Un futur Cherub

C'est vraiment super ce projet.
Cela paraît sentationnel mais comme cela fait partie de ta formation, est ce que ce genre de construction reste à la portée du simple bricoleur? tout ceci sans parler de la construction du mat en carbone!
Encore une fois félicitation et comme dit nicolas G., envoie encore des photos ou d'autres moment des phases de construction
Merci pour le rêve.

Bonjour, votre cherub est vraiment parfaitement réalisé! Cepedant, je voudrais savoir combien de renfort ont été necessaire? si vous pouviez me joindre une photo de cette étape de la construction, je serais ravi!
merci et à bientôt

le cherub possede une structure longitudilale une cloison de mat, une cloison de renfort de derive, une cloison avant qui sert d'epontille et une cloison au milieu du cockpit

pourquoi de tel question ?? ???

il est peut etre un peu trop structuré (trop solide) donc trop lourd de quelque kilo mais c'est un proto......

Je voulais juste savoir comment ces bateau aussi legers pouvaient etre aussi solides. Pourtant 4 cloisons pour un bateau de cette taille sa me semble peu pour un bateau aussi rapide. Si vous avez une photo a me comuniquer n'hésitez pas a m'envoyer un mail a l'adresse de mon neveu flurap@hotmail.com puisqu'apparement, le mien ne marche pas. Merci d'avance.

j'ai commandé le cd mais il met es blombe a venir (1 mois)

j'ai commandé le cd mais il met es blombe a venir (1 mois)

Salut j'ai lu avec bcq d'interet la progression de la construction de ton cherub. C'est un projet qui nous tient bcq a coeur depuis un an et nous avons decider de nous lancer que tres recemment. Pour l'instant je cherche a trouver des plans de coques et apparemment il existe un CD, pourrais tu me communiquer les coordonnées pour que je le commande?? merci d'avance

Le CD reprend majoritarement les infos du site donc n'en attend pas des miracles.
Par contre leur site est génial pour les infos de construction. N'hésite pas à envoyer des mails aux gens de la classe, ils te répondront certainement avec plus d'infos que de nécessaire. Soit par contre précis dans tes questions et il faut aussi que tu mettes du tien en réflechissant à ce que tu veux.

Bon courage, ce serait génial d'avoir 2 cherubs en France.

Merci beaucoup
il est vrai que pour l'instant on en est qu'au stade de recolte des infos. je te tiendrais au courant des que nous serons pret a nous lancer

bon voilà une bonne nouvelle.....
un deuxieme cherub c'est une bonne idée....
par contre en ce qui concerne les plans et les autres infos que tu souhaite , je te laisse mon email

je te ferais part des difficultés rencontrées et des erreurs à ne pas faire....

envois moi un mail avec le type de bateau qui t'interresse (regarde bien le site des cherubs anglais) et je te donnerais es conseils sur la construction.....


goulfrancois@breizhskiff.com

Je voulais juste savoir comment ces bateau aussi legers pouvaient etre aussi solides. Pourtant 4 cloisons pour un bateau de cette taille sa me semble peu pour un bateau aussi rapide. Si vous avez une photo a me comuniquer n'hésitez pas a m'envoyer un mail a l'adresse de mon neveu flurap@hotmail.com puisqu'apparement, le mien ne marche pas. Merci d'avance.

Je me joins aux autres pour dire bravo pour ce boulot impressionnant. C'est assez difficile de dessiner et construire quand il y a personne de la série pour offrir des conseils - je suis ravi d'apprendre que mes compatriotes ont partagé leurs connaissances, et c'est vrai que leur site est rich de renseignements pour la construction de tout bateau léger.
Coté structure et poids, je n'ai pas parlé avec Andy Patterson, mais je parie qu'il en met moins que vous, après des années de construction des Moths IMCA. Nos coques n'ont que le cloison sous le pied de mât (qui est necessaire pour la jauge qui impose deux compartiments), mais d'accord, les efforts sont nettement moindre. Je n'ai pas relu la jauge Cherub pour voir vos contraintes de poids et de structure.
J'ai aussi une doute sur les deux trapèzes. Jauge australien peut être ?
Juste un point sur l'enfournement.
C'est clair que le spi porte l'avant du bateau. On a fait du largue avec le 18 pied aux Sables sans le spi. C'est très effrayant de voir tout ça essayer d'enfourner ! Jetez un oeil sur les 12 pieds australiens. Sous spi ils essayent de sauter tellement ils sont tirés vers le haut.
Comme on a commencé assez tôt (1928) et puisque notre jauge est la plus ouverte de toutes, le Moth a mené la dance vers l'étroitesse des étraves. Mais on a pas de spi pour nous porter au portant (tiens le vocabulaire est révélateur). La série des Magnums poussait fortement dans ce sens à partir du début des années 70. Le premier Magnum était déjà transpercé par un foil anti-enfournement à travers l'étrave comme un os sous le nez d'un sauvage du sud de la Bretagne (assez loin au sud). De dessin en dessin on essayait de maîtriser ce problème. On reculait le mât, donc la dérive, et puis le safran sur structure tubulaire dérrière le tableau. Les bateaux voulaient toujours enfourner.
La solution venait de la compréhension que si l'arrière de la coque était large et planante, et l'avant étroit, l'enfournement est inévitable. Donc il fallait réduire la surface de l'arrière aussi.
Nos coques actuelles sont en pintail, presque aussi fine dérrière que devant. Plus d'enfournement (si vous ne faites pas de bétises) moins de surface/trainée et plus de vitesse. Adieu l'idée que pour aller vite il faut planer (mais évidemment les catas sont passé par là aussi). Plus besoin de reculer le gréement, etc. Plus de safran loin dérrière. Moins compliqué, plus léger, plus résistant...
Il restent deux problèmes. La stabilité latérale - il n'y en a pas - faut faire sans. La stabilité longitudinale - il n'y en a pas non plus - d'où tangage, d'où foil sur le safran pour calmer tout ça, et voici un Moth moderne.
Mais je ne vous racconte pas tout ça pour vanter le Moth, juste pour servir d'explication de la logique qui est dérrière le dessin de Patterson, aussi étroit que possible, simple, costaud. Il n'a pas peur de la manque de stabilité, et il tire bénéfice d'une coque sans vice (plus c'est étroit, moins les efforts se décentrent si il y a gite, plus c'est facile d'aller droit). Le problème pour le Cherub est de porter le poids des deux personnes sur une coque étroite qui ne fait que 12 pieds de long. Contraste flagrante avec les National 12 anglais où la jauge impose des limites de la forme dans l'eau.
Le Cherub aime le vent, et sans doute la photo des deux au trap est prise dans des conditions un peu limite pour être en pleine vitesse.
Pour le mât, tube carbone et tip carbone. Superspars doit avoir ce qu'il faut. Pour les voiles j'irais acheter d'occase en angleterre, quitte à copier pour faire un jeu neuf...
On a envie de voir tout ça sur l'eau !

David, bravo pour ce petit résumé de conception navale. Tu y présentes très bien le (vieux) débat: to plane or not to plane?

Adieu l'idée que pour aller vite il faut planer (mais évidemment les catas sont passé par là aussi).

Je pense que cette affirmation devrait être un plus nuancée. Pour les conditions de vent habituelles en régate, c'est absolument exact: les Moths vont au moins aussi vite que des bateaux beaucoup plus longs, et réputés planants.
Par contre, les Moths (et les catas) restent des navires à déplacement, pour lesquels la traînée est proportionnelles au carré de la vitesse.
Dans les vents forts, les coques planantes ont l'avantage, puisque la surface mouillée diminue de beaucoup.

C'est bien entendu pour ça que les foils sont si intéressants: plus de surface mouillée du tout (ou à peine), plus de résistance à la vague (ou à peine). Yaka résoudre les problèmes de stabilité et d'incidence variable... piece of cake!

Chapeau et toutes mes félicitations pour votre exploit en si peu de temps. Je suis fier de mon cousin "ALBERT"

A bientot & en esperant pouvoir y faire un tour avec toi