Good bye Lenine

La remarque de Benoit est très juste, mais possède la limite relative à la question de Cédric.
Peut on sincèrement croire que une société basée sur le capitalisme, et sur le libéralisme dans la petite europe, puisse réellement se museler et s'empecher de toujours grimper, surmonter, dépasser, tendre vers le drolatre marché parfait de la concurrence? C'est absurde de penser qu'elle le peut, je trouve cela évident au même titre que la notion de commerce équitable ne peut percer sur un plan mondial par rapport aux produits concurrenciels.

Alors tu vois, ce qui est "évident" pour toi ne l'est pas pour tout le monde... Ce qui me paraît évident, à moi, c'est que tout système fondé sur la seule notion de croissance est voué à l'échec, parce que la complexité d'un tel système est également inexorablement croissante, et qu'il vient tôt ou tard un moment où cette complexité ne peut plus être gérée. Sans parler du fait qu'un tel système est par nature générateur d'inégalités.

C'est en cela que l'approche écologiste, systémique et globale, est fondamentalement nouvelle.

Et c'est la que la question de Cédric est intéressante, une formation politique dont l idéologie est basées sur des réformes sur la manière d'aborder la nature, du point de vue de l'industrie, du particulié , des pays riches , des pays pauvres, du point de vue de la société donc, mais par réforme, dans le systeme libéral considéré, suffit il a promouvoir et motiver l'image d'une société différente?

la stagnation des scores, si ils ne le prouvent que partiellement , permettent de répondre a cela.

J'admets que le discours et la démarche écologiques sont par nature complexes, et que ça pose pas mal de problèmes, notamment au niveau de la communication. Pour être militant, le discours doit rester simple, mais en le simplifiant, on le réduit très vite à des messages imbéciles. Le "tout énergie" ne vaut pas beaucoup mieux que le "tout fric".
Il y a aussi le problème que la mise en oeuvre d'une politique écologique demande du temps.

Ca explique en partie la stagnation des scores électoraux.

L'écologie ne peux , pour etre efficace, qu'etre introduite dans une logique de société différente du rapport de force capitaliste actuel.

Alors là, tout à fait d'accord! Comme dirait Benoît, qu'est-ce qu'on attend pour changer alors?

Comme dirait Benoît, qu'est-ce qu'on attend pour changer alors?

Quand est-ce qu'on crée le parti des skiffeurs écolos-féministes?
Dommage c'est un peu tard pour les européennes là!

Bon finalement ce n'est pas une volée de bois vert...
Merci Jean Mi je n'ai pas grand chose à ajouter, si ce n'est qu'il faut se retrousser les manches.
La suite demain

Comme dirait Benoît, qu'est-ce qu'on attend pour changer alors?

Je suis content que tu me demande ca , parce que en Belgique existe un nouveau petit parti composé d'anciens militants trotskystes et de jeunes "altermondialistes" comme tout jeune éveillé mais un peu plus que les autres quand meme au point de vue des abbérations du systeme.
C le MAS, mouvement pour une alternative socialiste, réelement socialiste ais je envie de dire parfois, qui n'est pas en retard pour les elections europeenes de juin.
En Belgique, on a moins vécu l'entrisme francais, on a pas eu 20 partis trotskystes car on est un petit pays, et si il est vrai que depuis les années 90 l'activité belge révolutionnaire était plutot mourante, le MAS fait renaitre un peu une réelle opposition socialiste[réelement], tout en ajoutant des prises de positions par rapport à l'europe, l'écologie, la mondialisation.
Qu'est ce qu'on attend en belgique, pour changer les choses?