Developper la pratique c'est quoi ?
j'aurais tendance à dire que sur le fond cela consiste à :
réfléchir de manière transversale en prenant en compte tout un ensemble de facteurs : le cadre global de la pratique, son état de développement, les principes fondamentaux qui le sous-tendent, l'ensemble des acteurs (classes, les institutions, les pratiquants);
Cela implique de le faire en prenant en compte des contraintes : géographiques, économiques, sociologiques, matérielles (les "supports"), sportives (quelle politique sportive ?) démographiques (les tranches d'âges), de dynamiques (notamment géographiques mais pas seulement), de concurrence (le positionnement de certaines pratiques concurrentes au sein même de la voile légère), de calendrier, etc. etc.
Cela implique de penser le développement moins en termes de rapports de forces et de négociation qu'en termes de gestion des équilibres pour que chacun y trouve sa place et un positionnement qui soit partagé par le plus grand nombre possibles d'acteurs.
Cela ne se limite pas comme on le voit trop souvent et qui fait sans doute le problème de certaines classes aujourd'hui à une gestion purement sportives et compétitives. Ce n'est pas l'existence d'un haut niveau sportif, d'un calendrier de régates qui génère l'activité et le développement d'une pratique mais bien l'inverse. S'il y a du volume de pratiquants, il y aura du niveau et des régates.
Sur breizhskiff.com la force tenait de ce que justement c'est d'abord le développement qui a permis le sportif et pas l'inverse. Or aujourd'hui le sportif pur et dur, l'approche uniquement centrée sur le régate devient sans doute un peu trop importante.
Certains l'ont à juste titre exprimé récemment et le post d'Olivier sur "freinons nos ardeurs dans les conseils" disponible ci après en était l'une des meilleures illustrations et l'une des meilleures mises en garde.
www.breizhskiff.com/forums/2-skiff-et-qa...uturs-skiffeurs.html
Ainsi concrètement, il y a plein de choses à faire pour le développement de nos bateaux et bien plus importantes que la seule construction d'un calendrier sportif pour satisfaire une minorité... En reprenant l'histoire de BSP dans mon document, j'ai bien essayé de montrer que dès l'origine ces problématiques de développement était au coeur de notre démarche (lutte contre les stéréotypes circulant sur les skiffs, information pour les nouveaux pratiquants, développement des démarches et des informations sur l'accession au skiff d'occasion, encouragement de la construction amateur, lobbying auprès des instances pour la reconnaissance de la pratique skiff etc. etc.)
Bien évidemment et là aussi j'ai essayé de l'expliquer dans mon texte, il fallait prendre en compte un contexte plus large (le développement général de la pratique et les politiques mises en place par les institutions)et construire notre développement dans ce cadre ou à une époque contre ce cadre.
Les choses ne sont heureusement plus les mêmes qu'il y a 8 ans et j'ai précisé également comment il fallait sans doute un peu évoluer par rapport à cela parce que le cadre général de la voile légère évolue de manière sensible depuis 2006-2007 et que chacun des acteurs va être obligé de se repositionner par rapport à lui et de revoir les modes de gouvernance de certains acteurs.
Mais il y a des combats qui restent à faire : lisez le numéro spécial salon de Voiles et Voiliers qui vient de sortir. C'est un scandale absolu et je pèse mes mots !!! ils ont osé créer une catégorie "dériveurs monocoques pour régater" et "dériveurs extrêmes" pour les "funambules"...
Bref n'oublions pas sur BSP qu'au delà de la régate, nous sommes pour le développement des skiffs et pas seulement pour la régate.
Regardons aussi ce qui se passe en bien ou en mal dans d'autres pratiques ou classes. Penser le développement signifie comparer.
Aujourd'hui, et je pourrais développer plus tard, dans le monde du dériveur double par exemple des évolutions notables et différentes entre elles ont lieu en ce moment avec des résultats différents (je pense à l'approche 470, Fireball, 505). Je les prends en exemple parce qu'elles concernent principalement des propriétaires comme nous, la même clientèle d'une certaine manières et sont confrontés à des problèmes ou problématiques de développement et qu'elles y répondent de manière différentes.
Bref tout cela pour dire qu'il faut aujourd'hui sans doute modifier l'angle du regard que nous portons sur notre développement et le faire en s'appuyant sur des exemples concrets.
A vous de jouer.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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ça passe aussi par la compréhension au sein des clubs pour qui la voile se pratique jusqu'au quart de siècle et après on est trop vieux pour ces conneries.
ça donne une régate organisée en Laser et en intersérie (pourtant annoncée uniquement 420) et qui ne daigne pas délivrer de licence journée car ça les embête.
étant adhérent du club, c'est toujours désagréable quand on prévoit de régater avec un équipier de passage. heureusement qu'on a quand même pu prendre la mer pour naviguer en loisir.
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je pense que cette approche par le bas est la meilleure.
ça passe aussi par la compréhension au sein des clubs pour qui la voile se pratique jusqu'au quart de siècle et après on est trop vieux pour ces conneries.
ça donne une régate organisée en Laser et en intersérie (pourtant annoncée uniquement 420) et qui ne daigne pas délivrer de licence journée car ça les embête.
étant adhérent du club, c'est toujours désagréable quand on prévoit de régater avec un équipier de passage. heureusement qu'on a quand même pu prendre la mer pour naviguer en loisir.
Clairement les problématiques de décloisonnement et de mettre fin aux pratiques de saucissonnage sont absolument fondamentales.
Comment gagner des pratiquants, notamment adultes, quand on leur dit que des régates ne sont pas pour eux mais réservées aux jeunes... Et s'ils ont le malheur de venir on leur fait comprendre qu'ils n'auraient pas dû.
Comment développer la pratique de la voile légère quand on impose même inconsciemment l'idée qu'il y aurait des bateaux pour la régate et d'autres non ?
Exemple du numéro spécial salon de Voiles et Voiliers qui m'a fait faire des bonds à toucher mon plafond :
Les pages voiles légères sont structurées de la manière suivante : pas de séparation cata, dériveurs, quillards de sport mais une logique de progression. Elle peut se concevoir mais le choix des mots et la manière dont on été mis dans des cas les bateaux sont absolument consternants :
Il y a d'abord la rubrique "apprentissage" avec pour base line "pour tirer ses premiers bords"; Quelques bateaux détaillés : laser Bug, RS Feva, Funboat Twincat 13.
Il y ensuite la rubrique "loisir", base line "pour progresser et s'amuser". Exemple de bateau, le vago, le RS 500, le nouveau HC16 en poly, le pearl ou le SL5,2.
Il y a aussi la rubrique "compétition" base line : régater en monocoque" et régater en multi : bateaux présentés : l'Optimist et Open Bic,, Finn, 470, 505, Star, Laser et côté cata, le spit, le viper, le Tiger et d'autres F18.
Il y a enfin la voile "expertise" base line "naviguer extrême". Dans la manchette : "Ils nous font rêver mais nous affolent aussi ! Bien souvent anglo-saxons, ces bateaux extrêmes vont de pair avec une philosophie que les marins accrobates qui les mènent doivent sans doute partager avec les funambules". Côté explication de la base line une petite nuance car s'il y a une " certaine radicalisation avec le Moth à foils [...]. Mais aussi une certaine démocratisation avec l'arrivée de nouveaux skiffs qui se veulent beaucoup plus accessibles. [...] La course à l'extrême est lancée, même si la pratique de ce type d'engin ne concerne qu'une élite de passionnés, budget et niveau technique obligent..."
Sont présentés le Bladerider, le D-one, le 29erXS, le RS 800 et le RS 100. Le Shadow le X16, le NAcra F20 pour les catas. En tout petit "et aussi 14 Pieds inter, 18 Pieds Australien, 29er, 49er, Blaze, Boss, Buzz, RS 600, RS 700, Cherub etc."
Il y a encore beaucoup de boulot !!!!
I
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- eric gbr 983
- Visitor
eric29 écrit:
je pense que cette approche par le bas est la meilleure.
ça passe aussi par la compréhension au sein des clubs pour qui la voile se pratique jusqu'au quart de siècle et après on est trop vieux pour ces conneries.
ça donne une régate organisée en Laser et en intersérie (pourtant annoncée uniquement 420) et qui ne daigne pas délivrer de licence journée car ça les embête.
étant adhérent du club, c'est toujours désagréable quand on prévoit de régater avec un équipier de passage. heureusement qu'on a quand même pu prendre la mer pour naviguer en loisir.
Clairement les problématiques de décloisonnement et de mettre fin aux pratiques de saucissonnage sont absolument fondamentales.
Comment gagner des pratiquants, notamment adultes, quand on leur dit que des régates ne sont pas pour eux mais réservées aux jeunes... Et s'ils ont le malheur de venir on leur fait comprendre qu'ils n'auraient pas dû.
Comment développer la pratique de la voile légère quand on impose même inconsciemment l'idée qu'il y aurait des bateaux pour la régate et d'autres non ?
Exemple du numéro spécial salon de Voiles et Voiliers qui m'a fait faire des bonds à toucher mon plafond :
Les pages voiles légères sont structurées de la manière suivante : pas de séparation cata, dériveurs, quillards de sport mais une logique de progression. Elle peut se concevoir mais le choix des mots et la manière dont on été mis dans des cas les bateaux sont absolument consternants :
Il y a d'abord la rubrique "apprentissage" avec pour base line "pour tirer ses premiers bords"; Quelques bateaux détaillés : laser Bug, RS Feva, Funboat Twincat 13.
Il y ensuite la rubrique "loisir", base line "pour progresser et s'amuser". Exemple de bateau, le vago, le RS 500, le nouveau HC16 en poly, le pearl ou le SL5,2.
Il y a aussi la rubrique "compétition" base line : régater en monocoque" et régater en multi : bateaux présentés : l'Optimist et Open Bic,, Finn, 470, 505, Star, Laser et côté cata, le spit, le viper, le Tiger et d'autres F18.
Il y a enfin la voile "expertise" base line "naviguer extrême". Dans la manchette : "Ils nous font rêver mais nous affolent aussi ! Bien souvent anglo-saxons, ces bateaux extrêmes vont de pair avec une philosophie que les marins accrobates qui les mènent doivent sans doute partager avec les funambules". Côté explication de la base line une petite nuance car s'il y a une " certaine radicalisation avec le Moth à foils [...]. Mais aussi une certaine démocratisation avec l'arrivée de nouveaux skiffs qui se veulent beaucoup plus accessibles. [...] La course à l'extrême est lancée, même si la pratique de ce type d'engin ne concerne qu'une élite de passionnés, budget et niveau technique obligent..."
Sont présentés le Bladerider, le D-one, le 29erXS, le RS 800 et le RS 100. Le Shadow le X16, le NAcra F20 pour les catas. En tout petit "et aussi 14 Pieds inter, 18 Pieds Australien, 29er, 49er, Blaze, Boss, Buzz, RS 600, RS 700, Cherub etc."
Il y a encore beaucoup de boulot !!!!
I
Je comprend pas pourquoi vous continuez a acheter ce magazine qui en fait n'a pas évolué depuis 10 ou 15 ans, et qui est a la soldes des annonceurs . Sur 100 pages il y en a 10 d'intéressantes, le reste c'est du pipo. J'ai feulleté le dernier V et V ou Bateaux, hormis la présentation des derniers bateaux de la route du Rhum et quelques trucs techniques, c'est une une feuille de choux, que j'ai acheté pendant des années
guettant la sortie dans les kiosques.
Existe il un sîte avec des articles piratés, parce que 80 pages de pub sur 100 c'est
pire que Paris Match
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c'est Andy Rice dans sa chronique Yachts and Yachting qui en avait parlé en premier s'inspirant sans doute de breizhskiff . Il ne s'est en effet pas fallu grand chose en GB pour que le circuit commun des bateaux à spi asymétriques (le breizhskiff anglais) décolle sérieusement, de même que le circuit de régates communs aux dériveurs doubles à spi symétrique; Le projet a été torpillé par les classes mais il reviendra forcément sous une forme ou une autre. Et en France qui sait.
Imaginez les synergies s'il y avait un circuit intersérie regroupant tous les dériveurs doubles tradi. De même qu'un circuit dériveur solitaire intersérie... Je pense que breizhskiff aurait des inquiétudes à avoir mais la pratique voilé légère y gagnerait...
Heureusement c'est encore chacun dans son coin...
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RS800-RS200-Wing
Auparavant, MPS-29er-L4K-RS600-RS500-RS400!
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- François M.
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Et puis quoi encore!Je comprend pas pourquoi vous continuez a acheter ce magazine qui en fait n'a pas évolué depuis 10 ou 15 ans, et qui est a la soldes des annonceurs . Sur 100 pages il y en a 10 d'intéressantes, le reste c'est du pipo. J'ai feulleté le dernier V et V ou Bateaux, hormis la présentation des derniers bateaux de la route du Rhum et quelques trucs techniques, c'est une une feuille de choux, que j'ai acheté pendant des années
guettant la sortie dans les kiosques.
Existe il un sîte avec des articles piratés, parce que 80 pages de pub sur 100 c'est
pire que Paris Match
Même s'il n'y a que 10 pages, il a fallut les écrire! Et en plus tu dis toi même qu'elles sont intéressantes... ???
Dénigrer le travail des autres c'est déjà pas très constructif, mais en plus le pirater!
YAPLUD'morale mon bon monsieur!
Si vous voulez aller sur leau sans risque de chavirer. Nachetez pas un bateau, achetez une île. [Marcel PAGNOL]
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- razcaillou
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Concernant les funambules et autres budgets extraordinnaires, est ce qu'on ne pourrait pas envoyer un courrier des lecteurs ou un truc comme ca, histoire de prendre la parole?
+1
découvrez avec la voile avec deux ailes
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Développer la pratique ne correspond pas seulement à gérer l'existant bien au contraire. On parle bien de la pratique en général et pas seulement skiff. Il ne s'agit donc pas de déshabiller des classes pour en habiller d'autres ou je ne sais quoi. Cela est voué à l'échec parce que d'une part le volume de pratiquants de ces classes est faible, que l'évolution des comportements fait que les pratiquants sont rarement mono classe et que les gens fidèles à des classes ne changeront guère de support.
On parle bien de solutions pour obtenir un gain net de pratiquants à vocation sportive.
Le seul moyen de le mesurer :
C'est de regarder l'évolution du nombre de licenciés.
C'est de regarder l'évolution de la part de ces licenciés qui apparaissent dans des classements fédéraux.
C'est enfin d'analyser les types de pratiques que ces gens ont : locale,nationale,régionale. Et cela on peut le savoir.
Pour la référence à une pratique d'il y a 40 ans, cela n'a pour but que d'illustrer ce qui a changé depuis.
Les grands mouvements sont les suivants :
La voile l'un des sports préférés des Français.
Le nombre de Français qui pratiquent la voile est en augmentation régulière (CF les chiffres des EFV). En l'espace de 40 ans le nombre de Français qui pourraient faire de la voile leur sport comme d'autres font du golf ou de l'équitation n'a donc cessé d'augmenter.
Mais il y a un souci entre le passage du stage de voile estival à une pratique annuelle. Des choses sont en train d'être expérimentées (journée du jeune régatier etc) mais cela manque encore d'efficacité.
Le nombre de régatiers voile légère a tendance à baisser ou du moins à stagner (il est difficile de le mesurer).
Par rapport à il y a 40 ans, la pratique de compétition s'est totalement coupée de la pratique locale, au profit d'une pratique nationale, élitiste ou se voulant comme telle. Le club n'est plus un lieu de vie. Pourtant quand on va jouer au tennis, au golf, c'est d'abord du "lien social" que l'on recherche... Quels sont les clubs qui font cela ? Comme par hasard ce sont des clubs dynamiques qui gagnent des pratiquants.
Certains nombre de freins supposés ou réels : les déplacements, le coût du matériel etc etc. Pour cela il faut communiquer sur :
Le fait de lutter contre certaines idées reçues à propos de la voile.
Proposer des structurations sportives qui permettent de prendre en compte les évolutions sociologiques sur les comportements de la consommation de loisirs.
Il y a plein de choses qui se sont mises en place ces dernières années (classement, calendrier, flotte collective, valorisation des régates locales, flottes collectives, j'en passe et des meilleurs).
La question maintenant n'est pas de les discuter ou de les remettre en cause mais bien de les utiliser, de les mettre en oeuvre au niveau du terrain, dans les clubs.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- Tiffon
- Visitor
La voile l'un des sports préférés des Français.
Le nombre de Français qui pratiquent la voile est en augmentation régulière (CF les chiffres des EFV). En l'espace de 40 ans le nombre de Français qui pourraient faire de la voile leur sport comme d'autres font du golf ou de l'équitation n'a donc cessé d'augmenter.
Mais il y a un souci entre le passage du stage de voile estival à une pratique annuelle. Des choses sont en train d'être expérimentées (journée du jeune régatier etc) mais cela manque encore d'efficacité.
Le nombre de régatiers voile légère a tendance à baisser ou du moins à stagner (il est difficile de le mesurer).
Par rapport à il y a 40 ans, la pratique de compétition s'est totalement coupée de la pratique locale, au profit d'une pratique nationale, élitiste ou se voulant comme telle. Le club n'est plus un lieu de vie. Pourtant quand on va jouer au tennis, au golf, c'est d'abord du "lien social" que l'on recherche... Quels sont les clubs qui font cela ? Comme par hasard ce sont des clubs dynamiques qui gagnent des pratiquants.
Certains nombre de freins supposés ou réels : les déplacements, le coût du matériel etc etc. Pour cela il faut communiquer sur :
Le fait de lutter contre certaines idées reçues à propos de la voile.
Proposer des structurations sportives qui permettent de prendre en compte les évolutions sociologiques sur les comportements de la consommation de loisirs.
Il y a plein de choses qui se sont mises en place ces dernières années (classement, calendrier, flotte collective, valorisation des régates locales, flottes collectives, j'en passe et des meilleurs).
La question maintenant n'est pas de les discuter ou de les remettre en cause mais bien de les utiliser, de les mettre en oeuvre au niveau du terrain, dans les clubs.
Une idée: retirer le panneau ffv au clubs qui ont moins de 30% de leur budget consacré au sportif avec mission de contrôle donnée au ligue.
Le discours: "le sportif ça coute" est malheureusement usuel dans les clubs où la saison est devenu le point central et qui profite de l'argent public de la voile scolaire au printemps et à l'automne en oubliant de consacrer les efforts au développement des équipes sportives.
PS: Voiles et (gros) Voiliers est effectivement en deça de ce que l'on peut attendre d'un média sérieux.
Autre exemple récent, illustrer des articles sur l'Olympisme avec des photos de F18 en oubliant de mentionner que la classe a décidé de bannir le F18 qui deviendrait olympique... La réponse obtenu: "les photos sont jolies" (sic)
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Plus globalement, l'évolution des finances publiques, RGPP, le désengagement drastique des collectivités locales en matière de financement du sportif va faire évoluer cela de manière plus certaine que la mise en place de contraintes et de vérification du budget des clubs. Cela serait une usine à gaz avec beaucoup de structures qui restent assez petites. En effet, aujourd'hui le financement des collectivités locales se fera de moins en moins sur de la subvention type fonctionnement (c'est déjà le cas à de nombreux endroits) mais sur du financement de projet sur la dynamisation des territoires. Et le sportif, l'événementiel est une piste pour les clubs de ce point de vue là. Si je prends l'exemple de mon club qui d'une certaine manière vivrait très bien sans sportif, notre engagement fort en la matière s'inscrit dans la nécessité de trouver des ressources financières autres...
Bref dans les faits (et on le voit déjà) la pratique sportive va se relancer.
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- antoinetolosane
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Merci Cedric pour tes réponses.
Si je comprends bien : « Developper la pratique c'est quoi » por toi et la FFV cela consiste donc à gérer les organisations des pratiquants nullement à accroitre le nombre de pratiquant.
Pour moi « développer » aurait consisté à accroître le nombre de pratiquant dans le sens. Ton explication a le mérite de clarifier ce point
Déf du mot développer : fr.thefreedictionary.com/d%C3%A9velopper
.t. développer [conj. 3]
1. Étendre ce qui était plié, enroulé: Développer une carte routière (déplier, déployer; plier).
2. Cultiver, former le corps ou l'esprit: La natation développe les épaules. Ce jeu développe la mémoire (stimuler).
3. Augmenter l'ampleur, assurer la croissance de qqch: Le centre culturel souhaite développer cette activité (étendre; limiter, restreindre). La lumière développe les algues dans l'aquarium.
4. Assurer le développement d'un appareil, d'un produit.
5. Analyser, exposer de manière détaillée: Développez votre conclusion.
6. En photographie, soumettre une pellicule à un traitement propre à faire apparaître les images. Développer un calcul, en effectuer toutes les opérations successives. Développer une maladie, être dans la phase où elle s'installe en croissant.
v.pr. se développer
1. Occuper de la place, s'étendre: La steppe se développe à perte de vue (s'étaler).
2. Croître, grandir; s'épanouir: Ses biceps se sont développés (grossir).
3. Prendre de l'extension, de l'ampleur; se multiplier: Cette mode s'est rapidement développée. La mousse se développe entre les dalles (proliférer).
Deux phrases me font réagir :
« La voile l'un des sports préférés des Français ».
? Le nombre de licencié est faible comparé à ceux du foot, du rugby du tennis etc.. Si la voile est l'un des sports préférés des Français, cela veux dire que les Français ne font pas ce qu’ils préféreraient !
« Le nombre de Français qui pratiquent la voile est en augmentation régulière ». Ce n’est pas le ressentie que j’en ai (néanmoins, je veux bien croire tes tendances globales). En trente ans de voile, j’ai vue plusieurs clubs disparaitre, des régates locales passer de 70-80 concurrents à une vingtaine, Cela doit donc être compensé par ailleurs.
Antoine Tolosane
RS700 GBR 983 - Bladerider 3301 - L4000
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Après dans cette perspective, l'institution (la FFvoile) mais aussi ses structures déconcentrées ont des leviers d'action, un certain nombre d'outils pour obtenir des résultats. Concrètement la structuration sportive, les classements, les calendriers en sont. Si aujourd'hui on fait compter les régates locales dans les classements des clubs c'est bien parce que c'est en dynamisant les clubs, l'animation locale que l'on gagnera des pratiquants.
Mais il y a plein d'autres outils : le réseau EFV, la voile scolaire etc etc.
Pour le moment, notamment depuis 4-5 an la voile regagne des licenciés, notamment chez les moins de 18 ans. Mais l'écart entre les licenciés annuels et les licenciés enseignement est trop important. En gros, les stages EFV, la voile scolaire ne sont pas assez pourvoyeur de licenciés annuels alors même qu'ils concernent plus de 200 000 pratiquants chaque année. Et si l'on prend l'étape d'après, c'est à dire les pratiquants jamais licenciés, ceux qui sont dans une approche purement loisir, le réservoir est aussi important. Preuve sans doute que nous ne savons pas répondre à cette clientèle, que les produits, les animations que nous leur proposons ne répondent pas à leur attente.
Enfin, nous avons du mal à déclencher l'essai de la voile chez les gens qui disent considérer la voile comme l'un de leurs sports préférés. Sans doute parce que l'image de la voile chez le français moyen c'est la course au large et qu'elle leur semble inaccessible mais aussi et surtout parce que ces français aiment peut être la voile (enfin l'image qu'ils en ont) parce qu'elle est justement inaccessible.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- ggc
- Visitor
Là je te suis, c'est bien un discours fédéral. Le probleme avec les scolaires, c'est un potentiel non fiable, si les parents ne pratiquent pas.
Les raisons sont multiples:
Acheter un bateau n'est jamais facile si le jeune n'est pas sponsorisé par ces parents( regarder certains exemples dans ce forum)
Se déplacer coute cher (1.40€ le litre de gasoil) et peu de gens habitent près de l'eau.
Depuis 30 ans je participe à l'évolution du golf en tant que "prof", en 1980 il y avait moins de 80 000 licenciés, actuellement 400 000 + 200 000 environ non licenciés.
Problème 70% on plus de 60 ans, donc de 8 à 60 ans 30%.
En moyenne un bon club de Golf initié 500 élèves du secondaire, sans oublier les étudiants, combien en reste t-ils à la fin des cycles.
La FFGolf a résolu le problème en develloppant un circuit Senior (55 à 75 ans) gros succés.
Pour dévellopper la voile légère, des sites d'information comme BSP très sont éfficaces, d'ou un intéret certain et on vous doit bien ça, vous les administrateurs.
Par contre la politique sportive FFV n'a aucune visibilité, pas même à la TV.
Quand le public voit de la voile à la TV, la FFV est inexistante, les gens ne voient que des bateaux de plusieurs centaines de milliers d'euros, si ce n'est de millions, sponsorisés par des entreprise du cac 40 ou industriels fortunés passionnés.
Je n'y vois pas la voile populaire qui devrait être légère, sportive et car moins chère.
Par contre je comprends que les membres des bureaux fédéraux se bougent et c'est tout à leur honneur et tant qu'ils seront là, il y aura de l'espoir.
Le problème est qu'il existe au sein de toute les fédés, des professionnels qui vendent du "vent", normal ils y ont tout intêret, mais il faut qu'ils ne nous prennent pas toujours pour des "jambons".
Les pratiquants actuels sont leurs meilleurs représentants car ils amenent leurs amis, enfants et autres sur leur embarcations déjà achetées.
Une fois de plus les Elites se coupent du Peuple, il faut le reconnaitre.
Normal à Paris, sur la Seine avec les embouteillages.
La FFSki à son siège à Annecy, à quand la FFVoile à la Baule, à Nantes ou à Marseille?
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Est-ce du fait de la suppression des posts que tu avais mis sur le sujet en anglais pour le Der ? Si oui, c'est sans doute que tu ne t'es toujours pas rendu compte qu'ils n'avaient rien à y faire et pouvaient même laisser croire à de la bête provocation...J'avais decidé de plus poster
M'enfin, si tu profites de ce topic pour reprendre la main, tout ce que je peux dire, c'est : welcome back!
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- ggc
- Visitor
Mais parce que je trouve que les posts qui ne sont pas politiquement correct en rapport avec la pensé des modérateurs deviennent sujet trop difficile à aborder.
Or le but d'un forum est de dialoguer sans être obligatoirement d'accord avec tout le monde.
Je participe pour essayer de rendre ce que se site m'a donné, car sans Breizskiff, je n'aurai jamais acheté 3 bateaux en 2 ans et permettre par ce biais de naviguer avec des potes.
Je n'espère qu'une chose, que l'ambiance soit moins agressive, car personne n'a à gagner à ce type de rapport.
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Je suis clairement d'accord avec le constat sur le sport scolaire... Malheureusement beaucoup de bruit et de moyens pour rien : pour le coup le problème est beaucoup plus vaste : c'est celui de la place du sport à l'école, au collège, au lycée et après.
Je pense que la FFvoile manque sans doute de visibilité dans les fenêtres médiatiques de la voile en général. Il n'est clairement pas normal que la FFvoile n'apparaisse pas plus lors du Rhum, du Vendée Globe, des épreuves qui ont une visibilité médiatique forte. Et pourtant sans la ffvoile ces épreuves auraient du mal à exister... Mais c'est sur qu'il est difficile de médiatiser ce que fait la FFvoile sur ce genre d'épreuves...
Et pourtant ce n'est pas faute d'essayer de communiquer : un gros effort est mis sur la voile olympique mais cela a du mal à prendre auprès du grand public alors que la voile olympique commence à reprendre en visibilité dans les médias spécialisés. Là dessus, je pense vraiment qu'un gros nombre de médailles en 2012 jouerait un rôle d'accélérateur pour peu que l'on sache également vendre de l'humain au delà de la performance, du support etc.
Je ne te suis pas du tout sur le siège de la FFvoile. C'est facile de dire cela. Et puis surtout, n'oublions pas que la plaisance et la voile sportive sont nées sur les bords de la seine à la fin du 19 et du 20eme, en pleine révolution impressionniste et que si la ligue Ile de France n'est pas celle qui rassemble le plus de licenciés (mais c'est un très grosse ligue) la majorité des pratiquants (licenciés) de la FFvoile sont parisiens.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Vu que l'on est d'accord sur ce point et vu que l'agressivité semble avoir en grande partie déserté le forum, on ne peut être que confiant pour l'avenir ! thumbsup;Je n'espère qu'une chose, que l'ambiance soit moins agressive, car personne n'a à gagner à ce type de rapport.
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- ggc
- Visitor
A propos des Jeux, je crois que tu rêve. Regarde le hand, il interesse pour la finale du ch.du Monde (4 médailles), seul C+ a diffusé ce championnat, sauf la finale (fr2+C+) et après ciao.
La voile à toujours rapporté de nombreuses médailles et la visibilité c'est le comptage national tous sports confondus, pas plus.
En tant que dirigeant de la FFV (voile légère), tu as un gros problème à gérer. Comment se fait-il qu'avec les efforts que font les clubs en formant une multitude de jeunes (Optimist) dés que vous passez à la catégorie superieure vous perdez autant d'éléments?
Je pense que là avec Breizskiff tu peux être très performant, si les élus le jugent bon.
Passer de l'Opti au 4.20, quelle barbe pour les jeunes, par contre passer au 29er ou autre chose ce serait plus Fun. Problème le prix de ces bateaux est trop élevé.
Alors il faut innover, car nous ne sommes pas en Angleterre ou les parents souvent font le joint. Pourquoi la FFV n'innove-t-elle pas dans la création d'skiff type 10-12 pieds a l'instar de l'Equipe il y a quelques années? Il doit couter 4 à 5000€ max.
Malheureusement nos élus ne sont intéressés que part le cours termes, donc les Jeux dans deux ans, on trouve une trentaine de jeunes doués que l'on a repéré en Optimist, on élève au grain, on prend les meilleurs et après on jette.
Toutes les fédé française font de même, alors pourquoi se gener.
A une époque j'ai formé de très bons jeunes, une vingtaine sont passés "pro" tant qu'ils sont amateurs et qu'ils forment les équipes nationales, ça passe, après vogue la galère. Mes 2 derniers bons sont encore amateur et grâce au fric de leur parents, ils sont partis aux USA finir leur formation. Donc je sais de quoi je parle.
Je crois que pour l'instant chacun dans notre coin on dois agir dans la mesure de nos possibilités, point final. Et heureusement que les bénévoles des clubs sont encore là.
En ce qui concerne les fédés en France elles ont la chance d'être incontournable, puisqu'elles sont l'émanation de l'état par l'intermédiaire du Ministère des Sports (je ne sais même plus comment on l'appelle). Par qui sont nommés et payés nos DTN, CTR, etc;
Donc je te souhaite bon courage, tu es jeune, mais évite de prendre une mentalité trop fédérale car tu y perdras ton latin, peut-être pas une carrière.
A+ sur l'eau
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