Calendrier 2012
Pour le factuel d'abord : rien ne t'empêche Alain de faire un recensement des régates de mettre le lien vers le calendrier fédéral et de mobiliser. Tu peux même poster des news sur la page d'accueil du site, écrire des articles et ou encore partager sur Facebook et ou sur Twitter etc.
Pour le fond et le reste de mon développement en espérant que Fred me saisisse mieux :
Pratique compétitive ou sociale, c'est d'une certaine manière la même chose. la pratique compétitive est une approche sociale ou plutôt on fait des régates mais on ne pourrait faire que du coaching et ou des bouffes sur les rassemblement BSP. Si BSP a marché c'est bien sur la convivialité et ce que l'on trouve à ces rassemblements qui correspond à une demande. Il n'y qu'une ou deux personnes qui viennent chercher le résultat.
Maintenant nous sommes tous des individus rationnels et si je ressortais mes cours de micro-économie et les théories du comportement de l'acteur sur un marché et que je l'appliquais au marché des loisirs sportifs dans la voile en France qu'est-ce qu'on verrait ?
On part du principe que chaque individu cherche à maximiser son profit (le plaisir qu'il tire des rassemblements) en fonction d'un certains nombre de paramètres (plaisir, coût, distance, obligations professionnelles, familiales etc). Tous ces facteurs pourraient être mis en équation pour trouver le point d'équilibre sur le marché par rapport à l'offre, à savoir les régates (en l'occurence ce que propose la FFvoile à travers ses clubs). Sachant que les paramètres de l'équation individuelle évoluent selon l'époque. Aujourd'hui la contrainte coût/transport/temps disponible est la plus forte.
Avec le développement de l'offre de régate de proximité (qui est un axe fort de la FFvoile laquelle fixe les règles sur le marché), toute la relance de la vie dans les clubs, la relance de la convivialité que tu peux trouver sur BSP mais dans les clubs etc, tu pourras trouver cela à de nombreuses reprises dans une année près de chez toi. Va falloir qu'on soit sacrément bons côté classe ou regroupement comme BSP pour attirer du monde face à cette concurrence... Alors si en plus on se tire dans les pâtes, on se fait concurrence etc et si on ne maximalise pas notre offre en répondant à la demande, on va être mal sur le long terme : régates au mêmes dates, trop de régates, venez chez moi pas chez l'autre etc.
Plus concrètement, tu habites Nantes : Au SNO à 20 minutes de chez toi, il y a des régates sympas avec du monde plus de fois que tu ne navigues dans l'année. La convivialité, les gens sympas il y a en a.
Pareil à Carnac, ce que je trouve dans les régates BSP, je vais finir par le trouver dans mon club et sans avoir à me déplacer... Je vais maximiser mon profit en enlevant les contraintes...
Bref dans cette perspective qu'est qu'on fait ?
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Ben moi, j'ai déjà choisi ! Think different: use Mac, sail skiff!Cédric F wrote: Bref dans cette perspective qu'est qu'on fait ?
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Nirvelli wrote:
ggc wrote: On a l'impression qu'un challenge sudiste te satisferait, il vaut mieux diviser pour mieux régner.
Euuuh là faut p'têtre pas déconner non plus hun, s'il y en a qui cherchent à diviser dans cette histoire ce n'est surement pas Cédric.
Personne ne cherche à diviser, surtout pas moi. J'ai découvert le skiff grâce à BSP et je le revendique. Je suis reconnaissant envers Cédric et ses potes. Je participe et me déplace dans les épreuves BSP chaque fois que je le peux depuis l'an passé. Cette année je vais me déplacer 2 fois en Bretagne (Carnac,Quiberon)+ 3 régates BSP (Sanguinet, La londe, Agde et peut-être La Rochelle)donc j'ai mon compte.
Par contre 2 historiques Toulon et La Ganguise manqueront à l'appel, dommage.
Pour les skiffs du Sud, un mini-circuit pourrait être amusant avec Le Der, Toulon, Agde, la Sans Quille, La londe et Sanguinet + une épreuve dans le lyonnais.
Ces épreuves sont prévues, aucune difficulté d'organisation, juste mettre un barème de point type BSP et le tour est joué.
Les skiffs du Sud pourraient s'y réunir et il m'étonnerait que la FFV voit ce mini-circuit d'un mauvais oeil.
Team Papy's Forty member
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Cédric F wrote: Pareil à Carnac, ce que je trouve dans les régates BSP, je vais finir par le trouver dans mon club et sans avoir à me déplacer... Je vais maximiser mon profit en enlevant les contraintes...
Bref dans cette perspective qu'est qu'on fait ?
C'est clair qu'avec les prix de l'essence, des péages, de l'automobile etc etc ...beaucoup vont privilégier la proximité (il me semble que c'est ce qui était ressorti à Hourtin).
Le top étant effectivement ce qu'on trouve en UK où dans chaque club il y a de quoi s'entrainer/régater à plusieurs.
Mais même si celà se passe ainsi, il y aura toujours la volonté de se retrouver nombreux plusieurs fois par an, pour des rassemblements de skiffs.
Pour se confronter entre région (voir entre pool d'entrainement).
D'ailleurs les régates de regroupement marchent bien me semble t'il aujourd'hui (grâce à vos efforts), et si l'on ajoute le national, les européens ... çà fait déjà de quoi se retrouver.
Ne va t'on pas retrouver la structure de la fédé d'ailleurs avec les ligues ; interligues ; départemental ; nationales
Ceci dit, avant d'en arriver là ... il y a encore un peu de temps
D-One , FRA-406 , Idéfix @ Cercle de Voile de Martigues
www.d-one-france.fr
www.veli-passions.fr/wiki/
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Bien sur qu'on voudrait tous régater à 20 skiffs dans son club sans avoir à faire des kilomètres.
Mais la régate de proximité, la relance de la vie dans les clubs qui est le grand et unique enjeu de la FFvoile dans les prochaines années, sera aussi une concurrence frontale avec la vie des classes et les comportements individuels. Les gens n'iront plus chercher aussi facilement la régate monotype ou les rassemblements du genre BSP s'ils peuvent avoir un équivalent proche de chez eux. Qui plus est la pratique dans les clubs sera essentiellement intersérie et tendra à désacraliser le support ou alors on verra des gens acheter des Laser parce que dans le club, il y aura une flotte Laser.
On ne peut donc jouer la concurrence frontale avec cela. Si on augmente l'offre de régates spécifique skiff (concurrence de date, de lieu etc) qu'on le veuille ou non on va réduire la qualité de nos rassemblement spécifiques skiffs. Plus ton offre est large, plus le consommateur choisit ce qui lui permet de maximiser sa satisfaction et plus les comportements s'individualisent.
Prenez des exemples simples là où aujourd'hui l'activité skiff est la plus forte c'est à dire en Bretagne Pays de Loire. Si à Pâques au lieu d'aller au Der on est 10 à se dire qu'on reste dans notre région et qu'on va à Granville par exemple. Eclatement des flottes, les Parisiens sont furieux, on ne peut plus rencontrer les Lyonnays et les sudistes et les étrangers ne viendront plus l'année d'après. Les gens de l'ouest ont tout gagné de cette manière. Ils ont maximisé leur profit sur le marché de l'offre de régates spécifiques skiff au détriment de l'ensemble de la population des pratiquants de skiffs. Sauf que du coup, ils laissent sur la touche des régions et des skiffeurs pour se replier sur eux même ce qui nuira au développement.
A n+1 ils se disent, c'était cool Granville maintenant on va s'attaquer à La Rochelle. On va pouvoir faire la même chose à la Baule à la même date. Et ainsi de suite d'années en années.
Et comme dans le même temps, l'offre de régates de proximité se développe dans les clubs et que les transports deviennent de plus en plus chers, on se resserre encore sur de la plus grande proximité et ainsi de suite. Dans le même temps, les Lyonnais se disent, on ne va plus au Der et on fait une régate à peu près au même date. Chaque pôle de skiffeurs se met dnas cette logique : on fragmente, on fragmente et au bout du compte, il n'y a plus grand chose.
Pour cela qu'il faut garder une approche nationale mais qu'on ne doit pas se tirer une balle dans le pied avec des comportements style Sanguinet/Der et qu'on doit limiter l'offre et le nombre de régates spécifique skiff.
Sinon, on a pour résultat que le skiff n'existe plus au niveau national n'a plus de visibilité etc et ce n'est pas pour autant qu'il y a plus de skiff dans les clubs.
Je ne vais pas me faire que des amis mais regardez par exemple l'évolution sur 15 ans de la classe Fireball : d'une classe nationale avec des bateaux partout en France, le nombre de Firebouliste stagne, moins de bateaux régatent et l'activité se fait sur 3 ligues voire une demi.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Cédric F wrote: Mais la régate de proximité, la relance de la vie dans les clubs qui est le grand et unique enjeu de la FFvoile dans les prochaines années, sera aussi une concurrence frontale avec la vie des classes et les comportements individuels. Les gens n'iront plus chercher aussi facilement la régate monotype ou les rassemblements du genre BSP s'ils peuvent avoir un équivalent proche de chez eux. Qui plus est la pratique dans les clubs sera essentiellement intersérie et tendra à désacraliser le support .
Depuis le temps que nous répète ce credo FFV, les instances ont elles constaté une réelle évolution en ce sens sur les plans d"eau ?
NB : Cette question par pure curiosité car je ne pratique plus la voile que pour le plaisir (ni club ni licence - just 4 fun.
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La question, ou plutôt l'analyse des données dont on dispose est complexe :
Ce qu'on sait : globalement à l'échelle du territoire et sans rentrer dans des analyses régionales, clairement le nombre de régates de club et ou de bassin est en augmentation constante depuis deux-trois ans. Cela est aussi corrélé avec l'augmentation du nombre de licenciés qui ont une pratique compétitive qui apparaissent dans les différents classements fédéraux (le classement national individuel fédéral, le classement individuel régional fédéral et les classements de classes et de pratique). Ainsi, aujourd'hui, environ 30% des licenciés (et ce chiffre est en augmentation constante) des 81000 licenciés annuels font de la compétition. Et il est en constante augmentation du fait de ceux qui ne font que de la régate locale. Le meilleur exemple est le classement national intersérie dériveur passés en trois ans de 1333 classés à 3594 avec une grande majorité de régatiers qui ne font que de la régate locale. A juste titre vous allez me dire que c'est normal puisque "vous avez incité les clubs à faire de l'intersérie et des régates de club" en valorisant celles-ci dans le classement des clubs" (il faut des régates de club et ou de proximité pour bien figurer au classement national des clubs). C'est vrai : des clubs qui peut être faisaient de la régate locale ne les faisaient pas remonter avant puisque cela ne comptait pas dans le classement des clubs. Pour autant, il y a toujours un paquet de clubs dont on sait qu'ils font des régates de clubs sans toujours les faire remonter. De même, on constate un lien entre augmentation des licences sportives annuelles et les régions clubs ou l'accent est mis sur sur cette pratique de proximité. Et si tous les clubs dont on sait qu'ils font de la proximité avec une vraie vie de club mais qu'ils ne font pas remonter les résultats, les augmentations seraient encore plus forte.
Derrière tout cela pourquoi la FFvoile le fait : on a un seul but, gagner des licenciés et faire rentrer de l'argent dans une période ou les subventions publiques sur l'associatif et le sportif en particulier sont en chute libre. Mais on le fait aussi parce que les sports qui gagnent des licenciés sont aussi ceux qui sont des lieux de sociabilités avant d'être des usines à voile touristique (EFV) ou au contraire, ou les deux d'ailleurs, des usines à petits champion. De ce point de vue là des sports comme le golf, et l'équitation sont dynamiques parce que dans ces clubs il est proposé des activités pour les membres licenciés sans qu'il aient besoin d'aller la chercher à 100 bornes.
Cela veut dire que pour la voile, il faut remettre de la vie dans les clubs et proposer de l'offre adaptées à des gens qui sont soit licenciés parce que c'est obligatoire dans l'inscription au club et utiliser des infrastructures, soit des gens comme Yann qui ne sont pas ou plus licenciés mais naviguent hors clubs mais qui pourraient le faire s'il y avait une offre qui convenait à ce qu'ils recherchent. Et là bien évidemment la régate n'est pas la seule chose à offrir et il faut que les clubs fassent évoluer leur offre. Et là dnas ce modèle là, le support n'aura plus d'importance. Cela sera de l'IND, l'utilisation pour l'animation des flottes déjà disponibles dans les clubs ou alors quelques séries très développées sur de la pratique monotype (ex les Laser).
Et de ce point de vue là il y a encore beaucoup à faire mais cela va s'accélérer dans le prochain mandat parce que si ce renouveau dans la vie des clubs dans leur offre à destination des membres n'est pas renouvelée, on va clairement voir certaines structures associatives qui vont commencer à être à la limite de la défaillance. Si pas de membres et si pas d'offre qui les satisfasse, plus de renouvellement des dirigeants avec souvent comme conséquences reprise a minima par les collectivités pour la voile touristique et scolaire et de plus en plus reprise des clubs par des structures privées, notamment celles qui sont très liées aux marchés publiques des collectivités...
Le développement de ce modèle prend du temps mais objectivement, même en relativisant avec certains leviers artificiels les résultats sont là.
Le lien avec le calendrier BSP et les problématiques de calendrier de classe me direz-vous ? Face à la double évolution du comportement sociologique du licencié (régatiers ou non) qui recherche dans sa consommation de loisir de la sociabilité et de la proximité et face à l'offre faite par la structure fédérale via ses clubs, les classes ne pourront pas lutter et faire le poids pour se développer. Il faut que leur offre soit différente de celles que les clubs sont en train de fortement développer et suffisamment attractive pour que le régatier y trouve un réel plus en terme de satisfaction individuelle pour prendre sa bagnole, charger son bateau, payer l'essence, les péages, l'hébergement, la bouffe etc. Hors si on rentre dans une logique de fragmentation comme celle que je décrivais plus haut avec cette concurrence interne (notamment avec une mauvaise gestion du calendrier) alors qu'on a déjà pas un volume suffisamment important, on va se faire bouffer parce qu'on aura pas un minimum de visibilité et une offre nationale et couvrant un maximum de territoire : encore une fois regardez la classe Fireball, la classe 470 qui sont les plus intéressante).
Vous allez me dire oui mais on a aussi un outil comme BSP pour fédérer et les régates ne font pas tout : c'est vrai ! Mais s'il n'y a plus de volume (et le volume il est fait des gens qui ne sont pas des régatiers dans l'âme), les régatiers purs et durs ne viendront plus ce qui facilitera encore plus la fragmentation.
Et vous allez me dire que j'ai retourné ma veste et que je suis en contradiction parce que j'ai dit qu'il fallait aller aussi sur les régates de ligues, les régates locales etc. C'est vrai mais je n'ai jamais dit qu'il fallait oublier le national (ou dans notre cas) nos deux grandes zones et qu'il ne fallait surtout pas le faire en faisant des trucs incohérents comme concurrence Der/Sanguinet, Agde/Ganguise à une semaine d'intervalle etc etc des décisions ou finalement on se tire une balle dans le pied. Pour cela que après, c'est aussi une question de discipline et de vouloir jouer ensemble cette idée de calendrier tout en sachant qu'on ne pourra pas tout faire, qu'un mec du sud ouest n'ira vraisemblablement pas au Der et qu'un Mec du nord n'ira vraisemblablement pas à Sanguinet/Hourtin. Mais est-ce correct de se faire concurrence ? De même est-ce normal de mettre une régate à la Ganguise une semaine après l'autre en décidant la date de cette régate sur la base de gens à qui cette régate ne s'adresse pas prioritairement ?
Raisonnons par l'absurde qu'est-ce que dirait certains si aujourd'hui le calendrier nord était par exemple :
Granville, Quiberon, Plérin, Carnac, La Baule et disons un plan d'eau intérieur facilement accessible pour les Parisiens comme Moisson ou Angers. AU lieu d'être comme actuellement Der, Quiberon Plerin, Carnac, La Rochelle, Hourtin/Sanguinet.
Et si en plus cela fragmente encore plus en prenant appuis sur d'autres régates déjà existantes et sur la base de comportement de maximisation de son profit personnel. On va tous rester chez nous.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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cochez les mot clés qui apparaissent dans un pavé de cedric dans la grille ci dessous
lorsqu'une ligne est remplie :
moth mach2 3704
crôôôaa
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- Philippe G
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d'ailleurs j'ai oublié "vraisemblablement" qu'il a utilisé 2 fois dans la même phrase.
moth mach2 3704
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Qu'en penses-tu? Les 2 rassemblement y sont nommés, j'espère que tu appréciras. Donne-nous ton avis fédéral!
Une réponse courte et consise suffira, merci d'avance.
PS: Je souhaite que vous fassiez autant de pub pour Agde que pour le Der. C'est quand même un autre évènement!!!
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Cédric F wrote: sur la base de comportement de maximisation de son profit personnel.
Comment oses-tu emprunter un postulat d"économiste dans une argumentation à visée sociologique !!!!! ;evil; ;evil;
ARGHHHHHH
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- Nirvelli
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froggy wrote: je vous propose un BINGO fraboulet :
cochez les mot clés qui apparaissent dans un pavé de cedric dans la grille ci dessous
lorsqu'une ligne est remplie :
BINGO
J'adore... et le bichon de Sarkozie va adorer aussi, comme son maître sa devise est "parlez de moi en bien ou en mal, l'essentiel est qu'on parle de moi"
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Cédric F wrote: Il y a eu une énorme avancée à Hourtin quand même : sans doute trop profonde justement à tel point que certains reviennent dessus, notamment ceux qui n'étaient pas à cette réunion !!!
La problématique est plus profonde que cela et s'oriente autour de trois questions auxquelles il faut répondre :
1) Est-ce qu'il y un intérêt à avoir une approche nationale du développement des skiffs, un intérêt à un trophée et donc à calendrier des skiffs qui bien que décliné en deux zones incarne une participation nationale ?
2) Si oui, les principes qui sont ceux du trophée breizhskiff sont-ils encore d'actualité dans le contexte de structuration et de développement de la voile aujourd'hui ?
3) Si non quelles conséquences aurait une approche différente ?
1)Selon moi bien évidemment que oui il y a un intérêt à avoir une approche nationale.
2)Oui les principes du Trophée breizhskiff sont encore d'actualité parce qu'ils sont du bon sens : peu de régates, à intervalle régulier et assez espacées dans le temps tout en couvrant un maximum de territoire.
3) Si certains ne jouent pas le jeu collectif de cette approche, on va se retrouver avec un risque d'éclatement des épreuves ou chacun ne jouera que son intérêt perso et ira sur les régates en fonction de son intérêt propre. Et comme l'offre de régates concurrentes et de proximité est pléthorique, les quelques événements purement skiff diminueront en terme de participation. Je ne suis même pas loin de penser que les plus jeunes qui voudront faire du skiff dans les années à venir ne rentreront pas forcément dans notre schéma puisque la question de la proximité sera centrale et prendra le dessus sur la pratique de classe. Une régate comme La Rochelle en est le plus bel exemple parce que disons le clairement elle ne tient que parce qu'il y a un minimum de discipline collective.
On retombe donc toujours sur la problématique du minimum de cohésion et oserais-je d'efforts et de discipline d'un groupe pour continuer les choses. Et cela c'est un état d'esprit qui ne se décrète pas.
Après plus concrètement, il est évident que ce serait merveilleux si ceux qui régatent aujourd'hui dans le cadre de la partie sud du trophée prenait plus en main les choses pratiques (contacts avec les clubs notamment) même si certains notamment en Rhône-ALpes l'ont fait et se bougent.
Tout cela pour dire que sur les principes il me semble difficile de céder.
Donc soit il y a éclatement total et logique de concurrence entre le nord et le sud (pourquoi pas) mais là c'est chacun sa merde et ses outils. Et cela aura pour conséquence un resserrement néfaste du trophée bsp nord sur quelques endroits de plus grand proximité.
Soit on rentre plus dans une logique de labellisation : chacun sa merde, vous vous organisez comme voulez et après on décide quelle régate rentre dans le calendrier sud sur la base des principes d'organisation du trophée. Et là cool, certains et moi en premier, ne se ferra plus chier à passer des heures au téléphone avec les clubs etc.
Cédric F wrote: C'est ce que j'ai fait par exemple pour les régates dans l'ouest (enfin Morbihan Pays de Loire) et l'offre étant tellement forte et n'ira qu'en se développant (la contrainte déplacement et l'accent mis au niveau fédéral sur la proximité) qu'on aura du mal en tant que "entité skiff" à se fédérer suffisamment la dessus. Et cela donnera forcément lieu à une baisse de participation sur les régates spécifiques skiffs.
Le développement de la relance des régates de proximité ouverte à l'intersérie qui est une des grandes réussites du mandat fédéral actuel fait que les classes ou les structures comme BSP ne pourront pas tenir la concurrence.
Pour le dire encore plus simplement "on a déjà chacun d'un point de vue personnel plein de bonnes raisons pour ne pas aller au régates spécifiques skiff, et on en aura encore plus de bonne raisons avec le développement de l'offre de régates de proximité".
Cédric F wrote: Fred et Alain je vais tacher de mieux m'expliquer :
Pour le factuel d'abord : rien ne t'empêche Alain de faire un recensement des régates de mettre le lien vers le calendrier fédéral et de mobiliser. Tu peux même poster des news sur la page d'accueil du site, écrire des articles et ou encore partager sur Facebook et ou sur Twitter etc.
Pour le fond et le reste de mon développement en espérant que Fred me saisisse mieux :
Pratique compétitive ou sociale, c'est d'une certaine manière la même chose. la pratique compétitive est une approche sociale ou plutôt on fait des régates mais on ne pourrait faire que du coaching et ou des bouffes sur les rassemblement BSP. Si BSP a marché c'est bien sur la convivialité et ce que l'on trouve à ces rassemblements qui correspond à une demande. Il n'y qu'une ou deux personnes qui viennent chercher le résultat.
Maintenant nous sommes tous des individus rationnels et si je ressortais mes cours de micro-économie et les théories du comportement de l'acteur sur un marché et que je l'appliquais au marché des loisirs sportifs dans la voile en France qu'est-ce qu'on verrait ?
On part du principe que chaque individu cherche à maximiser son profit (le plaisir qu'il tire des rassemblements) en fonction d'un certains nombre de paramètres (plaisir, coût, distance, obligations professionnelles, familiales etc). Tous ces facteurs pourraient être mis en équation pour trouver le point d'équilibre sur le marché par rapport à l'offre, à savoir les régates (en l'occurence ce que propose la FFvoile à travers ses clubs). Sachant que les paramètres de l'équation individuelle évoluent selon l'époque. Aujourd'hui la contrainte coût/transport/temps disponible est la plus forte.
Avec le développement de l'offre de régate de proximité (qui est un axe fort de la FFvoile laquelle fixe les règles sur le marché), toute la relance de la vie dans les clubs, la relance de la convivialité que tu peux trouver sur BSP mais dans les clubs etc, tu pourras trouver cela à de nombreuses reprises dans une année près de chez toi. Va falloir qu'on soit sacrément bons côté classe ou regroupement comme BSP pour attirer du monde face à cette concurrence... Alors si en plus on se tire dans les pâtes, on se fait concurrence etc et si on ne maximalise pas notre offre en répondant à la demande, on va être mal sur le long terme : régates au mêmes dates, trop de régates, venez chez moi pas chez l'autre etc.
Plus concrètement, tu habites Nantes : Au SNO à 20 minutes de chez toi, il y a des régates sympas avec du monde plus de fois que tu ne navigues dans l'année. La convivialité, les gens sympas il y a en a.
Pareil à Carnac, ce que je trouve dans les régates BSP, je vais finir par le trouver dans mon club et sans avoir à me déplacer... Je vais maximiser mon profit en enlevant les contraintes...
Bref dans cette perspective qu'est qu'on fait ?
Cédric F wrote: Encore une fois, la base de la pédagogie étant dans la répétition :
Bien sur qu'on voudrait tous régater à 20 skiffs dans son club sans avoir à faire des kilomètres.
Mais la régate de proximité, la relance de la vie dans les clubs qui est le grand et unique enjeu de la FFvoile dans les prochaines années, sera aussi une concurrence frontale avec la vie des classes et les comportements individuels. Les gens n'iront plus chercher aussi facilement la régate monotype ou les rassemblements du genre BSP s'ils peuvent avoir un équivalent proche de chez eux. Qui plus est la pratique dans les clubs sera essentiellement intersérie et tendra à désacraliser le support ou alors on verra des gens acheter des Laser parce que dans le club, il y aura une flotte Laser.
On ne peut donc jouer la concurrence frontale avec cela. Si on augmente l'offre de régates spécifique skiff (concurrence de date, de lieu etc) qu'on le veuille ou non on va réduire la qualité de nos rassemblement spécifiques skiffs. Plus ton offre est large, plus le consommateur choisit ce qui lui permet de maximiser sa satisfaction et plus les comportements s'individualisent.
Prenez des exemples simples là où aujourd'hui l'activité skiff est la plus forte c'est à dire en Bretagne Pays de Loire. Si à Pâques au lieu d'aller au Der on est 10 à se dire qu'on reste dans notre région et qu'on va à Granville par exemple. Eclatement des flottes, les Parisiens sont furieux, on ne peut plus rencontrer les Lyonnays et les sudistes et les étrangers ne viendront plus l'année d'après. Les gens de l'ouest ont tout gagné de cette manière. Ils ont maximisé leur profit sur le marché de l'offre de régates spécifiques skiff au détriment de l'ensemble de la population des pratiquants de skiffs. Sauf que du coup, ils laissent sur la touche des régions et des skiffeurs pour se replier sur eux même ce qui nuira au développement.
A n+1 ils se disent, c'était cool Granville maintenant on va s'attaquer à La Rochelle. On va pouvoir faire la même chose à la Baule à la même date. Et ainsi de suite d'années en années.
Et comme dans le même temps, l'offre de régates de proximité se développe dans les clubs et que les transports deviennent de plus en plus chers, on se resserre encore sur de la plus grande proximité et ainsi de suite. Dans le même temps, les Lyonnais se disent, on ne va plus au Der et on fait une régate à peu près au même date. Chaque pôle de skiffeurs se met dnas cette logique : on fragmente, on fragmente et au bout du compte, il n'y a plus grand chose.
Pour cela qu'il faut garder une approche nationale mais qu'on ne doit pas se tirer une balle dans le pied avec des comportements style Sanguinet/Der et qu'on doit limiter l'offre et le nombre de régates spécifique skiff.
Sinon, on a pour résultat que le skiff n'existe plus au niveau national n'a plus de visibilité etc et ce n'est pas pour autant qu'il y a plus de skiff dans les clubs.
Je ne vais pas me faire que des amis mais regardez par exemple l'évolution sur 15 ans de la classe Fireball : d'une classe nationale avec des bateaux partout en France, le nombre de Firebouliste stagne, moins de bateaux régatent et l'activité se fait sur 3 ligues voire une demi.
Comment fais-tu ?Cédric F wrote: Est-ce qu'on constate cette tendance de retour dans les clubs et de pratique de proximité ?
La question, ou plutôt l'analyse des données dont on dispose est complexe :
Ce qu'on sait : globalement à l'échelle du territoire et sans rentrer dans des analyses régionales, clairement le nombre de régates de club et ou de bassin est en augmentation constante depuis deux-trois ans. Cela est aussi corrélé avec l'augmentation du nombre de licenciés qui ont une pratique compétitive qui apparaissent dans les différents classements fédéraux (le classement national individuel fédéral, le classement individuel régional fédéral et les classements de classes et de pratique). Ainsi, aujourd'hui, environ 30% des licenciés (et ce chiffre est en augmentation constante) des 81000 licenciés annuels font de la compétition. Et il est en constante augmentation du fait de ceux qui ne font que de la régate locale. Le meilleur exemple est le classement national intersérie dériveur passés en trois ans de 1333 classés à 3594 avec une grande majorité de régatiers qui ne font que de la régate locale. A juste titre vous allez me dire que c'est normal puisque "vous avez incité les clubs à faire de l'intersérie et des régates de club" en valorisant celles-ci dans le classement des clubs" (il faut des régates de club et ou de proximité pour bien figurer au classement national des clubs). C'est vrai : des clubs qui peut être faisaient de la régate locale ne les faisaient pas remonter avant puisque cela ne comptait pas dans le classement des clubs. Pour autant, il y a toujours un paquet de clubs dont on sait qu'ils font des régates de clubs sans toujours les faire remonter. De même, on constate un lien entre augmentation des licences sportives annuelles et les régions clubs ou l'accent est mis sur sur cette pratique de proximité. Et si tous les clubs dont on sait qu'ils font de la proximité avec une vraie vie de club mais qu'ils ne font pas remonter les résultats, les augmentations seraient encore plus forte.
Derrière tout cela pourquoi la FFvoile le fait : on a un seul but, gagner des licenciés et faire rentrer de l'argent dans une période ou les subventions publiques sur l'associatif et le sportif en particulier sont en chute libre. Mais on le fait aussi parce que les sports qui gagnent des licenciés sont aussi ceux qui sont des lieux de sociabilités avant d'être des usines à voile touristique (EFV) ou au contraire, ou les deux d'ailleurs, des usines à petits champion. De ce point de vue là des sports comme le golf, et l'équitation sont dynamiques parce que dans ces clubs il est proposé des activités pour les membres licenciés sans qu'il aient besoin d'aller la chercher à 100 bornes.
Cela veut dire que pour la voile, il faut remettre de la vie dans les clubs et proposer de l'offre adaptées à des gens qui sont soit licenciés parce que c'est obligatoire dans l'inscription au club et utiliser des infrastructures, soit des gens comme Yann qui ne sont pas ou plus licenciés mais naviguent hors clubs mais qui pourraient le faire s'il y avait une offre qui convenait à ce qu'ils recherchent. Et là bien évidemment la régate n'est pas la seule chose à offrir et il faut que les clubs fassent évoluer leur offre. Et là dnas ce modèle là, le support n'aura plus d'importance. Cela sera de l'IND, l'utilisation pour l'animation des flottes déjà disponibles dans les clubs ou alors quelques séries très développées sur de la pratique monotype (ex les Laser).
Et de ce point de vue là il y a encore beaucoup à faire mais cela va s'accélérer dans le prochain mandat parce que si ce renouveau dans la vie des clubs dans leur offre à destination des membres n'est pas renouvelée, on va clairement voir certaines structures associatives qui vont commencer à être à la limite de la défaillance. Si pas de membres et si pas d'offre qui les satisfasse, plus de renouvellement des dirigeants avec souvent comme conséquences reprise a minima par les collectivités pour la voile touristique et scolaire et de plus en plus reprise des clubs par des structures privées, notamment celles qui sont très liées aux marchés publiques des collectivités...
Le développement de ce modèle prend du temps mais objectivement, même en relativisant avec certains leviers artificiels les résultats sont là.
Le lien avec le calendrier BSP et les problématiques de calendrier de classe me direz-vous ? Face à la double évolution du comportement sociologique du licencié (régatiers ou non) qui recherche dans sa consommation de loisir de la sociabilité et de la proximité et face à l'offre faite par la structure fédérale via ses clubs, les classes ne pourront pas lutter et faire le poids pour se développer. Il faut que leur offre soit différente de celles que les clubs sont en train de fortement développer et suffisamment attractive pour que le régatier y trouve un réel plus en terme de satisfaction individuelle pour prendre sa bagnole, charger son bateau, payer l'essence, les péages, l'hébergement, la bouffe etc. Hors si on rentre dans une logique de fragmentation comme celle que je décrivais plus haut avec cette concurrence interne (notamment avec une mauvaise gestion du calendrier) alors qu'on a déjà pas un volume suffisamment important, on va se faire bouffer parce qu'on aura pas un minimum de visibilité et une offre nationale et couvrant un maximum de territoire : encore une fois regardez la classe Fireball, la classe 470 qui sont les plus intéressante).
Vous allez me dire oui mais on a aussi un outil comme BSP pour fédérer et les régates ne font pas tout : c'est vrai ! Mais s'il n'y a plus de volume (et le volume il est fait des gens qui ne sont pas des régatiers dans l'âme), les régatiers purs et durs ne viendront plus ce qui facilitera encore plus la fragmentation.
Et vous allez me dire que j'ai retourné ma veste et que je suis en contradiction parce que j'ai dit qu'il fallait aller aussi sur les régates de ligues, les régates locales etc. C'est vrai mais je n'ai jamais dit qu'il fallait oublier le national (ou dans notre cas) nos deux grandes zones et qu'il ne fallait surtout pas le faire en faisant des trucs incohérents comme concurrence Der/Sanguinet, Agde/Ganguise à une semaine d'intervalle etc etc des décisions ou finalement on se tire une balle dans le pied. Pour cela que après, c'est aussi une question de discipline et de vouloir jouer ensemble cette idée de calendrier tout en sachant qu'on ne pourra pas tout faire, qu'un mec du sud ouest n'ira vraisemblablement pas au Der et qu'un Mec du nord n'ira vraisemblablement pas à Sanguinet/Hourtin. Mais est-ce correct de se faire concurrence ? De même est-ce normal de mettre une régate à la Ganguise une semaine après l'autre en décidant la date de cette régate sur la base de gens à qui cette régate ne s'adresse pas prioritairement ?
Raisonnons par l'absurde qu'est-ce que dirait certains si aujourd'hui le calendrier nord était par exemple :
Granville, Quiberon, Plérin, Carnac, La Baule et disons un plan d'eau intérieur facilement accessible pour les Parisiens comme Moisson ou Angers. AU lieu d'être comme actuellement Der, Quiberon Plerin, Carnac, La Rochelle, Hourtin/Sanguinet.
Et si en plus cela fragmente encore plus en prenant appuis sur d'autres régates déjà existantes et sur la base de comportement de maximisation de son profit personnel. On va tous rester chez nous.
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moth mach2 3704
crôôôaa
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Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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