Porh loeiz skiff

On parlais de l'optimiste et de son coté vieillot.

Au YCC on à des taz juste après l'opti, et c'est assez étrange car pour la pluspart il ne se sont jamais foutu sur le toit et la dès le début faut leur dire que ça va leur arrivé 3 ou 4 fois par jour si tout va bien, au début apréhension, puis quand la manoeuvre à été expliqué même pour des enfants de 8 ou 10 ans ça fait parti de la marche du bateau et des manoeuvres à savoir faire, ça les fait même marré.

Le premier jour faut vraiment avoir l'oeil pour les déssalages car c'est dans tout les sens mais à partir du moment ou ils savent que le plus important c'est que le copain aille bien ils deviennes autonome la dessus. Le dernier jour, ils mettent 3sec à se remettre à l'endroit.

On à la même histoire dans le passage d'un bizzu à un buzz, et des adultes sont souvent moins modulables pour tout ça, surtout quand on voit l'ergonomie d'un buzz.

Donc dans le fond c'est très abordable de dédiabolisé ces supports instables et je rejoins Yabriliz. Je ne sais pas si c'est ironique sur le fait que ce soit chiant d'avoir des bateaux à l'envers, dans des conditions normales c'est plutot une bonne chose, ça veut dire qu'il y à quelque chose à été tenté.

Cédric F écrit:

Il faut distinguer apprentissage pédagogique du skiff et logique d'entrainement pour les haut niveaux ou ceux qui aspirent à le devenir. Là dessus, ne nous leurrons pas nous n'avons rien à apprendre aux entraineurs et ils n'ont pas forcément grand chose à apprendre aux enseignants ou au clients d'écoles de voile. Les logiques sont différentes.
[/quote]

Les logiques sont différentes.

C'est bien la seule chose que je retiendrais de ce point de vue. Je suis totalement en désaccord.

Meme si ils sont issu d'un niveau international d'opti ou de 420, il y a toujours des premiers pas en 29er ou en 49er.

Meme si les gestes sont très vite presque parfaits, il y a toujours des situations de blocage à détecter, analyser, exprimer et résoudre sur l'eau.

Si il y a un travail en amont de la naviguation (vidéo, photo, schéma, séquence,...) comment utiliser le must de ce genre de travail d'entraineur pour des amateurs. Peut etre dans les efv ca n'intéresse personne, mais aux glénans en 3 et 4 voiles dériveurs, beaucoup sont demandeurs de péda en amont et en aval de la séance ( le soir le midi) Je peux gagner de ca.

Naviguer avec son entraineur (miguel aux pays bas) peut etre un déclic à bien des niveaux, mais pour que ce soit efficace, il faut savoir communiquer sur le bateau meme, et pourquoi pas attiser la curiosité des autres bateaux en utilisant le concept de mimétisme...

Je peux continuer avec beaucoup d'exemples.

Je ne dis pas que les approches sont identiques, je dis que si on se base sur le fait que il n'y a pas d'échange profitable, alors il n'y en aura pas de mis en place.

Et alors , pourquoi faire venir les 29er sur les régates skiffs. Juste la logique du nombre en investissement à moyen long terme? ca ne suffit pas.

Un document de réflexion intéressant issu de l'ENV.

Du point de vue des écoles de voile, l'article traite des inconvénients du positionnement des moniteurs de voile sur une embarcation motorisée.

LarDon écrit:

Un document de réflexion intéressant issu de l'ENV.

Du point de vue des écoles de voile, l'article traite des inconvénients du positionnement des moniteurs de voile sur une embarcation motorisée.

File Attachment:

File Name: Moniteur_d...__1_.pdf
File Size:43 KB

L'article est hyper intéressant et je suis totalement d'accord avec l'analyse qui est faite d'autant que "sécu" ou non, les moniteurs de voile sont de plus en plus coupés de la pratique de la voile et c'est la qualité de l'enseignement qui sans arrêt diminue. Moniteur de voile aujourd'hui c'est un boulot d'été pour des gens qui ne pratiquent pas ou quasiment pas la voile en dehors...

Je confirme l'obsession pour la sécurité qui est utilisée à tord et à travers. Non pas qu'il faille négliger cet aspect mais toute remarque sur de nouvelles approches pédagogiques se heurtent aujourd'hui à un discours sécuritaire de la part des BE.
Pour vous donnez un exemple, j'ai eu un gros accrochage l'été dernier avec un BE de Carnac qui nous demandait d'avoir une sécurité générale en plus des sécurités de chaque stage... Sachant que l'ensemble des moniteurs ont chez nous un zodiac et une VHF ou téléphone avec veille constante en cas de pépin et qu'un Zodiac puissant est prêt à partir au cas où. Mais non il voulait un Zodiac de plus en permanence sur l'eau avec un moniteur pour aller griller de l'essence. J'étais tellement excédé que je lui ai ironiquement demandé si après cette demande, la prochaine étape ne serait pas d'avoir un hélicoptère... L'ironie n'est pas un bon mode de management.

En fait, quand on s'essaye à ces bateaux, ce n'est pas vraiment d'un moniteur dont on a besoin, en général on possède déjà les bases du dériveur ou de la voile,

je pense qu'un "entraineur" celui qui corrigera les défauts propres au support sur lequel on navigue est mieux placé pour distiller ses conseils,

j'sais pas si mon explication est claire, mais en gros quelque chose dans ce genre,
plus un coach qu'un moniteur,

enfin c'est mon avis sur la chose,
ça pourrait faire revenir les gens intéressés par le dériveur dans les clubs,
(un coach c'est avant tout un mec qui navigue sur ces supports ...)

Je pense que cet article ne se limite pas aux dériveurs, skiff ou non, mais bien à la manière dont l'enseignement de la voile en général est prodigué.

Je suis pas d'accord avec ta vision Fofo.

Posséder les bases de naviguation est une notion fort obscure qui décrédibilise ton approche entraineur. On réapprend à naviguer, c'est donc un moniteur.

En outre, il y a désormais suffisament de designs de skiffs en école de voile pour pouvoir apprendre la voile en acquérant directement les réflexes typés skiffs. C'est donc à un meme moniteur que va revenir la tache de la découverte du dériveur et de la voie vers l'autonomie en skiff.

Enfin, beaucoup de gens ne naviguent que occasionnellement et n'ont que faire d'un coach. Il veulent s'amuser en apprenant. C'est un moniteur.

Concernant la distinction entre moniteur et entraineur au sujet de leur mode de fonctionnement respectif, le sujet a été effleuré un peu plus haut dans le thread, et je maintiens que distinguer si fort les deux, que ce soit dans le cadre des structures, des réputations ou des méthodes qu'on attend et exige d'eux ne peut etre qu'une barrière à l'efficacité, à tous les niveaux.

Si certains amateurs sont en mesure d'organiser un coaching une semaine par année, cela tire vers le haut, certes, mais ca veut dire qu'il n'y avait aucune assistance, aucun entrainement, aucun monitoring à un niveau "inférieur", soit le niveau des clubs et des assoc de classe. Et on revient au sujet de la gestion des clubs, efv, ...

Ok Lardon, je vois mieux l'efficacité du moniteur maintenant,
merci pour tes explications claires à ce sujet,

Chris,
qui est tout à fait d'accord sur le "ré apprendre à naviguer" sur ces engins,
donc tu as raison,
thumbsup;

Alors ce stage ? reviendu ?
ou tu as trouvé mieux ailleurs ? ;rolleyes;