Licence, et Chiffres Clés du Sport en France

Je ne sais pas quel sont les chiffres récent, mais de mémoire les licences représentaient environ 40% du budget de la FFV (début années 2000).

Maintenant, pour avoir vécu en Allemagne et Belgique où les fédérations sportives sont "faibles" voir inexistantes (because fédéralisme en Allemagne ou chaque région fait sa soupe, et bordel habituel en Belgique (dsl pour nos amis belges ) avec les trois régions et les querelles de chapelle linguistique, je peux vous dire que les français ont une chance énorme d'avoir d'une part cette culture Jacobine et d'autre part des fédérations bien structurées dans leurs approches (compétition/formation/enseignement ...).

Un travail et une organisation de cette qualité ne se fait pas uniquement avec des papis à la retraite et quand on voit les domaines à aborder : aussi bien liaison avec les partenaires commerciaux, liaison avec les autorités, fédération (c'est bien le mot) ou alignement des efforts réalisé çà et là, organisation des évènements sans léser/oublier personne, lobbying à l'échelle internationale, organisation de la formation et de l'enseignement ... on est face à une multitude de défis et de compétences.

On ne peut pas gueuler contre des bénévoles par exemple quand certains comités de course sont parfois limite ...), et attendre des performances au top d'une fédé sans se donner les moyens.

Parmi les problèmes, il y a toujours le fameux problème de la transition (et perte en ligne) jeunes/adultes mais d'un autre côté baladons nous sur le littoral en période estivale, il est possible de naviguer à tous les coins de port. C'était loin d'être le cas il y a 25ans. Nous sommes encore limité par la perception d'un sport compliqué, pas à la portée du français moyen, mais je suis sur que les efforts de classe de voile et scolaire permettrons de démystifier par rapport à la jeune génération une fois celle ci adulte dans quelques années.

Certes tout est perfectible mais surement pas de quoi crier au scandale

Cédric F wrote:

Yabsinthe wrote: Quoi qu'il en soit, les dernières interventions relevant un décalage certain entre la proposition de valeur actuelle des clubs et de leur fédération - essentiellement orientée régate ou location, et l'activité réelle des voileux en France - essentiellement orientée loisir estival.

Euh là encore, je suis un peu en décalage. En gros la FFvoile c'est 80 000 licences annuelles sportives. C'est près de 200 000 licences enseignement.
Donc dire que la fédération est essentiellement orientée régate et ou location ce n'est pas la vérité. Elle est justement très orientée loisir-estival (enseignement) et tourisme. C'est d'ailleurs une de ses spécificités et sa force qui fait qu'elle est une grande fédération tout en étant atypique par rapport à d'autres fédérations sportives.

Cette position le cul entre deux chaises permet certes de faire du chiffre en licences mais conduit à un discours sidérant dans beaucoup de clubs estampillés ffvoile:
"le sportif ça coûte".
Reste alors la pétanque ou le BBQ comme activité sportive.

Je ne dis pas qu'il faut exclure tous les clubs qui privilégient le business (ceux avec gros bâtiments, personnels administratifs et machine carte banquaire) mais une aide spécifique ffv, puisque les finances sont saines, pour les clubs avec investissement sportif important (le Championnat de France des clubs pourraît être un critère: par exemple les 20 clubs en D1).

Dans ce registre, le retrait des spi alloués sur les Chpt de France jeunes constitue un vrai recul sur le plan sportif (mettre autant que faire se peut les jeunes sur un pied d'égalité) et économique, une paire de spis en bon état représentent facilement 2.000 euros d'économie pour un club qui se donnent la peine de qualifier des jeunes.

Si le président (ou son équipe) dégage un co-financement sur des Tykas, on peut continuer à développer une équipe qui est passé de zéro licencié en 2006 à 14 jeunes en 2012.
Et en prime (c'est le cas de le dire) sa rémunération n'est plus sujet d'étonnement sur le terrain

www.catestuaire.net

C'est marrant parce que nous aussi on est passé de 0 à 12 pratiquants, en 2 ans seulement, sur l'activité RS500/29er, sans aide sur les spis ou quel matériel que ce soit, justement grâce au business estival. Et on était pas en D1 en dériveur.

Tout ca pour dire que tes critères te correspondent peut etre, mais je ne suis pas sur qu'ils soient pertinents dans un soucis d'équité.

Ca soulève la question du subside de matériel face au subside de fonctionnement. Je suis assez favorable a la solution du subside de fonctionnement pour l'instant.

Mais on s'écarte un peu du débat principal.

Bravo, surtout si c'est dans une filière jeune.

Avec des minimes, cadets et juniors on doit jongler avec 4 supports possibles: Tyka/minimes, 15.5/cadets SL16 ou HC16 pour les juniors. D'où l'importance du poids de l'investissement.

Dans le Morbihan, un aide du CG sur les Open Bic a permis un développement spectaculaire (plus de 50 classés au niveau départemental).

Sans matos (quel qu'il soit tu ne peux pas faire grand chose. Après je suis d'accord avec toi, il faut du budget de fonctionnement (et la volonté les mercredi et samedi) sinon le matériel pourri sur la plage.

Après les critères d'attribution de fonds peuvent reposer aussi sur la variation de classés pour accompagner le développement, le bateau en plus ou les heures de l'entraîneur d'un nouveau groupe.

Aider à la fois les clubs qui sont dans le jeu fédéral D1 et ceux qui essaient de rentrer. Il paraît que les finances ffv sont saines, avec des réserves

C'est bon de rêver

Oui alors moi je propose encore un autre critère, qui (ho c'est étrange) me correspond bien. Quand les clubs structurent l'activité pour les +18ans, augmentant le potentiel de pratiquants après le lycée sur un rythme loisir sportif, et bien on leur donne de l'argent pour les -18ans.

Et en plus j'y crois à ce critère la. ;evil;

+100% Gilles.

C'est tellement terrible de voir des clubs avec une énorme flotte scolaire qui permet via subvention d'équilibrer les comptes et de payer des permanents ... et le week-end personne sur l'eau. Pas un gamin qui revient, pas un parent :_(

Il faut dire quand on vient demander quels bateaux sont dispo. si l'on devient membre ... la réponse c'est : oh on doit bien avoir un vieux laser qui traine, ou alors vous pouvez louer un cata (de base).

Finalement, les gamins vont "à la voile" comme il iraient au foot, et ils trouvent çà plus marrant que de courir autour d'un stade. Mais on est pas vraiment dans ce que j'appelle "le développement du sport". Attention, je ne dit pas que la voile scolaire n'est pas intéressante, mais pas comme alibi pour certain club.

Pourtant il y avait eut un effort pour "labelliser" les clubs me semble t'il, mais trop souvent on retrouve : voile scolaire ou location ...