L'AC 2007 à Marseille

Trop de choses dans l'enseignement tiennent grâce à la bonne volonté et à la conscience professionnelle de certains. A mon avis c'est cela qui devrait être porté sur la place publique, et qu'il faudrait que les gens sachent.

Alors là, je peut pas etre plus d'accord que çà !

Pourquoi un ministre balance 900 000 € dans une lettre à tous les enseignants, et dans le même temps nous dit que le budget va diminuer ?

Ben voilà, tu illustre bien ce que je trouve inadmissible en france... Sans parler que ces messieurs les ministres touchent leurs salaires à vie.... : Et c'est eux qui fixe le smic, sans meme savoir le prix d'une baguette, là je dit, fort quand meme !

Pour l'idéologie de la grève et de l'action je maintiens parce que toutes les études socio historique le confirment : quand on étudie le changement social, les avancées, il convient de prendre de la distance avec les discours encrés dasn les esprits et qui sont véhiculés par les syndicats. Je ne dis pas que les manifestations, les grèves n'ont pas joué un rôle dans le changement social mais je dis juste qu'on a tendance à le surévaluer par rapport à certains autres acteurs et notamment privés et étatiques. Souvent même, ce sont les acteurs privés issus du catholicisme social du moins pour la France et les pays latins qui ont été les premiers à mettre en place des avancées sociales au sein de leur entreprise, ne serait-ce que pour contrecarrer le développement des mouvement de revendications sociales les plus violents et pour limter les avancées. On lache un peu de lest et on est tranquille pour un temps. Ce n'est pas du philantropisme bien au contraire... En Allemagne , ainsi qu'en GB (pays de culture protestante), ce sont plutôt les acteurs étatiques qui ont mis en place les première mesures sociales pour contrecarrer la montée des discours socialistes et des syndicats liés à des partis politiques. La manifestatiton la grève, n'était plus là que pour symboliser le changement. Les grèves de 36 en France sont intéressantes à ce point. ce ne sont pas elles qui amènent le changement, les congés payés et tout ça... C'était déjà prévu dans le programme du front populaire qui est élu avant la grève sur ce programme. De même, tout la mise en place de l'Etat-providence après guerre n'est pas faite par les communistes et les syndicats qui sont en encore dans une logique marxiste. Bien au contraire partout en Europe l'Etat Providence est mis en place par des sociaux démocrates et des même des libéraux (en GB par exemple)...

Pour les réformes dans l'éducation nationale je suis totalement d'accord avec toi sur tous les points. Chaque Ministre apporte sa réforme alors même qu'on pas évalué la précédente... Quand je dis que les profs deviennent des assistants sociaux, ça ne veut pas dire que je le souhaite qu'il en soit ainsi mais c'est un constat que eux font (en tout cas mes amis proches qui sont profs...). Je suis persuadé que les grandes valeurs de l'instruction se sont totalement perdues mais sur le terrain, mes amis profs en ZEP ou en banlieue me parlent plus des opérations de police dans les bahuts que de l'enseignement et du savoir qu'ils ont du mal à faire passer. En plus mes amis profs me montrent des copies d'élève... C'est hallucinant parfois... Ca ne veut pas dire que les profs ne font pas leur boulot, au contraire, il me semble qu'on en est à tel point que c'est parcequ'il y a les profs que le système tient. Et je peux te dire que j'en entends tous les jours et que je ne regrette pas de ne pas avoir fait prof alors qu l'idée m'en a bien souvent traversé la tête à une époque. C'est trop d'investissement et de don de soi que je ne suis pas prêt à donner pour ne pas pouvoir délivrer un savoir mais jouer au flic dans les classes...
Je n'ai pas la prétention d'être un expert bien au contraire... mais ces questions m'intéressent au plus haut point donc je lis, j'écoute les gens qui font ce métier. Ca ne me donne pas le titre d'expert, mais ça me donne la capacité d'emettre un avis mais qui n'est que mon avis.. Par contre on m'enlèvera pas de la tête qu'il manque de dialogue entre les acteurs et ques tout le monde est bloqué sur ses positions avec d'un côté le ministère qui tient un discours du "il faut changer à tout prix" et de l'autre le disocurs des profs qui consistent à dire "on n'est pas réfractaire au changement mais vous ne pouvez pas comprendre ce qu'on vit au jour le jour, venez voir".

Les dysfonctionnements du privé : alors il ne peut pas y en avoir parce que le patron a toujours raison et que s'il n'est pas content soit il te vire soit tu te casses... Non dans le privé on a plein de problèmes aussi : du genre je suis en train d''écrire sur ce site parce que je n'ai plus rien à faire et parce que j'attends une validation de mon boss qui n'arrive pas et me bloque donc dans mon travail... Difficulté principale à mon avis, la difficulté des boss à vouloir déléguer...

Et l'AC 2007 à Marseille dans tout ça ?

Ce que je voulais dire quant aux missions de l'école, c'est qu'il faut recentrer les choses. Il n'est pas normal d'entendre les parents dire qu'ils attendent tout de l'école. Chacun a son rôle a joué, et c'est bien parce que chacun ne joue plus son rôle que tout se barre en couille, au moins pour l'éducation.
Quant au titre d'expert dont je t'ai affublé, c'est que j'ai eu peur que tu te mettes à prendre le travers de certains d'enseignants, qui ont un avis sur tout, et surtout un avis. Et ça non, quand on ne sait pas, et bien il faut l'admettre.
Mais bien loin de moi l'idée que tu sois comme cela, j'ai toujours lu avec plaisir tes messages et tes prises de position, même si je ne les partage pas toutes

Surtout que sur l'enseignement on doit avoir les mêmes idées...

!!!!!!!!!!!!!!!!!!MARSEILLE.........CAPITALE!!!!!!!!!!!!MARSEILLE......CAPITALE!!!!!!!!!!MARSEILLE......CAPITALE!!!!!!!!

j'ai pas tout lu mais le sujet est tres interessant....

je suis d'accord sur le fait que notre condition sociale est le fruit de bcp de luttes, donc a la base ca me semble normal de revendiquer, c une evolution de la societe

mais je passe des oraux sur paris pour des ecoles

le premiere un mardi y avait journee natioinale je suis parti la veille et rentrer le landemain sur brest, avec un stop de 8 heures sur rennes pour cause de greves (imagine un gamin de 10 ans comment il aurait panique tout seul)

je passe des oraux vendredi et samedi et bien je dois partir maintenant a cause des greves de demain

et puis en defendant les proletaires, les grevistes enmerdent les gens comme moi pas milliardaires et les nuits d'hotels sur paris plus les trains c assez cher

je vous laisse je fille a la gare

Bon histoire de voir, si vous êtes aussi en forme qu'hier, nouvea u sujet : les retraites
Non juste un petit texte à lire, ce n'est pas de moi.

37,5 torchons ou bien 40 serviettes ?
(par Claude Danthony, maître de conférences de mathématiques à l'École normale supérieure de Lyon)

Un grand battage médiatique ne cesse actuellement d'opérer une comparaison entre le nombre d'annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein : 37,5 dans le public et 40 dans le privé, et de déduire de ces deux chiffres que c'est inéquitable.

Mais personne ne pense à préciser que le même mot « annuité » correspond à des réalités tellement différentes dans les deux régimes que la comparaison n'a guère de sens : autant ajouter des torchons et des serviettes !

Démonstration :

Nous avons tous appris à l'école qu'on n'ajoute pas des choux et des carottes ou des torchons et des serviettes. Tout comptable sait que des comparaisons ne sont valables que si elles sont effectuées « à structure comparable ». En tant que scientifique, j'ai le devoir, lorsque je compare deux données chiffrées, de commencer par vérifier qu'elles correspondent à la même réalité, par exemple sont exprimées dans la même unité. Sinon, on peut faire dire absolument n'importe quoi aux chiffres.


Le mot "annuité" correspond en fait à un nombre issu de calculs totalement différents dans les deux régimes. En gros :

Ø Dans le public, le nombre d'annuités correspond au temps où l'on occupe effectivement un emploi, au prorata du temps de travail (ainsi, 1 an de travail à mi-temps donne une demi-annuité, 1 an à 80% donne 0,8 annuité, etc.)
Ø Dans le privé, c'est bien plus compliqué. Cela dépend d'abord des sommes perçues : on valide, pour chaque année civile, un nombre de trimestres correspondant au salaire soumis à cotisations dans l'année. C'est ainsi, pour prendre un exemple, qu'un cadre qui a travaillé 3 mois dans une année civile obtiendra une annuité entière (alors qu'un smicard qui a travaillé 3 mois n'obtiendra lui que 0,5 annuité : est-ce bien équitable ?). De même, un an de travail à mi-temps compte pour une annuité complète. On rajoute ensuite certaines périodes non travaillées : chômage (en partie), congé parental (sous conditions), etc.

A cela s'ajoutent des bonifications qui diffèrent totalement entre les deux régimes, dont la bonification pour enfant accordée aux mères (2 ans dans le privé, 1 dans le public)(1).

En résumé il est parfois plus "facile" d'obtenir des annuités dans le privé que dans le public.

Je suis d'accord mais c'est un raisonnement mathématique tout ça et guère politique. Certes il met en valeur les disparités du système mais je fais partie personnellement de ceux qui sont justement pour la fin des régimes spéciaux et des modes de calcul différents selon les secteurs. En gros, je souhaiterais qu'il n'y ait aucune différence entre les secteurs, pour les retraites, les impots... Sinon c'est comme ça qu'on divise, qu'on coupe et qu'on crée des frustrations donc des revendications catégorielles. Libre à chacun à partir d'une même base de calcul pour sa retraite de se constituer une retraite complémentaire. C'est ce qu'on appelle l'harmonisation Qui plus est si le système de base était le même pour tous, on peut penser que, en cas de projet de réforme, il y aurait plus de solidarité entre les gens du public et du privé puisqu'il n'y aurait plus de différence. Dès lors les syndicats seraient beaucoup plus représentatif et les négociations moins conflictuelles. C'est un peu à l'image de la sociale démocratie Allemande. Au risque de choquer certains, je suis pour des syndicats plus puissants et plus représentatifs, mais de culture moins révolutionnaire (la vieille tradition de la CGT ou de FO) et plus négociatrice style CFDT.

Bon après les retraites, les impots : pour ou contre un élargissement de l'impot sur le revenu ? En effet aujourd'hui peu de gens payent l'impot sur le revenu. ne serait-il pas souhaitable (question d'équité) que tout le monde le paye même si pour les gens qui n'ont que peu de revenu, il serait symbolique. Ne serait-il pas souhaitable également que les impots soient prélevés à la source... La gauche comme la droite le voudrait bien, ont essayé mais les fonctionnaires de Bercy verraient certains de leurs privilèges remis en question...

Je vois Cédric que tu es toujours aussi prompt à sauter sur le clavier.
Le problème de se faire une retraite complémentaire, ce sont les petits salaires, pour eux où est la solution.
Et puis pour la retraite complémentaire, je vais t'en raconter une bien bonne qui m'est arrivé. J'ai cotisé pendant 6 ou 7 ans à un complément retraite. A l'automne dernier, branle bas de combat, courrier à tous les cotisants, les comptes sont dans le rouge, la valeur du point, donc de ce que tu devrais avoir à la retraite en fonction de ta cotisation, sera divisé par deux. Bilan je solde mon compte chez eux, et je ne récupère que la moitié de mes billes. Après en grattant, tu apprends toutes les dérives du truc, le pourquoi de la faillite...

Pour les impôts, pourquoi avoir supprimé l'ISF ?

Oui j'ai des amis fonctionnaires qui ont eu le même problème de retraite complémentaire... Enfin si c'est la même dotn on parle.
Pour les petits salaires je suis d'accord mais d'où l'importance d'augmenter les durées de cotisation et augmenter un peu les cotisations pour justement garder un "gateau" suffisemment important pour les petits salaires.

Pour les impots : mais l'ISF existe toujours !

Pour les petits salaires, le problème qui devrait rentrer en compte, et qui vient à l'encontre de l'allongement des cotisations, c'est la pénibilité du travail. Exemple type, l'ouvrier maçon. Il commence à cotiser à 16 ans, et bien à 50 ans, il est cramé physiquement.
Comment résoudre ce problème ?
Si on parle de solidarité, c'est à mon sens là qu'elle devrait jouer. C'est aux autres professions de payer pour celles-là (celles qui sont les plus pénibles, maçons, mécaniciens...). Tout le problème est de définir des critères objectifs quant à la pénibilité du travail, tout cela pour éviter les dérives.
Pour l'ISF, je ne sais pas si j'ai mal compris, mais il était bien question de le supprimer ?
Pour l'histoire de la retraite complémentaire, c'était le CREF.

Pour les impôts sur le revenu (IRPP) d'accord avec toi Cedric, c'est assez fou de voir que seul un ménage (ou un français??) sur deux n'en paye pas!!

Et d'expérience vécue on peut avoir des revenus corrects et ne pas payer l'IRPP

Je suis assez favorable que tout un chaqun devrait payer ne serai-ce qu'une somme symbolique (50 Euros??)

En France (mais c'est sans doute aussi la nature humaine) on a un problème avec les impôts que l'on paye direcetment (IRPP et autres), et les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) se font toujours élire sur un programme de baisse de l'IRPP.

A côté de cela TVA, CSG et autre RDS rapportent "sans douleur" des sommes bien plus considérables qu'un impôt qui fini par devenir symbolique.

Alors on mesure combien est démagogique le programme du gouvernement actuel qui veut baisser de 30% un impôt payés par 50% des français et les plus aisés en plus....
Parallélement l'état se désengage de ses missions (la décentralisation d'un ceratins nombre de fonctionnaire en est une illustration.
Cela permettra de présenter à Bruxelles un bilan favorable, mais dans le même temps les impôts locaux vont imanquablement augmenter!!!

Retenue à la source?? Bien sur ce serait l'idéal (En Belgique c'est comme cela) mais à moins d'une révolution .....

Benoit: sauf erreur l'ISF existe toujours non?

Quand tu annonces qu'il y a des fuites d'élèves vers le privé, cite tes sources, parce qu'ici, ce n'est pas le cas.

SOURCE : JT de 20h du 15/06/2003 sur France 2

Le département de Loire-Atlantique décompte un "exode" de 500 élèves du public vers le privé pour la rentrée 2003 .


(Bon ok, étant donné la tournure de la discussion, ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe )

Merci Perrine

Attention en Bretagne il ya une tradition école privée trés profonde, ce qui fausse un peu cette info.

A Vannes, dans une école privée le président de l'asso de parents etait militant communiste et délégué syndical CGT... comme quoi le goupillon peut faire bon ménage avec la faucille et le marteau...

Ah France 2..., chaîne d'état.
Désolé mais pour les sources je ne trouve pas cela fiable...
Surtout que, pourqu'un élève parte du public vers le privé, il faut que le directeur signe un certificat de radiation, qui est posté par ses soins vers le nouvel établissement. Les services administratifs, n'ont connaissance des nouveaus effectifs que dans le courant du mois de septembre, par l'intermédiaire de l'enquête de rentrée (appelée enquête 19), qui est remplie par les directeurs d'école. Donc pas plus France 2, que l'éducation nationale ne peut en l'état actuel des choses savoir combien d'élèves partiront vers le privé. Ne serait-ce pas de la manipulation, de l'incitation, pour montrer à ceux qui hésitent encore que le privé ne fait pas grève et finit les programmes ?
C'est de la désinformation pure et dure, et il est vrai facile à gober quand tu es extérieur à la chose.

C'est marrant, des collègues de mon père le confirme pourtant, en primaire/collège.... Comme quoi la Bretagne doit vraiment pas etre en France..

Comme quoi la Bretagne doit vraiment pas etre en France..

Ça on le savait depuis longtemps!!!

BZH