Mise à l'eau en Solo

Ce n'est même pas envisageable sur le 14', car la bôme n'a pas encore suivi la tendance des GV à corne (bordure de plus en plus courte), si bien que l'on ne peut pas larguer le point d'écoute de la voile lorsque cette dernière est hissée !
Bon, cela dit, je le déconseillerais également en navigation, sauf peut-être en mode survie (et encore, il vaut mieux carrément affaler dans ce cas-là...).

tu es sur que c'est pas une sangle sur les M2 ?

Enfin si c'est du velcro et que ca tient sur un M2, ca tiendra sur un skiff, aucun soucis Fred

Pour ceux qui n'ont pas déjà essayé de raccrocher la bordure de leur GV en nav, je vous le déconseille. C'est une des opérations les plus aléatoires qui soit et souvent vouées à baignade.

Je préfère largement aller récupérer un bras de spi pris dans l'étrave à soulever un bôme, raccrocher un scratch et remettre l'étarquage de bordure :-X :-[

Je préfère largement aller récupérer un bras de spi pris dans l'étrave

Ah, toi aussi... :

tu es sur que c'est pas une sangle sur les M2 ?

C'est une sangle d'environ 1 mètre avec cousu du velcro des deux cotés de manière à ce qu'elle croche sur toute la longueur de recouvrement on fait environ trois tours de bôme

Pour ceux qui n'ont pas déjà essayé de raccrocher la bordure de leur GV en nav, je vous le déconseille. C'est une des opérations les plus aléatoires qui soit et souvent vouées à baignade.

Je préfère largement aller récupérer un bras de spi pris dans l'étrave à soulever un bôme, raccrocher un scratch et remettre l'étarquage de bordure :-X :-[

Effectivement je m'aventurerais pas à le faire en nav mais dans des conditions de voile en ISO en solo et avec le bateau attaché à un ponton la pointe au vent c'est faisable.
Mais concernant le spi dans l'ettrave c'est encore mon grand problème :'( :'( faut pratiquer qu'il disait

Mon idée était , en cas de galère en solo et dans l'impossibilité d'affaler la GV pour cause de chapeau, de décrocher le point d'écoute pour pouvoir redresser le bateau, le mettre face au vent et affaler la GV. Je ne pense pas en fait que décrocher le point d'écoute soit vraiment faisable seul après déssalage : il faudrait vraiment aller très vite avant le chapeau.

Pour raccrocher le point d'écoute, je concède que ce ne doit pas être coton : une main pour la bôme, une main pour la GV, le stick entre les jambes pour garder le bateau face au vent ... tout ça par force 4

Plus simple et tout aussi efficace: choquer le hale-bas en grand.

Pour raccrocher le point d'écoute, je concède que ce ne doit pas être coton : une main pour la bôme, une main pour la GV, le stick entre les jambes pour garder le bateau face au vent ... tout ça par force 4

Encore faut-il que l'arrière de la bôme soit au dessus de la coque et non pas derrière (mon mat est à 2 m du tableau arrière, ma bôme fait 2m45 :-X )

Plus simple et tout aussi efficace: choquer le hale-bas en grand.

On n'en a pas parlé, mais c'est bien entendu le premier geste à faire avant de vouloir redresser le bateau (avec l'écoute de GV elle-même et celle du foc s'il y en a un...). Sans quoi, la GV garde trop de puissance et c'est tout de suite plus compliqué...

Ça y est , c'est fait : le baptême du solo................

Expérience à renouveler. En me méfiant encore plus de la météo.

J'ai remis ça mais cette fois ci le vent n'a pas du dépasser les 12 kmh et surtout, il était régulier.
La semaine avant, j'avais fait mon baptême au trapèze grâce à un coéquipier à qui je pouvais confier la barre. En mai, avec Julien, j'avais fait une approche mais sans le harnais. Je voulais reprendre le solo mais cette fois ci avec le trapèze : je pense que le trapèze en solo permet de fournir un rappel au moins équivalent à 2 personnes en rappel mais assises : qu'en pensez vous ?

En tout cas c'est vraiment sympa, par petit temps, de pouvoir sortir et s'amuser :
- à un moment, j'ai trop tardé à rentrer et me suis retrouvé dans l'eau, toujours accroché au trapèze. J'ai réussi à le décrocher et en utilisant le câble à revenir dans le bateau sans dessaler,
- plus tard, j'ai dessalé mais j'ai pu repartir très vite avant de faire chapeau.

Malheureusement, au dessalage suivant, j'ai fait chapeau. Et là, impossible de le redresser : les pieds sur le bord, suspendu à la dérive, impossible. J'étais scotché en position chapeau. En changeant de bord idem. Je n'y comprenait rien. Je l'avais toujours fait sans problème, même seul. Les minutes passent et un scooter vient m'aider. Avec un bout, je lui demande de me tirer par un bras, avec l'autre bras sur la dérive. Rien, j'ai du arrêter avant d'être écartelé. Je décide alors d'accrocher le bout de relevage de l'ISO au bout du scooter en faisant un noeud car je n'arrivait pas à le tenir. Après une traction très importante, ça a fini par marcher.

J'étais à environ 500m de la côte et donc persuadé que je ne touchais pas le fond : je viens de vérifier sur une carte TOP25, la zone entre le port de Hyères et la presqu'île de Giens : la zone des 5m de profondeur s'étend sur un largeur de 350 à 500m. Celle des 10m commence entre 750 et plus de 1000m. Il y a même, dans le coin où j'étais,un "îlot" à moins de 5m, d'un diamètre de plus de 100m.

Je ne vois aucune autre cause qui pouvait m'enpêcher de redresser le bateau. Quelles sont les meilleures techniques à utiliser dans ce cas ? Dans mon kit de survie, je crois que je vais rajouter des lunettes de plongée pour jeter un oeil sous l'eau et comprendre ce genre de situation.

L'ISO est, à mon goût, un bateau un peu dur à ressaler. Personnellement, je n'y arrive pas seul, je suis trop léger (60kg), mon barreur, plus costaud s'en sort pas trop mal. Cependant, bateau chapeauté, ça complique beaucoup les choses, je me demande si ça peut venir des ailes: si elles flottent, elles donnent au bateau retourné une stabilité que tu peux difficilement perturber avec le seul poids de ton corps.
En tout cas ce genre de mésaventure nous a déjà coûté un mât. Après plusieurs déssalages successifs, le mât se remplit d'eau et coule de plus en plus facilement, jusqu'à venir taquiner les cailloux qui sont toujours trop près de la surface chez nous...

Le conseil du jour: arrête de déssaler, tu n'auras plus ce problème!


Hum, OK, je sors...

Mettre une flottaison en haut du mât,
cela retarde le chapeautage ...
Moi j'ai toujours un bidon léger (5L, eau distillée pour la planche de mon épouse ...
Et oui ! Elle fait de la planche ! à repasser ... )

Et puis maintenant que tu le sais, il faudra se presser
pour l'empêcher de se mettre en position "stable" !

Je pense tout comme Adrian, les ailes doivent être responsables de la stabilité inverse ...
M'étonnerait que ton mât fut planté, tu n'aurais pas été complètement chapeauté...

Sinon, bravo pour la nave en solo, c'est vrai que c'est super !
Prochaine étape : envoi du spi en solitaire ?
(je le faisais sur le Buzz, dans le petit temps ...)
Penser à durcir la barre avec un tendeur, si tu veux essayer ...
Cela permet de lâcher tout pour consacrer ses 2 mains à l'envoi ou l'affalage du spi.

Comment est fixé le bidon de 5l ? avec la drisse de la GV ou sur le mât ? Je crois que je vais le faire car seul, il faut être rapide lors du dessalage pour larguer la GV et le Foc, voir même choquer le hale-bas, et remonter sur la dérive. avant le chapeau.
Ce bidon empêche-t-il le chapeau ou ne fait-il que le ralentir ?

Clairement, après coup, je n'ai pas trouvé d'autre explication que le mât planté : c'est la première fois que je n'arrive pas à sortir de la position chapeau. Je n'y comprenais rien et même tiré par le scooter, je peux garantir que l'effort était très important : le bout de relevage qui se situe sous les ailes s'en souvient encore. Il a pris 10 cm. Heureusement, je venais de le changer.
Comme j'étais clairement vertical, peut être que le fond est mou (sable, ...) ?

J'ai vu que j'avais oublié le bout permettant de régler la quête du mât lorsque j'ai gréé le bateau mais je ne crois pas que celà ait pu empêcher de redresser le bateau.

Pour le Spi, il est probable que je vais essayer. Pour durcir la barre, il s'agit bien d'un tendeur fixé de chaque coté et qui fait une boucle sur la barre ?

Le bidon est fixé sur l'oeuillet de la GV, avec un bout, tout bête.
Ca ralentit le chapeau, oui, et s'il n'y a pas d'efforts contraires,
cela suffit à garder le mât en surface, éviter qu'il ne se remplisse d'eau trop rapidement.
Essaye de trouver un bidon très léger, voire un ballon de plage dans un filet ?
On avait essayé aussi avec des ballons de baudruche, mais c'est vraiment trop fragile.

Concernant ton mât planté,
quand ça nous arrive à Lyon, une fois le bateau redressé, on se prend des paquets de boue sur la figure ... La vase reste collée au haut du mât, et se détache après coup.
As-tu remarqué des traces de sable ou autre, après ton ressalage ?

Pour le tendeur de barre,
j'ai juste un tendeur fixé de part et autre de la barre, avec un coinceur (taquet siffleur) qui me permet de régler la dureté de la barre. Même pas de tour mort... Encore que sur le Buzz, il me semble que je faisais un tour mort. Je le fixais sur les sangles de rappel arrière,
ce qui avait pour autre avantage supplémentaire de lever ces dernières !

Je fais une photo ce soir ...
(sur la photo jointe, regarde le type de bidon que j'utilise. Il monte en même temps que la Gv. vérifier l'étanchéité du bidon, évidemment !)

Oui, pour la boue, ça arrive des fois : c'est ce que j'ai fait remarquer à mon coéquipier l'autre jour en lui disant qu'on avait du toucher le fond. Mais cette fois ci, rien.

J'ai mis un bidon pour sortir aujourd'hui. Et bien sur, je n'ai pas pu le tester puisque je n'ai pas dessalé. En fait, avec mon bateau, on a décidé d'aller à l'eau chacun notre tour (pour nous rafraîchir ) :
- comme dimanche dernier, je ne suis pas revenu assez vite du trapèze lors d'une baisse de vent et me suis retrouvé à l'eau. J'ai quand même réussi à décrocher la boucle du harnais et à me tirer pour remonter sur le bateau qui avait bien voulu m'attendre.
- au retour au port, après être descendu, j'ai un petit peu merdé et le bateau a fini pas se coucher.

Le vent était plus faible que je pensais et je n'avais donc pas préparé le spi. En fait, je crois vraiment que j'aurais pu le faire. Le retour par vent arrière était vraiment très calme, trop calme : j'étais allongé en travers, les pieds sur une aile et la tête sur l'autre, la GV et le Foc au taquet, et je contrôlais la barre par en dessous. certains devaient se demander, s'il y avait quelqu'un dans le bateau. Qui a dit que l'ISO est instable ?

je suis évidemment intéressé par ta photo pour le tendeur de barre : je compte remettre ça demain.

Finalement je crois que je vais aussi me résoudre à mettre une flottabilité sur le mat pour mes sorties en solitaire. Avec mes 90Kg j'arrive à le redresser tout juste quand l'iso fait le chapeau mais ça me pend bien 5 à 10 minutes.

Quand je mets le spi en solitaire, mon problème n'est pas tellement de coincer la barre mais un coinceur de l'écoute de spi. Avec la barre dans une main et l'écoute de spi dans la deuxième .... il me manque une main pour un petit réglage sur l'écoute de spi ou de foc .... (et ma mâchoire n'est pas assez puissante pour une écoute de spi )
J’ai bien une poulie winch sur l'écoute mais un petit coinceur serait la bienvenue ...quelqu'un à déjà fait ce genre de modif sur un iso ?

... Mais ta mâchoire serait sans doute assez puissante pour bloquer le stick entre les dents,
et ainsi avoir les 2 mains pour régler ton écoute de spi ...

A ce sujet, je conseille fortement l'usage du "Natural Stick Back to the Roots" en bambou,
bien plus agréable en bouche, que du carbone, ou pire, de l'alu ...

Plus sérieusement, le durcisseur de barre me permet de lâcher qq instants la barre
pour reprendre l'écoute de spi à 2 mains s'il le faut, ou pour régler la GV.
Dans les petits airs, bien entendu ...

Hier j'ai fait 2 photos du système de "durcisseur", sur le rs600 et sur le rs700.
Je les poste dans la matinée (dsl, faut que je bosse un peu avant ... )

Hier j'ai fait 2 photos du système de "durcisseur", sur le rs600 et sur le rs700.
Je les poste dans la matinée (dsl, faut que je bosse un peu avant ... )

Je crois que c'est bon, là, Benoît, tu as fait ton quota matinal de labeur, tu peux maintenant nous mettre tes photos ! :-X

hum... Tu dois avoir raison ... :
donc les photos :
sur mon Rs600 SP,
un système ajustable

Et sur le Rs700 d'Eric,
un système fixe ...
Il faut glisser la barre du safran sous l'élastique lors de la mise en place du safran,
mais ça marche tout aussi bien !
Simple, pratique, efficace... Tout comme moi, au boulot ... :