Petit retour après deux escapades avec mon nouveau jouet (qui finalement après discussion avec le mec de Dériveur service est un Laser EPS et non Varéo).
Je suis allé le chercher dimanche. Henry est adorable. On a passé au final plusieurs heures durant lesquelles il a répondu à mes questions, montré comment gréer le bateau, donné quelques précieux conseils...
Dès lundi direction le centre de voile à 1 heure de chez moi.
Personne sur place, j'avais deux heures devant moi et pour être honnête j'ai bien passé 15 minutes à me répéter "j'y vais j'y vais pas".
Il faut dire que mon expérience dériveur se résume à quelques vidéos sur youtube. Bon je me débrouille plus ou moins en cata, mais quand même ...
Bon aller merde, pas trop de vent, je me lance.
Premières impressions : vache ça bouge beaucoup ce bordel, je comprends maintenant le sens de 'bien se positionner'. Premiers bords, ça va un peu mieux, même si j'ai beaucoup de mal avec le stick du safran, bien plus sensible et délicat à manipuler que celui d'un cata.
Je l’emmêle dans le palan de la voile, je le perds en virant de bord (et là c'est space mountain sur le dériveur), bref, pas facile, il est l'heure je dois repartir.
Bilan, je me suis bien amusé, d'après windguru il y'avait 8-10 noeuds, j'ai mis la voile de 8m, ça allait, je ne me suis pas senti déborder.
Le reste de la semaine sale temps, mais soleil ce matin, c'est reparti pour une session de 2 heures avant d'aller bosser.
là ça souffle plus fort, toujours d'après windguru, on serait à 14-15 noeuds, avec des rafales à 20.
Premiers bords, ça va mieux que la dernière fois. toujours ce maudit stick qui me donne du fil à retordre, j'essaie plusieurs manières pour le tenir, j'en trouve une à peu près correcte, mais c'est pas parfait.
Le vent se lève un peu plus, je sors un peu plus en rappel, et là je m'éclate comme un gamin qu'on emmène chez Mickey. je prends confiance, plutôt que de loffer / choquer (par trouille) quand le bateau prend une rafale je fais contrepoids, ça accélère, ça glisse, c'est génial.
Evidemment l'inévitable est arrivé, bim à l'eau, mon premier dessalage en dériveur.
Si l'engin est facile à redresser, j'ai vite compris que remonter dessus et repartir n'était pas aussi simple. un coup à droite, un coup à gauche, il a bien fallu 10 minutes et je ne sais combien de tentatives pour y arriver.
Je repars, mais après 10 minutes me revoilà à l'eau, le vent s'est levé et ça souffle un peu trop fort pour le novice que je suis (j'avais vu que ça allait monter à 17 noeuds en début d'après midi). Je décide de m'arrêter là, c'était déjà une très bonne session à mes yeux. Je me suis éclaté, et j'ai hâte d'y retourner (demain si tout va bien).
une dernière petite galère pour la route : comment mettre le bordel sur la mise à l'eau avec un vent qui souffle vers la plage, et donc impossibilité de se caler face au vent...
Vivement la prochaine sortie, où à priori il y'aura du monde sur place, je pourrai donc glaner de précieux conseils.
A bientôt.
