Bilan salon nautique 2013

le 5O5 ou le Finn ne sont présent que grâce à la volonté des assos de classes correspondants (comme le font également les assos Corsaire ou Requin)
Ce ne sont pas ds chantiers qui les présentent

Thierry wrote: le 5O5 ou le Finn ne sont présent que grâce à la volonté des assos de classes correspondants (comme le font également les assos Corsaire ou Requin)
Ce ne sont pas ds chantiers qui les présentent

Biensur mais ducoup ca donne l'image que le top de la voile legere c'est le 5o5, ce qui n'est pas le cas, sur tous les plans en tous cas

Thierry wrote: le 5O5 ou le Finn ne sont présent que grâce à la volonté des assos de classes correspondants (comme le font également les assos Corsaire ou Requin)
Ce ne sont pas ds chantiers qui les présentent

C'est effectivement important à rappeler :

Pour ce qui concerne le Finn, il faut noter que la classe est non seulement dynamique mais qu'elle bénéficie en plus de sources de financements importantes de la part de sponsors (42000 euros) qui sont aussi des régatiers (cf les CR d'AG). Elle a donc les moyens (CF son bilan financier) les moyens de mettre 6000 euros environ pour le stand tenu par des bénévoles. Bravo à eux d'avoir autant de sponsors !
Je ne pense pas que les 505 aient le même poids financier que l'assoc de Finn mais ils ont la chance d'avoir dans leur membre un partenaire du salon (Philippe Boite) et Paris Voile pour qui les 505 sont une source importante de chiffre d'affaires.

D'un point de vu purement marché, la voile que nous pratiquons n'existe pas. En imaginant que tous les 700/800/600 présents en France aient été achetés neufs, je ne suis même pas sur que la marge brut dégagée suffise à payer un commercial pendant 2 ans...

Les constructeurs d'habitables ne vendent que du rêve, la preuve en est que la taille des bateaux vendues n'a aucun rapport avec le programme de navigation réel. Quand une société vent du rêve sur un marché d'exception (et oui le moindre 8 m neuf coûte cher), il est quand même mieux de travailler sur l'image de marque, le service et surtout tout faire pour que le client pense à la marque au moment du déclenchement de l'achat (et oui une vente dégage beaucoup de marge en valeur, même si l'achat se fait dans 10 ans).

Comme il est difficile de deviner qui sera un client dans la population, il serait possible par exemple de tracter l'ensemble de la population (et oui si 100 % lit le tract, aucun futur acheteur n'est oublié), mais bon comparer à un salon nautique je ne suis pas sur que ca coute moins cher, ni de l'efficacité

L'objectif des chantiers n'est donc pas uniquement de vendre pendant le salon, mais d'assurer des ventes pérennes, et dans ce cas les retombés se mesurent sur plusieurs années (mesure de notoriétés qualitatives/quantitatives, image etc.)


Il est peu surprenant dans le contexte actuel que le nautisme au gasoil soit plus en difficulté, le produit est moins porteur de rêve et donc beaucoup plus corréler au cycle des biens de consommations.

Le premier marché pour les vendeurs d'habitables en tous genres n'est il pas le marché de la location?

Au final au salon vient on voir sur futur bateau comme propriétaire ou comme locataire?