Culture, cinéma, expo, théâtre, musique, littérature...

Salut.Je ne vais pas assez souvent sur ce sujet .On n'y apprend des choses remarquables.Deux petits apports :pour les marseillais surtout;la maîtrise de chant des bouches du rhône,un coeur d'enfants de trés haut niveau presente son dernier album à l'opéra de marseille le samedi 2/10 au soir .A voir et ecouter .ET puis surtout nous venons de régater dans la rade de marseille ,superbe, même si peu de vents au SOOOOOOOONNNNN de la tournée redbull qui a mobilisé au bas mot et de source bien informée rien qu'en moyen technique 1 million d'euros . C'était un grand moment culturel ;voir des gonzes sauter d'un helicoptère ou dans l'eau depuis un rampe dans des engins complètements loufoques et jugés par L Manaudou et L Alphand.Quatre ou cinq mille spectateurs pour cet EVENEMENT .Vive la culture d'état !

Mauvaise langue, Xave,
toujours à vouloir rabaisser les bonnes volontés !
C'était festif à souhait, inutile de rentrer dans le lard, tel un taureau rouge... de colère !
Et puis tu parles de 4 à 5000 spectateurs...
Désolé, dans le poste (heu dans les beaux-parleurs), le père Magloire annonçait 30.000 personnes, puis 10 minutes après le maire du 8eme en avait compté 50.000 ! :o

J'veux bien l'croire, et même qu'ils sont tous partis en même temps que nous... angry5;

Bref, pour moi, ce n'était pas un évènement lié à la culture d'état, mais bien un gros bordel publicitaire...

Mères et filles.
Superbe film de Julie Lopes Curval (bord de mer).
Audrey, une jeune femme ingénieur de haut niveau installée au Canada (Marina Hands) revient chez sa mère médecin(Catherine Deneuve) et son père à Arcachon. Elle s'installe dans l'ancienne maison de ses grands-parents et découvre un vieux journal de sa grand-mère (Marie Josée Croze) qui avait abandonné ses enfants dans les années 50. A travers une utilisation maîtrisée des flash-Backs la réalisatrice délivre un magnifique portrait de 3 femmes de 3 générations différentes et une belle réflexion sur les relations mères filles et l'évolution de la condition féminine. Un tout petit peu long à démarrer ce film m'a vraiment séduit sur le fond mais aussi sur sa forme, sa construction, ses décors. Mais il est également porté par trois actrices extraordinaires et confirme surtout, s'il en était vraiment besoin, que comme l'a dit un journaliste "Marina Hands est ce qui est arrivé de mieux au cinéma et au théâtre français depuis très longtemps". Avec ce personnage d'Audrey, Marina Hands, inoubliable Constance Chatterley au cinéma et prodigieuse Ysé au théâtre dans le "Partage de Midi" s'impose comme une comédienne majeure de notre temps.

"Le petit Nicolas" de Laurent Tirard

Le film est fidèle aux livres de Sempé & Goscinny qui ont bercé mon enfance (j'étais une grande fan). Les acteurs jouent juste et n'en font pas des tonnes, ce qu'on aurait pu craindre au premier abord dans ce genre d'adaptation. Les gamins sont tous à croquer, avec pour ma part, un très gros faible pour le cancre Clotaire.

Au final, c'est 1h30 de bonheur et de fraîcheur à partager en famille. Ma fille (6 ans) qui ne connait pas encore les livres, a aimé tout autant que moi, et les ados à côté de nous au cinéma ont beaucoup rit aussi... salle pleine à craquer, c'est sans doute le carton de cet automne... un joli film populaire à ne pas manquer.

Marrant comme quoi les avis peuvent diverger, j'ai trouvé le film très bon pour ceux qui veulent bien patienter son passage à la TV, ma fille de 8 ans a rigolé sans plus, certes le public était +tot fan, de vrais cinéphiles qui ont même applaudi à la fin de la séance ;rolleyes; ;rolleyes; ....

Jeu des acteurs (surtout les gamins) pas top, je reste persuadé que prendre n'importe quel bambino dans la rue aurait eu le résultat identique (avec un poil d'indulgence pour Clotaire et ses feuilles de chou très photogéniques ), des décors qui frisent trop le carton pâte, un scenario sans surprise, vous aurez compris je n'ai pas aimé et suis même très surpris que la fille de Gosciny qui veille au patrimoine de son papa ait accepté cette adaptation de qualité très moyenne.... et le clin d'œil de Jugnot et de ses choristes ne fait que renforcer la différence du jeu des jeunes acteurs....

Marre de ces gens qui portent aux anges des 'œuvres' en oubliant toute critique plongés qu'ils sont dans un contexte particulier (ahhh le souvenirs sacrés de l'enfance, ahh les concerts de gospel de Noël qui feraient fuir n'importe quel auditeur en dehors de la période sacrée de fin d'année etc etc ....)... Tiens tiens deux fois 'sacrée' de suite, ce doit être mon coté anti-clérical de baseuuuuuu.... qui refait surface

Coup de gueule d'un samedi soir, après pourtant une journée sympa sur l'eau....pas glop, pas glop ....

Derviche écrit:

Jeu des acteurs (surtout les gamins) pas top, je reste persuadé que prendre n'importe quel bambino dans la rue aurait eu le résultat identique (avec un poil d'indulgence pour Clotaire et ses feuilles de chou très photogéniques ),

Les gamins ne sont justement pas des acteurs, ils ont passé un casting mais aucun n'avait jamais joué dans quoi que ce soit. Peut-t'on parler d'acteur à cet age? Sans doute qu'aucun d'eux ne fera d'ailleurs carrière dans le cinéma.

des décors qui frisent trop le carton pâte

Tu te trompes, ce sont des décors naturels (l'école et le quartier ou habite Nicolas existent), et finalement le côté carton pâte de certaines scènes, pour un film inspiré d'un livre plus connu par ses dessins que par ses histoires ne me choque pas plus que cela.

un scenario sans surprise

Le petit Nicolas n'a pas non plus été annoncé comme étant le thriller de l'année. Il faut prendre ce film pour ce qu'il est, une histoire d'enfants pour les enfants.

Marre de ces gens qui portent aux anges des 'œuvres' en oubliant toute critique plongés qu'ils sont dans un contexte particulier (ahhh le souvenirs sacrés de l'enfance, ahh les concerts de gospel de Noël qui feraient fuir n'importe quel auditeur en dehors de la période sacrée de fin d'année etc etc ....)... Tiens tiens deux fois 'sacrée' de suite, ce doit être mon coté anti-clérical de baseuuuuuu.... qui refait surface

Là je ne comprends pas ce que tu veux dire... surtout à propos du côté anti-clérical? ??? Je trouve justement que le film n'est pas tombé dans un travers que l'on aurait pu craindre, à savoir une certaine nostalgie et apologie du passé, du "c'était mieux avant". A aucun moment dans le film, je n'ai éprouvé de nostalgie d'un passé qui était de toute façon déjà révolu quand je lisais moi même le petit Nicolas. Il me semble que les petits tracas de ces enfants dans le film sont universels et hors du temps, et c'est ça qui fait le succès des livres et qui fera également le succès de ce film.

Peut être as-tu perdu ton âme d'enfant tout simplement, je suis allée voir ce film avec mes yeux d'enfants, sans apriori, et j'ai adoré. Peut être que si j'y étais allée avec certaines attentes, j'aurai été déçue comme toi.

Coup de gueule d'un samedi soir, après pourtant une journée sympa sur l'eau....pas glop, pas glop ....

Moi, j'ai mangé trop de pop corn et ma fille trop de bonbons, ce fut le seul aspect pas glop de ma soirée...

Bateau rangé, plus de navigation en perspective. Résultat bouffe de la culture.

Cinéma : vu un peu en retard, district 9. Superbe premier film de science-fiction d'un jeune réalisateur sud-africain tourné sur le mode du documentaire. Parabole de l'apartheid, ce film renouvelle un peu le genre et en bouleverse les codes. A voir.

Lecture. C'est la saison des prix, le consommateur de base que je suis fait marcher les libraires et autres maison d'édition.
Le dernier roman de Justine levy, Mauvaise fille. Dans la même veine que ses précédents romans, l'histoire, son histoire, d'une fille qui attend un bébé quand sa mère est en train de mourir. Toujours le même style, cette écriture vive, percutante, limpide et toujours plus de profondeur. Un superbe hommage à sa mère, Isabelle Doutreluigne, ce mannequin des années 70 dont la beauté n'avait d'égal que le côté fantasque. Justine Levy "produit" peu mais chaque millésime franchit une étape de plus.

"Un roman français" de Beigbeder. Tout juste lauréat du prix Renaudot, Beigbeder livre une autobiographie sensible. Rupture par rapport à ses dernières productions, on retrouve le Beigbeder de l'amour dure trois ans. le désir d'écrire ce livre est né à la suite d'une garde à vue de 48 heures pour consommation de produits stupéfiants et comme il l'a lui même dit, il faut remercier le procureur de Paris de l'avoir fait réfléchir en prison pendant quelques heures. Le résultat est excellent. L'homme y apparait dans sa complexité loin des idées reçues et autres clichés qu'il avait lui même contribué à créer. Un vrai livre de la maturité et, point commun avec Justine Levy, toujours en toile de fond la famille. Voilà qui rappelle de si grands auteurs, Gide, Mauriac...

"Trois femmes puissantes" de Marie Ndiaye. En cours de lecture, ce roman d'un auteur que je n'avais encore jamais lu, lauréat du Goncourt 2009 est plus ardu que les deux précédents. Difficile pour le moment de me prononcer...

Comme avec l'âge je deviens fainéant, sortie ciné des dernières semaines :

L'orchestre ****
Rapt : ***
A l'origine : ***

Promis, je ferai plus long si j'ai le temps.

Cédric F écrit:

Bateau rangé, plus de navigation en perspective. Résultat bouffe de la culture.


"Trois femmes puissantes" de Marie Ndiaye. En cours de lecture, ce roman d'un auteur que je n'avais encore jamais lu, lauréat du Goncourt 2009 est plus ardu que les deux précédents. Difficile pour le moment de me prononcer...

alors ? c'est comment ????? ;rolleyes; ;rolleyes; ;rolleyes;

Demande à M. Raoult ce grand exégèse de la littérature française....

Nath écrit:

Cédric F écrit:

Bateau rangé, plus de navigation en perspective. Résultat bouffe de la culture.


"Trois femmes puissantes" de Marie Ndiaye. En cours de lecture, ce roman d'un auteur que je n'avais encore jamais lu, lauréat du Goncourt 2009 est plus ardu que les deux précédents. Difficile pour le moment de me prononcer...

alors ? c'est comment ????? ;rolleyes; ;rolleyes; ;rolleyes;

C'est très bien écrit, très bien construit, ambitieux mais tellement ambitieux qu'il manque quelque chose ou plutôt qu'il y a quelque chose de trop, voire un peu outrancier ou de violent. Outrancier et violent comme Raoult dans ses déclarations mais aussi un peu comme l'auteur elle même dans ses déclarations.

Hier soir, au ciné, "une affaire d'état", un très bon thriller politique. Un genre qui n'était plus trop en vogue en France depuis les années 70 (je pense à "I comme Icare" par exemple) mais qui commence à ressurgir en France. Ce n'est d'ailleurs pas anodin...

Cédric F écrit:

un très bon thriller politique. Un genre qui n'était plus trop en vogue en France depuis les années 70 (je pense à "I comme Icare" par exemple) mais qui commence à ressurgir en France. Ce n'est d'ailleurs pas anodin...

Tu veux dire que cela pourrait être lié aux propos de Raoult ? ??? ;rolleyes;
Sans vouloir alimenter une polémique stérile tellement on est au niveau 0 de la bêtise et de l'inculture avec des propos pareil, je me demande quand même si Raoult ne reflèterait pas une tendance actuelle, à sacraliser le "politique", alors même que ce dernier tombe dans le people... A force de marcher sur la tête, le serpent va finir par se mordre la queue !

Fréd écrit:

Cédric F écrit:

un très bon thriller politique. Un genre qui n'était plus trop en vogue en France depuis les années 70 (je pense à "I comme Icare" par exemple) mais qui commence à ressurgir en France. Ce n'est d'ailleurs pas anodin...

Tu veux dire que cela pourrait être lié aux propos de Raoult ? ??? ;rolleyes;
Sans vouloir alimenter une polémique stérile tellement on est au niveau 0 de la bêtise et de l'inculture avec des propos pareil, je me demande quand même si Raoult ne reflèterait pas une tendance actuelle, à sacraliser le "politique", alors même que ce dernier tombe dans le people... A force de marcher sur la tête, le serpent va finir par se mordre la queue !

Cela ne sert à rien de parler de Raoult. Fossile isolé et frustré.
Concernant le renouveau des films politiques, je crois plutôt que même si beaucoup ne vont pas être d'accord, on a tourné une page de l'histoire politique française. Sans focaliser sur Sarko (ca va au delà du personnage), la fin de la présidence Chirac marquait la fin d'un cycle (en gros les années 80-90) et qu'on a évolué vers un modèle politique beaucoup plus transparent (cela va d'ailleurs bcp plus loin que la politique, c'est sociologique), l'ère communicationnelle, et que le monde de la culture se réapproprie l'histoire politique récente. Il a fallu pas mal d'années avant de voir des films politiques sur la période de Vichy, on va voir un certain nombre de films sur les grand scandales des années 80-90, la grande période des affaires politico-médiatiques. Le film avec Clavier et Cornillac qui sort dans deux semaines est clairement inspiré de Botton, Noir, on a eu des films sur Elf (Chabrol et celui-ci) sur l'affaire greenpeace il n'y a pas si longtemps etc etc. Et les bons films du genre doivent éviter de tomber dans la paranoia et les théories du complot (qui je pense se développent paradoxalement au fur et à mesure que la transparence augmente), Une affaire d'Etat, est très bien fait de ce point de vue.

Ben tu sais Fred depuis que l'on est dans l'époque du tout permis et du n'importe quoi, quand la politique se résume aux aboiements d'un Raoult ou d'un Lefebvre, qd un sinistre de l'intérieur se permet impunément des blagues racistes, qd un Besson parle "mariage gris", j'en passe et de bien pire, faut pas s'étonner....

:_( :_(

Thierry écrit:

Ben tu sais Fred depuis que l'on est dans l'époque du tout permis et du n'importe quoi, quand la politique se résume aux aboiements d'un Raoult ou d'un Lefebvre, qd un sinistre de l'intérieur se permet impunément des blagues racistes, qd un Besson parle "mariage gris", j'en passe et de bien pire, faut pas s'étonner....

:_( :_(

Chuuuut, vous allez réveiller Cédric, qui visiblement, vit dans un monde Bisounours, fait de transparence et de communication... :-X

Salut. Mais je rêve : "entendre" parler de transparence de la politique actuelle , ou encore dire que M N'diaye tient des propos outranciers ............ Je sors car je m'etais promis de ne plus intervenir sur ce genre de propos. Je vais y arriver , si ,si .

Excusez moi j'ai mal lu les post (trop vite ) je retire pour la remarque sur M Ndiaye.

et ou est la musique dite "classique"? dans tout ça? vous vivez sans? moi, je ne peux pas !
Alors je viens de décider de mon pantéon du violon: écoutez ça bande d'incultes :_( (...)

concerto en la de mozart (k 219))
concerto de beethoven (y'en a qu'un...)
symphonie espagnole de lalo
Rozcha de Korngold "pour initiés" (esclusivement joué par jascha heifetz)
concerto de barber ( par hilary ann... génial!)

un peu de rève dans ce monde cartésien....ouvrez vos portugaises
bises

allez! quoi... faîtes un effort! Vous en sortirez transformés