitres, surtout sur de "la course au large" dans de telles conditions, c'est très dur... d'arbitrer. Si on rajoute à cela, la peur des arbitres, leur volonté de ne pas prendre trop de risque et les impératifs organisationnels on peut vite arriver à mécontenter des coureurs.
-J'ai une toute petit nuance avec toi. Cela me choque qu'on puisse faire une remise des prix alors que des concurrents sont toujours en mer. Je sais que ce n'est pas facile sur certaines courses au large mais pour moi c'est un manque de respect énorme vis à vis des coureurs qui galèrent.

Je suis persuadé que cela va s'arranger pour les prochaines courses.

Cédric F wrote: . Bref une classe qui ne se ment pas à elle-même .

:blink: :silly:

ah… la grande époque des titres "promotion" !
Où la FFV, encore elle… entendait régir la dynamique des classes en mode punitif.

Il faut que tout change pour que rien ne change.

(Tu quoque, motherfucker :kiss: :kiss: )

azerty wrote:

Cédric F wrote: . Bref une classe qui ne se ment pas à elle-même .

:blink: :silly:

ah… la grande époque des titres "promotion" !
Où la FFV, encore elle… entendait régir la dynamique des classes en mode punitif.

Il faut que tout change pour que rien ne change.

Bah justement la classe Mini qui n'avait jamais été reconnue à sa juste valeur était ravie d'avoir un titre de champion de France fût-il promotion et n'avait pas la prétention de penser que le niveau de la Mini était celui d'un Figaro par exemple.

Cédric F wrote:

azerty wrote:

Cédric F wrote: . Bref une classe qui ne se ment pas à elle-même .

:blink: :silly:

ah… la grande époque des titres "promotion" !
Où la FFV, encore elle… entendait régir la dynamique des classes en mode punitif.

Il faut que tout change pour que rien ne change.

Bah justement la classe Mini qui n'avait jamais été reconnue à sa juste valeur était ravie d'avoir un titre de champion de France fût-il promotion et n'avait pas la prétention de penser que le niveau de la Mini était celui d'un Figaro par exemple.

Pas sûr qu'il faille dénigrer le bas niveau pour faire brille le haut niveau.
Et, pour le coup, l'appellation "Promotion" n'était pas très heureuse.

Perso, je ne suis pas concerné par un quelconque titre, de toutes façons !