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Bouées ou pas bouées
- François M.
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Quitte à ne pas réclamer pour les frôlements.
Par contre celui qui se la colle sur toute la longueur de l'échelle...
Si vous voulez aller sur leau sans risque de chavirer. Nachetez pas un bateau, achetez une île. [Marcel PAGNOL]
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Les concurents non, mais si un comité de course voit un conccurent toucher une bouée, il réclamera ! Et on en revient à ce que disait fort justement Cédric sur la mentalité des comités en France...
On l'a bien vu ce week-end où le comité refusait l'inscription du cherub! Il a fallu que Laurent et Olivia apportent une preuve écrite de l'existance d'un rating réel pour le cherub.
Personnelement, j'aimerais qu'on puisse toucher les bouées sur l'ensemble des épreuves Breizhskiff, (à cause entre autre des sticks et échelles) mais hélas, on reste dépendant des comités de course.
Negatif mon ami, le cr etait egalement dans ce gentleman agreement ... un bete moyen d'etre compatible avec l'ISAF
Le jour ou l'homme a decouvert le lait, que cherchait-il exactement a faire a la vache ?
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- interdit de toucher les bouées en course !
- sauf lorsque cela est explicitement autorisé dans les instructions de course...
???
Ce qui me semble d'ailleurs être le cas aujourd'hui.
Fréd.
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Ce que je comprend du débat c'est : on suit les IC sans jamais chercher des modifications sur ce point. Par contre un gentleskiffeur agreement dont on tiendra les comités avertis nous laissera toucher avec le bout des sticks les bouées.
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Ben si, ça l'était précisément à Carnac !Non au contraire ce n'est jamais specifié.
Il me semble plus simple et finalement plus réglo de demander au comité de course de mettre l'autorisation dans les instructions, plutôt que de lui demander de ne pas suivre ses propres instructions de course !Par contre un gentleskiffeur agreement dont on tiendra les comités avertis nous laissera toucher avec le bout des sticks les bouées.
Nous n'avons pas, contrairement à Patrick sur le circuit de 18', d'oeil de l'ISAF pour venir nous chercher des poux dans la tête...
Fréd.
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Oui mais on a la FFV c'est pire baguette;Ben si, ça l'était précisément à Carnac !Il me semble plus simple et finalement plus réglo de demander au comité de course de mettre l'autorisation dans les instructions, plutôt que de lui demander de ne pas suivre ses propres instructions de course !
Nous n'avons pas, contrairement à Patrick sur le circuit de 18', d'oeil de l'ISAF pour venir nous chercher des poux dans la tête...
Le dialogue s'axe autour d'arréter de passer pour des emmerdeurs. Donc on suit les IC avec tolérance.
Disons que cedric est trés nettement intervenu dans les IC de Carnac
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Le jour ou l'homme a decouvert le lait, que cherchait-il exactement a faire a la vache ?
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Sur un plan "juridique" pur, il est tout à fait possible de mettre dans les Instructions de Course, un article qui modifie les régles de l'ISAF (ou faire un avenant) sans que pour autant les IC ne respectent pas les RCV de l'ISAF. Il suffit de le demander au Comité de Course qui de toutes les manières préfèrent que les choses soient claires entre lui et les coureurs.
Pour le championnat d'Europe de 4000 à Bandol, nous avions rédigé l'article des IC de cette manière : "un bateau qui touche, sans la déplacer, une marque autre qu'un bateau du comité de course à poste, mais qui passe du côté requis de cette marque n'enfreint pas la règle 31.1. Cependant, un bateau qui, selon le Comité de Course, l'oblige a repositionner de manière significative une marque de parcours, peut être disqualifié pour cette course même si elle est recourue. Ceci modifie la règle 31"
Rédigé comme tel, il n'y a pas de risque d'être en contradiction avec les RCV de l'ISAF. Qui plus est, le fait de ne pas pénaliser un bateau pour un touché de bouée ne signifie pas qu'il faille les toucher bien au contraire. Ce serait un abus d'interprétation, symbolique de la mentalité française à l'égard du droit. A-t-on d'ailleurs réellement intérêt à les toucher ? Non je ne crois pas, le risque est trop grand de se faire disqualifier et de rester coincer dans la bouée. De plus, on évite ainsi toute réclamation entre nous et nous sommes en adéquation avec l'esprit plus fun de nos bateaux où les régates ne se gagnent pas à terre mais sur l'eau, nous ne faisons pas trop travailler le jury... Et nous mettons un garde-fou à la multiplication des gentlemen agreement : si j'y suis largement favorable, je pense que ceux sont d'autant plus efficaces qu'ils ne se multiplient pas à l'envie. Et je préfère que ce soit un Comité qui décide si oui ou non, il y a eu déplacement de la bouée qu'un concurrent.
Pour ce qui est de la remarque d'Alain, je ne pense pas que cela modifie profondément la nature des RCV sur l'engagement et le passage de bouée... Si l'on part du principe qu'il n'y a pas d'engagement tardif, le fait de toucher la bouée sans la déplacer n'a pas plus de conséquence que cela et rajoute un peu en terme de sécurité notamment à mon avis à la bouée sous le vent : toucher la bouée dans ce cas là n'est qu'une sécurité supplémentaire (une crash box) pour pouvoir éviter un contact entre deux bateaux à des allures (moment de l'affalage) ou ces bateaux ne sont pas des plus stables et où lofer de quelques degrés peut parfois éviter à un bateau de dessaler ou de partir à l'abattée. Et un bateau qui déssale à la bouée sous le vent, ce n'est jamais facile à gérer derrière. Qui plus est là encore, ce faisant on rajoute de la marge pour juger si un bateau a ou non laisser assez de place.
L'argument qui consiste à dire que que de toute l'histoire de la voile il n' a jamais été admis de toucher les marques me semble fallacieux : une régle n'est jamais immuable. On le voit bien d'ailleurs puisque les planches et certaines séries ont modifié depuis plus de 10 ans ces règles. Qui plus est toute règle de droit trouve son fondement dans une réalité sociale (c'est plus le social qui génère du droit que l'inverse). C'est d'ailleurs pour ces raisons que des règles de droit deviennent parfois obsolètes. Or aujourd'hui vu la nature de nos bateaux, l'esprit qu'ils véhiculent, il me semble que la règle 31 est obsolète.
Pour la même raison, l'argument qui consiste à dire que dasn un soucis d'intégration il vaut mieux s'y conformer, ne me paraît pas non plus valable. La voile légère française souffre à mon avis de son conformisme, de ses idées reçues et de part notre position minoritaire, je pense que c'est à nous de faire bouger les choses, de remuer, de provoquer plutôt que de se dire qu'en montrant patte blanche on nous regardera autrement et qu'on nous comprendra mieux... Cela n'empêche pas de faire un effort de pédagogie et de dire pourquoi la règle 31 nous semble obsolète. Alors oui on est sans doute chiants mais c'est aussi en gueulant (tout en expliquant) que certains ont compris que le triangle n'était pas adapté à nos bateaux...
Intéressant en tout cas ce sujet
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- David Balkwill
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Là je suis pour, vu que mon stick n'est que d'un coté, et de ce coté là je gagne pas mal de distance !Par contre un gentleskiffeur agreement dont on tiendra les comités avertis nous laissera toucher avec le bout des sticks les bouées.
Plus serieusement, Cedric nous propose des arguments bien convaincants. Va falloir trouver une définition de comment jugé si on est passé d'un coté d'une bouée ou l'autre si on commence à s'y frotter serieusement.
David Balkwill ; Used to be President IMCA France 06 70 25 30 18
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