C'est Vendredi

Etant actuellement étudiant en IUFM, permets-moi, Cédric, de revoir un peu ton propos: je ne crois pas que les gens des IUFM soient des réactionnaires. Les enseignements qu'on nous donne tentent de s'adapter aux programmes actuels, tout en se doutant pertinemment qu'ils auront probablement été encore remaniés entièrement dans deux ans. On ne nous apprend pas la pédagogie de papy mais plusieurs approches éducatives, sans en écarter aucune (à part peut-être l'autoritarisme excessif qui, comme tu le soulignais, a montré ses limites en 68 ). L'Ecole a évolué, il n'y a pas eu que 1968, les années 1980 aussi ont apporté des nouveautés, comme les ZEP qui sont à mon avis des initiatives qui méritent d'être défendues.
Tout ce que les gens des IUFM cherchent à conserver, c'est leurs emplois, parce-que je sais pas pour toi mais personnellement j'aime pas trop l'idée d'être au chômage. Je crois que les réformes Darcos visent plus à diminuer la facture de l'Education Nationale qu'à faire progresser l'Ecole. Il faut arrêter de vanter tout et n'importe quoi sous prétexte que ça n'a encore jamais été fait. Si tant d'étudiants sortent de la fac sans diplôme, c'est probablement parce-qu'il n'y a rien de motivant pour y rester. Concrètement, la plupart des formations universitaires débouchent sur la fonction publique, le truc qui disparait progressivement... Je comprends que ça ne fasse pas envie à un jeune. On nous dit que les étudiants recherchent la sécurité de l'emploi en voulant tous rentrer dans la fonction publique. C'est faux, c'est juste qu'ils n'ont pas vraiment le choix, c'est à ça que conduisent la plupart des filières. Donc plein de gens comme moi vont faire une licence ou un master pour qu'à la fin l'Etat ferme les vannes... C'est encourageant comme perspective d'avenir, autant aller directement tenir une caisse chez Carrefour, au moins j'aurais cotisé trois à cinq ans de plus pour être à la retraite à 90 ans et non à 95.
L'échec de l'Ecole, c'est surtout l'échec de l'avenir qu'on offre aux enfants et qui ne donne franchement pas envie d'entrer dans la vie active.

Cédric F écrit:

Un parallèle entre Nicolas Sarkozy et Napoléon III par l'intermédiaire d'un superbe texte de Hugo.... On peut être un immense écrivain mais un piètre historien ou plutôt ne pas sentir le sens de l'histoire... Je vous invite a vous intéresser aux derniers travaux historiques sur le règne de Napoléon III : les historiens tendent très largement à montrer que cette période historique a été une période d'extrême modernisation de la France. Contrairement à ce que voudrait nous faire croire une mythologie toujours active, c'est moins dans les débuts de la 3ème république qu'il faut chercher le moment où la France entre dans la modernité.
Enfin, la comparaison Sarko-Napoléon III est d'autant plus évidente que contrairement à ce que certains pensent, il est moins un libéral qu'un interventionniste. Pour reprendre les distinctions essentielles de René Rémond, Sarko s'inscrit plus du côté de la tradition bonapartiste de la droite française que dans la tradition orléaniste.

Pour l'école, des réformes sont faites par Darcos et vont dans le bon sens, ne serait-ce parce qu'elles rompent avec le "toujours plus", vieille rangaine des syndicats depuis 20 ans. Sauf que cela a montré ses limites : nous sommes le pays où il y a le plus d'enseignants par enfant, le plus de budget par enfant mais les études et les comparaisons internationales montrent que la France ne fait que de dégringoler... Passons sur le drame des étudiants dont on sait que chaque année environ 100 000 sortiront de la fac sans aucun diplôme et où formation valable. On vante le mérite du modèle scandinave. Soit... Et bien cette réforme (notamment celle des lycées) proposée par Darcos s'inspire de ce modèle.
C'est moins les gens du Ministère qu'il faut aujourd'hui changer mais bien les gens des IUFM qui sont un scandale absolu : une structure totalement conservatrice et réactionnaire, nostalgiqued'un modèle d'enseignement datant de la IIIème république qui a été une révolution à son épqoue mais a également montré ses limites en 1968... Et c'est ceux là même qui étaient aux avant postes en 1968 contre ce système qui en sont aujourd'hui les plus farouches défenseurs.

Eumh... je comprends qu'il t'ait fallu tout le weekend pour réagir et pondre une telle prose. :-*

Et si on arrêtait de toujours se comparer aux autres et qu'on faisait ce qui semble juste et adpaté à notre situation. Nous ne sommes pas en Suède, nous n'avons ni leur culture, ni leur mode de vie... alors un peu de créativité que diable, et la créativité, ça commence par une analyse de la situation sur le terrain, et non en se cachant derrière des chiffres bien au chaud dans un bureau!
Tous ces énarques qui nous dirigent, ils ont apprit quoi dans leurs grandes écoles à part essayer de pomper sur le voisin?

Enfin, Sarko a promis des réformes alors il réforme a tout va, en dépit du bon sens et surtout en évitant soigneusement de consulter les principaux intéressés, mais c'est pas grave, il fait ce qu'il a dit, alors réjouissons nous. ;rolleyes;

C'est pas nous, c'est eux et inversement.

Ca fait 20 ans que je connais les grèves des profs pour avoir toujours plus, et ça fait 20 que ce sont les mêmes profs, alors que les ministres eux, ont changé.
alors ou est le pbl?

Pour revenir à des choses un peu moins sérieuses, mais néanmoins dramatiques pour la France, un peu d'esprit d'escalier inspiré par le drame du PS :

Beaucoup de gens qui suivent l'actualité du PS découvrent ces derniers jours le mot "récolement". Récolement qui n'a rien voir avec recollement qui est le fait de recoller les morceaux. Et en langage PS, le fait de recoller les morceaux est synonyme de synthèse dont Hollande était passé maître. Normal me direz vous pour quelqu'un qui est réputé avoir de l'esprit... "Esprit" et "croyance en les forces de l'esprit", vieille référence au dernier président socialiste qui a terminé son mandat malade comme peut l'être ce parti aujourd'hui... Et c'est dramatique.

ça s'écarte de la discution sur l'éducation là.
c'est pas beau de se servir d'un autre prob pour détourner l'attention

En tout cas, Cédric nous a fait là un bien joli amalgame d'amalgames... ;rolleyes; :o

Cédric F écrit:

Pour revenir à des choses un peu moins sérieuses, mais néanmoins dramatiques pour la France, un peu d'esprit d'escalier inspiré par le drame du PS :

Beaucoup de gens qui suivent l'actualité du PS découvrent ces derniers jours le mot "récolement". Récolement qui n'a rien voir avec recollement qui est le fait de recoller les morceaux. Et en langage PS, le fait de recoller les morceaux est synonyme de synthèse dont Hollande était passé maître. Normal me direz vous pour quelqu'un qui est réputé avoir de l'esprit... "Esprit" et "croyance en les forces de l'esprit", vieille référence au dernier président socialiste qui a terminé son mandat malade comme peut l'être ce parti aujourd'hui... Et c'est dramatique.

Magnifique démonstration de ce que l'on appelle communément en politique la langue de bois (en chêne massif chez Cédric)... on est à court d'argument, alors on détourne le sujet pour parler du bordel au PS... tu fais ton Devedjan là... un p'tit coup de fatigue peut-être? :-*
En tout cas, en 2012, à l'heure du bilan politique de Sarko et de sa clique, la droite ne pourra plus se cacher derrière la débacle du PS, du centre ou de qui que ce soit d'autre pour assumer les conséquences de ses "réformes" (en sachant que le mot réforme chez Sarko est avant tout synonyme de régression sociale et de retour avant mai 68. Mai 68, cause de tous les maux, il est bien loin le bon vieux temps ou bobonne torchait les gosses et fermait sa bouche, hun Cédric? Mais bon, ça c'est un autre débat ). En 2012, Sarko ne pourra pas prétendre avoir eu des bâtons dans les roues et sera l'unique responsable du désastre, on va bien rigoler... en attendant, j'ai plutôt envie de pleurer.

Mais nul doute que si Sarko a encore un supporter en 2012, ce sera toi Cédric, et devant autant de dévotion à sa majestée, j'ai presqu'envie de verser une tite larme.

Excellent comme d'habitude, et tellement vrai! thumbsup;

Ben écrit:

Excellent comme d'habitude, et tellement vrai! thumbsup;

Petite reflexion du jour : la vérité n'est qu'une interprétation déformée de la réalité.

La Marmotte écrit:

Petite reflexion du jour : la vérité n'est qu'une interprétation déformée de la réalité.

Chapeau bas, Monseigneur... Et connais-tu l'auteur ? J'applaudis...
Et si c'est de toi, je Bisse ! (le long d'un mur où il est écrit "il est interdit d'interdire !"). Bravo, cher Sonneuse !

Fréd écrit:

En tout cas, Cédric nous a fait là un bien joli amalgame d'amalgames... ;rolleyes; :o

je n'ai fait que rebondir sur un des nombreux amalgame d'amalgames depuis le début de ce sujet où je suis intervenu tardivement. Parce que si l'on relit ce sujet, vous êtes partis d'un texte de Victor Hugo sur Napoléon III, au début, sur l'éducation ensuite, au PS enfin, avec comme seul élément transversal, une haine anti sarko ou plutôt une perception de Sarko comme étant la cause des maux de la société. Certains qui se sont exprimés dans ce sujet (au départ très drôle)se trouvent pris dans un mouvement, ou plutôt un glissement, voire même un triste tropisme (hommage à Sarraute et Levi Strauss), qui les amènent à voir dans celui qui révèle et relève la crise morale, qui met des mots sur des maux, que traverse ce pays, la cause de tous les maux, de tous ses maux, de tous leurs maux qu'ils sont incapables d'exprimer avec des mots.

Cédric F écrit:

Fréd écrit:

En tout cas, Cédric nous a fait là un bien joli amalgame d'amalgames... ;rolleyes; :o

je n'ai fait que rebondir sur un des nombreux amalgame d'amalgames depuis le début de ce sujet où je suis intervenu tardivement. Parce que si l'on relit ce sujet, vous êtes partis d'un texte de Victor Hugo sur Napoléon III, au début, sur l'éducation ensuite, au PS enfin, avec comme seul élément transversal, une haine anti sarko ou plutôt une perception de Sarko comme étant la cause des maux de la société. Certains qui se sont exprimés dans ce sujet (au départ très drôle)se trouvent pris dans un mouvement, ou plutôt un glissement, voire même un triste tropisme (hommage à Sarraute et Levi Strauss), qui les amènent à voir dans celui qui révèle et relève la crise morale, qui met des mots sur des maux, que traverse ce pays, la cause de tous les maux, de tous ses maux, de tous leurs maux qu'ils sont incapables d'exprimer avec des mots.

Oulala, mais personne n'a dit que Sarko était la cause de tous les maux... par contre, pas besoin de faire une longue analyse pour constater qu'il n'en est pas le remède non plus, contrairement à ce que certains naïfs ont pu croire lorsqu'ils l'ont élu sur des phrases toutes faites. Le problème des formules toutes faites, ben c'est que ça reste juste de belles formules, juste du packaging, pas un remède.

Sarko parlait de réformes dans son programme, on ne peut constater que régression (moins de moyens pour l'éducation, la santé, le social, la justice) et répression (toujours plus pour la défense, l'intérieur, la lutte contre l'immigration, aider ses amis à délocaliser sous couvert de la crise). Sarko veut sauver le système qui lui est si bénéfique à titre personnel, sauver les banques, sauver les grosses entreprises, pour cela, il leur donne notre argent, mais à quel moment cherche t'il a sauver les emplois et les français? La crise est le prétexte qu'attendaient ses amis industriels de tout bord pour enfin faire ce qu'ils cherchaient à faire depuis des années, délocaliser vers des pays à la main d'oeuvre pas cher, parceque quoi qu'il arrive, un SMIC français ne rivalisera jamais avec un salaire roumain ou chinois, qu'on soit en croissance ou en récession (euh, en croissance négative pardon;D )

Enfin, c'est vrai que tout cela toi, ça t'es bien égal, tu ne fais pas partie de cette couche populaire qui subit de plein fouet les effets de cette crise causée par ceux qui sont tout en haut de la pyramide. Ce que tu ne sembles pas comprendre (enfin tu, toi et tes amis sarkozystes), c'est que quand la base se casse la gueule, le haut de la pyramide finit par vasciller aussi. C'est certes plus long, mais attention, on tombe de bien plus haut aussi.

Sarkozy a été élu en bonne partie par cette couche populaire qu'il néglige, pour ne pas dire méprise, quand les dernières illusions de cette population auront été anéantie, je ne donne pas cher de sa peau à ton Sarko... au fait, il a finit comment Napoléon déjà?

Pas de haine pour ma part, mais une grande affliction..... Non, décidément non, pas moyen de se reconnaître ni même d'entrevoir la moindre lumière avec une telle politique...
Qd gouverner se résume à proposer une loi à chaque événement ou fait divers, et "accessoirement" préserver soi même ou ses camarades de jeu, je pense que l'on est à des milles et des milles (pour rester nautique) des espérances que tu sembles encore percevoir ou défendre coûte que côute...

Nirvelli écrit:

(en sachant que le mot réforme chez Sarko est avant tout synonyme de régression sociale et de retour avant mai 68. Mai 68, cause de tous les maux, il est bien loin le bon vieux temps ou bobonne torchait les gosses et fermait sa bouche, hun Cédric? Mais bon, ça c'est un autre débat )

Tu veux dire de retour avant 1946, oui!

S'il ne s'agit peut être pas, de la part de nos gouvernants, d'une nostalgie de l'ancien régime (et encore...), il y a bien un désir farouche de se débarrasser des encombrants et contraignants (pour leurs potes!) droits créances de la constitution de 1946 (droit d'asile, droit de grève, à l'emploi, à la liberté syndicale, la non-discrimination dans le travail,...).

Rappelons que le parti communiste et la SFIO étaient alors majoritaires.

Tous ces droits "créances" (l'état garantit une sorte de minimum matériel à l'individu, et pas seulement des libertés) ne sont pas aimés des néolibéraux, et ceux dont on parle le sont sauvagement (enfin, tant que ça arrange leurs potes, hein!).

Cela entraverait la bonne marche des immuables et intouchables lois des marchés, et serait responsable du fait que les attendus effets descendants des dits marchés refusent obstinément de montrer le bout de leur nez.

Vous savez ces effets qui font qu'il vaut mieux donner plus aux riches, car ils sont plus à même d'investir, et donc d'être un moteur de croissance, croissance qui par un délicieux glissement (sémantique?) profiterait ensuite aux basses classes, les élevant vers la douce lumière christique qui émane de l'infinie grandeur philanthropique des riches.

Parce que, bien sûr, jamais, non, jamais, les dits riches n'iraient mettre cet argent ailleurs, genre dans du spéculatif, ou dans un paradis fiscal, meuuuuh non voyons, qu'allez vous inventer là!

BenoitF écrit:

La Marmotte écrit:

Petite reflexion du jour : la vérité n'est qu'une interprétation déformée de la réalité.

Chapeau bas, Monseigneur... Et connais-tu l'auteur ? J'applaudis...
Et si c'est de toi, je Bisse ! (le long d'un mur où il est écrit "il est interdit d'interdire !"). Bravo, cher Sonneuse !

Je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà écrit avec les mêmes mots, c'est un concept souvent développé en particulier concernant l'histoire. En résumé, un événement n'existe qu'à l'instant t, ensuite tout ce que l'on en écrit, filme etc. est forcément une interprétation. Il peut donc y avoir plusieurs versions du même instant. C'est l'ensemble de ces version qui représente l'histoire et non l'une ou l'autre.

mdr les résultats du second tour... on les auras ptet dans 6 mois apres 3 procès!
Avec un peu de chance on va avoir deux PS en France ils en sortaient déja pas mal des conneries... mais en ce moment, et s'il y a deux partis... No comment!!!!! Au secourrrr !

Au final... j'ai peur qu'on se retape Sarko pour 5 ans de plus! Ah elle est belle la France, avec ces politiciens qui ne pensent pas à nos problèmes, juste à occuper la TV et jouer à la bonne paye!

Pour mes amis belges et mes amis socialistes.

L'institutrice présente à la classe un nouvel élève: " Suzuki ".
Le cours commence. L'institutrice : - " Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture euro -américaine. Qui a dit : DONNEZ-MOI LA LIBERTE OU LA MORT ? "
Pas un murmure dans la salle.
Suzuki lève la main : - " Patrick Henry, 1775, à Philadelphie. "
L'institutrice : - " Très bien Suzuki! Et qui a dit : L' ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER ? "
Suzuki lève la main : - " Abraham Lincoln, 1863 à Washington. "
L'institutrice : - " Excellent, Suzuki! Maintenant, qui à dit : Je vous ai compris ? "
Suzuki lève la main et dit : - " Charles DE GAULLE! "
L'institutrice regarde les élèves et dit : - " Honte a vous ! Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire européenne et américaine mieux que vous ! "
On entend alors une petite voix au fond de la classe : - " Allez tous vous faire f..., connards de Japonais ! "
- " Qui a dit ça ? " S'insurge l'institutrice.
Suzuki lève la main et sans attendre, dit : - " Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.. "
Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret : - " Y'm'fait vomir... "
L'institutrice hurle : - " Qui a dit ça ? "
Et Suzuki répond : - " Georges Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991. "
Un des élèves se lève alors et crie : - " Pomp'moi l'gland !!! "
Et Suzuki, sans sourciller : - " Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington.. "
Un autre élève lui hurle alors : - " Suzuki, espèce de merde ! "
Et Suzuki : - " Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002... "
La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît :
- " MERDE, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil! "
Et Suzuki : - " - le Roi Albert II de Belgique, 2007 en lisant le rapport d'Yves Leterme." et Martine Aubry en arrivant à la tête du PS.

Edito du NYT
Avant, on disait "Finis ta soupe, il y a des petits indiens et des petits chinois qui meurent de faim"
Aujourd'hui on dit "Finis tes devoirs, il y a des petits indiens et des petits chinois qui veulent ton travail"!!!

T'as oublié, il y a les Roms aussi..