Moisson Lavacourt 16-17 octobre

Nous avons fait bande à part pour des raisons de sécurité et à l'issue d'une décision mûrement réfléchie entre nous.
La problématique est la suivante : contrairement aux dériveurs de tradition il est difficile d'arrêter un skiff sur une ligne de départ sans bouger. Les dériveurs de tradition le peuvent : sur leur premier départ, il y avait déjà des bateaux sur la ligne à attendre, à donner des grands coup de barre pour maintenir leur bateaux face au vent 4 minutes avant le départ. Ca on ne peut pas faire. Nous serions donc partis derrière et lancé ou alors on aurait été au carton... Il faut aussi signaler que la ligne n'était pas grande et que le recul sous la ligne pas énorme. Ils ont quand même commencé par 2 rappels généraux sur leur départ le matin... C'est dire s'ils sont agressifs (dans le bon sens du terme) sur une ligne de départ. Mais personnellement, je ne sais pas m'arrêter sur une ligne en skiff. Si quelqu'un a le mode d'emploi j'irai avec plaisir régater contre les tradis.

Je ne sais pas où j'avais la tête dimanche pour oublier tout cela. Merci aux Thouvenin de me les garder

Outre les raisons de sécurité ... ce que trouve idiot c'est de comparer l'incomparable. On a pas les mêmes contraintes, les mêmes angles et les mêmes vitesses ...

Oui c'est clair mais la confrontation est toujours intéressante avec quand même la possibilité d'apprendre des vieux Mais là cela aurait vraiment été casse bateaux...

Dans tous les cas, un grand merci à vous tous pour votre accueil. J'ai enfin pu mettre des visages sur des pseudo
Je remercie Cedric en particulier de m'avoir proposer de l'équiper et je tire mon chapeau à françois pour sa choucroute.

A la prochaine
Plip (plus que 6 jours pour grand caîman... )

Dans tous les cas, un grand merci à vous tous pour votre accueil. J'ai enfin pu mettre des visages sur des pseudo
Je remercie Cedric en particulier de m'avoir proposer de l'équiper et je tire mon chapeau à françois pour sa choucroute.

A la prochaine
Plip (plus que 6 jours pour grand caîman... )

Ben mince alors, je croyais que tu avais navigué avec Julien ???
Mettre une tête sur les pseudos, c'est bien, mais pas encore complètement suffisant... Reste plus qu'à mettre des prénoms sur les têtes !
Aller, on réglera ça sur l'eau... et sur le Colossal Alligator !

Fréd.

Ben mince alors, je croyais que tu avais navigué avec Julien ???
Mettre une tête sur les pseudos, c'est bien, mais pas encore complètement suffisant... Reste plus qu'à mettre des prénoms sur les têtes !
Aller, on réglera ça sur l'eau... et sur le Colossal Alligator !

Fréd.

Ouuups :

Désolé Julien !!! Mon mal de tête devait être plus intense que je ne pensais... j'aurais du aller me coucher encore plus tôt...
C'est sans doute d'avoir passé un we à le surveiller sur l'eau....

Plip

C'est vrai qu'avec le 49er loin devant et les RS loin derrière( :-X ), on a régaté avec Cédric et Tom tout le week-end.

De la à confondre son barreur avec celui du bateau d'à coté...

Je ne pense pas que ce soit le cas.
Il fallait être sur la ligne de départ et aux bouées pour s'apercevoir qu'ils n'avaient vraiment pas besoin de nous.

Non, décidemment, tres peu pour moi...

Pour moi aussi, cela eut été baticide. :
Néanmoins, en changeant quelques conditions, une régate avec des bateaux "de conception ancienne" serait amusant. Il faudrait ou moins de bateaux ou plus de place.
Par contre, il faudra choisir un temps où le vent sera le plus stable possible, sinon, Il n’y a pas de comparaison possible et même un laser peu finir devant un RS 700 (enfin surtout le mien ) si le vent est trop instable.
Le vent que nous avons eu samedi était tout de même bien plus agréable. Certes, j'étais fatigué de la séance de samedi, mais les changements incessants de force et de direction étaient épuisants, j'en suis à peine remis. :'(

Salut tout le monde,

J'ai vraiment regretté de ne pas avoir pu être avec vous ce w.e.
(raison professionnelle) mais je serais content de savoir qui a gagné et combien de bateaux vous étiez......?
Merci.
Chris.

Etaient présents :
- 2 Laser 4000
- 2 RS 800
- 1 RS 700
- 1 49er
- 1 I14 (samedi uniquement)
- 1 Week-end 14 (dimanche uniquement)

Samedi :
4 manches courues, je crois que c'est moi et Philippe qui sommes devant (pas de confirmation, le club nous a pointé en temps réel sans noter de temps ) puis Cédric et les Thouvenins.

Dimanche :
3 manches courures en temps compensé :
1 - Cédric et Tom
2 - Julien et Philippe
3 - Les Thouvenins

voilà...

Salut,

Vraiment désolé de ne pas être venu dimanche. En fait je suis arrivé chez moi dimanche vers 12h00... Vive les avions...
J'étais vraiment crevé avec le décalage horaire et je ne me voyais pas faire l'aller retour Moisson. Je suis bien dégouté de ne pas vous avoir rencontré. Des petits conseils sur 4000 m'auraient été bien utiles.

La saison touche à sa fin et je ne serais pas à Hourtin, j'éspère quand même naviguer un de ces jour avec vous, je vais laisser un message dans le post "après hourtin" à ce sujet.

Ils ont quand même commencé par 2 rappels généraux sur leur départ le matin... C'est dire s'ils sont agressifs (dans le bon sens du terme) sur une ligne de départ.

C'est vrai, mais avec une ligne décallée de facile 20 à 30° à droite, c'est un peu normal que tout le monde cherchait la place au comité, et donc que ça montait pas mal... avec une ligne neutre il n'y aurait pas eu tant de généraux.

A part ça, vu d'un dériveur "classique" (fire rouge) c'était sympa de voir des skiffs sur une régate, et nous aussi on a regretté de ne pas avoir couru ensemble.....

Sylvain

Nous sommes d'accords. On aurait préféré courrir avec vous mais je t'assure que cela aurait été casse bateau pour certains. Et comme la ligne était effectivement très mal mouillée, il fallait pour avoir une chance de bien figurer aller chercher le comité. Et s'arrêter sur une ligne trois minutes avant et partir arrêter, c'est extrêmement difficile sur nos bateaux. Imaginons aussi que le triangle ait été bien mouillé, les skiffs n'auraient pas pu faire la bouée de largue. Do,c oui à l'intersérie totale mais sur des bananes et avec une ligne un peu plus grande pour pouvoir partir lancé sans aller à la casse !

Nous sommes d'accords. On aurait préféré courrir avec vous mais je t'assure que cela aurait été casse bateau pour certains. Et comme la ligne était effectivement très mal mouillée, il fallait pour avoir une chance de bien figurer aller chercher le comité. Et s'arrêter sur une ligne trois minutes avant et partir arrêter, c'est extrêmement difficile sur nos bateaux. Imaginons aussi que le triangle ait été bien mouillé, les skiffs n'auraient pas pu faire la bouée de largue. Do,c oui à l'intersérie totale mais sur des bananes et avec une ligne un peu plus grande pour pouvoir partir lancé sans aller à la casse !

Pour la ligne, j'ai déjà vu sur des gros départs en habitables (style tour de l'ile de ré) une ligne fragmentée en plusieurs troncons (avec des bouées intermédiaires en milieu de ligne), pour séparer les groupes au départ.
Pourquoi pas la même chose en dériveur ? disons la partie droite de la ligne pour les classiques, la gauche pour les skiffs, et on change de côté à chaque départ ?

Sinon pourquoi vous auriez pas pu faire la bouée de largue ?

Sylvain

Sur un parcours olympique classique et bien mouillé, on ne peut pas loffer assez sous spi pour aller empanner... Ou alors on va déraper. Il suffit d'une risée pour qu'on abatte avec et qu'on descende dans le vent de manière impressionnante. Qui plus est et plus fondamentalement, un des apports des skiffs c'est de rendre le portant aussi tactique que le près : or une bouée de largue c'est les bateaux à la queue leu leu et je ne suis pas un grand fan de Bezzu. Ce qui rend passionnant nos bateaux c'est de pouvoir se croiser au portant, de se marquer et de se démarquer, ce qui est moins évident avec des spi symétrique qui ont tendance à descendre plus dans le vent et de priviligier la ligne droit par rapport à nous.

: or une bouée de largue c'est les bateaux à la queue leu leu et je ne suis pas un grand fan de Bezzu.

Je peux t'assurer que sur les grosses régates de Fire, ça attaque énorme sous spi, et que les places peuvent se gagner ou se perdre par dizaines dans les deux largues ..... maintenant je veux bien croire que d'autres dériveurs traditionnels soient moins véloce que notre engin préféré au comportement de karting dans les risées

Sinon ok pour les autres arguments, mais je suis assez étonné quand tu me dis que vous ne faites pas la bouée normale.... un skiff ça tiens pas la route à 130° du vent apparent ???

Sylvain

Je n'ai pas dit que ça n'attaquait pas sur des bords de largue et qu'on ne pouvait pas perdre ou gagner des places... C'est surtout de la vitesse pure et cela à moins la dimension tactique qu'un parcours de "louvoyage" au portant.
Pour ce qui est de tenir à 130 ° du vent apparent si mais le vent apparent, avec des bateaux qui sont des machines à fabriquer du vent apparent qui par définition varie tout le temps tu peux ne pas tenir un bord de largue. Certains 18 pieds tu peux dans certains conditions descendre à presque 180 ° du vent réel.. D'où la dimension tactique et la nécessité d'être du bon côté sur une banane.
Dimanche à un moment donné sur le deuxième bord de largue, le 49er a été obligé d'affaler. Même en 4000 qui se rapproche plus d'un dériveur de tradition, il n'aurait pas fallu grand chose à certains moments sur ce deuxième bord pour que je sois obligé d'affaler.

Dimanche à un moment donné sur le deuxième bord de largue, le 49er a été obligé d'affaler.

Pour être exact, il nous a même été impossible de faire un portant avec bouée sans affaler...

Je suis bien conscient des difficultés qu'éprouve un skiff à tenir un largue, mais à mon humble avis ce n'est pas une raison suffisante pour se cantonner dans les parcours banane.
Ca fait un peu trop penser à ce qu'on reprochait aux PAV il y a quelques années: "juste bon à faire des runs au travers..."
Le skiff? Juste bon à tirer des bords sous le vent...

Il me semble justement que le parcours olympique s'impose pour les régates inter-séries, histoire d'équilibrer les chances, et que la banane s'impose pour les régates inter-skiffs - la dimension tactique de la descente faisant le partage.

Au tout début du 18 pieds, les aussies ne se cassaient pas tant la tête: "On fait le tour de l'île. Le premier arrivé à gagné. Départ à 13h. Au fait, le casier de bibine, tu le cases où?"

Je suis bien conscient des difficultés qu'éprouve un skiff à tenir un largue, mais à mon humble avis ce n'est pas une raison suffisante pour se cantonner dans les parcours banane.

Tu n'as pas tout compris ce qu'on dit : on ne se cantonne pas aux parcours banane, on dit simplement que le triangle olympique n'est pas adapté aux skiffs.

La preuve: à l'EuroCup 4000/5000 à Garde, les 5000 couraient sur un parcours trapèze bien mouillé qui ne posait pas de problème.

Ce que certains n'arrivent pas à s'imaginer, faute de régater , c'est que mélanger des dériveurs classiques et des skiffs, c'est un peu comme si on faisait courrir ensemble des dériveurs et des catamarans....