Lecture du plan d'O

Aprés avoir navigué ce WE sur le plan d'eau de Moisson-Lavacourt, j'ai désespéré à chaque bord de prés de choper l'adonnante ascenceur qui remontait à la bouée au vent.
Celle-ci devait faire royalement 25 m de large et sincèrement je ne la voyais pas trés bien sur l'eau. Plus généralement, j'ai toujours un peu de mal à comprendre la synoptique du vent sur des étangs.

J'ai toujours eu l'habitude de naviguer en mer et c'est vrai que je n'y comprend rien à rien au plan d'eaux tordus.

Avez vous des methodes particulières pour repérer les ados/refu ? Que faites vous pour repérer le plan d'eau ? Que faut-il observer ?

Je pense que je suis loin d'être le seul dans ce cas et que l'expérience de certains peut aider les autres.

Hehe ... c'est la que les p'tits suisses ont de la chance de pas avoir de mer

Il y a deux indicateurs principaux :

- les cretes de vagues
- les nuages

Les cretes des vagues te donne une idee de la force (couleur / aspect) et si t'arrives a voir les cretes, ca te donne une idee de l'orientation. Les nuages, c'est comme partout

Ensuite, le systeme des pattern decrit par Julian (i.e l'alternance risee/molle suit un systeme qui se repete)

A Moisson les crêtes de vagues, j'ai pas eu le temps de les voir.
Je te rassure Ghislain, tu n'es pas tout seul, moi aussi, je n'y comprends absolument rien. Il faut dire qu'à Moisson, il y a aussi la végétation environnante, qui doit jouer.

Pas grave, en fait ce dimanche (comme souvent sur plan d'eau intérieur) il fallait absolument avoir du vent frais, non perturbé par les autres bateaux.
Après et dans la mesure où tu pouvait rester dégagé, il suffisait de prendre le bord adonnant. Mais attention, il n'y a de bord adonnant que si on est dégagé...
Règle numéro un donc: être dégagé
A mon avis, il n'y avait pas trop le choix: départ en second rideau au bateau comité éventuellement tirer un bord breton pour avoir du vent frais et virer dès le premier signe de refus. Il y a un départ babord à la bouée qui aurait aussi pu marcher sur les quatres manches, mais la bouée était encombrée de bateaux tribord amure scotchés sur la route.
Seconde règle, ne jamais s'approcher de la rive au vent (enfin, seulement le plus tard possible).
Il faut aussi savoir qu'en général, si il n'est pas trop perturbé, le vent a tendance à être perpendiculaire à la rive. Et là l'effet peu permettre de virer sous le vent d'un concurent (mais en restant dégagé) et de lui faire l'intérieur.

Quant'à la recherche des risée, elles étaient trop évanescentes pour que la traversée du plan d'eau en vaille le coup. Il fallait espérer que la répartition des passages de risées serait à peu près égale partout, ce qui fut à mon avis le cas à chaque bord.
La seule véritable grosse injustice, c'est quand j'ai pris une risée juste aprè avoir hissé le spi et que j'ai pu descendre avec au planning jusqu'à la bouée sous le vent sans que les bateaux au près n'en bénéficient autrement que pour la saluer.

Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre de ce dernier Dimanche.

Il faut néanmoins remarquer que sans vitesse (ce qui me semblait ton cas), être et rester dégagé, est une mission bien difficile...

Pour ce que ça vaut.

Il faut néanmoins remarquer que sans vitesse (ce qui me semblait ton cas), être et rester dégagé, est une mission bien difficile...

C'est sur que sans tension dans le grément et une quete très important on avait l'impression de scotcher dans la pétole et de na pas démarrer dans les risées. Sur tous les départs nous avons tenté de partir à la bouée et effectivement à chaque fois on s'est pris le paquet de gros cul tribord parce qu'on arrivait pas à démarrer assez vite.

oui, il faut aussi ajouter qu'en skiff on à besoin de beaucoup de concentration sur le bateau beaucoup plus que sur les bon vieux veaux que l'on connais !

On apelle ça être centré sur l'engin et tant qu'on n'arrive pas à se décentré de l'engin complétement, lire le plan d'eau est une chose à laquelle on ne peut accroder que trop peu de temps et c'est aussi une des causes du problème parce que si tu n'avais pas à te soucier sans cesse de ce que tu à faire sur le canot tu pourrai avoir du temps pour lire le plan d'eau et forcément beaucoup mieux te placé...

Tom, ton orthographe et ton expression se relache totalement ces derniers temps... Je te rappelle que tu ferras partie, si tout va bien, de la génération des bacheliers 2005. Mais je doute fortement que les correcteurs apprécient ton langage actuel. Un effort ou je vais encore me faire gronder par ta maman.

Pour le reste, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : la soit disante plus grande attention nécessaire à l'avancement du bateau dans le cadre des skiffs ne justifie en rien que l'on ne puisse "saccorder" du temps à l'analyse et à la lecture du plan d'eau. Au plus haut niveau, c'est la tactique et non les manoeuvres qui fait la différence. certes nous ne seront jamais au plus niveau, il n'empêche qu'il faut essayer (sans jamais y arriver) de tendre vers ce dernier.

Au delà de l'aspect lac ou mer et des difficultés intrinsèques de chaque plan d'eau, je ne peux que conseiller l'utilisation du compas, même pour le fun. Il peut vraiment aider à confirmer les sensations que l'on peut avoir et la lecture que l'on peut se faire du plan d'eau et qui du fait de la vitesse de nos engins ne sont pas tout le temps évidentes à confirmer.

Il faut aussi du temps pour comprendre et assimiler un plan d'eau. A Carnac, je n'ai pas encore tout compris et pourtant ce n'est pas faute d'y naviguer. Difficile aussi du côté de Quiberon, de l'ENV et de l'ASNQ. Par contre sans prétention aucune, j'ai tout compris pour le LAc de Garde : à fond du côté de la falaise...

J'espère que vous n'allez pas en faire une histoire (d'O) mais j'ai déplacé le sujet dans une section qui me semblait plus adéquate

Je suis d'accord avec Cedric sur le fait qu'on ne devrait pas avoir de soucis pour gérer le bateau. Je suis le premier qui suis bloqué par ca mais le but est de naviguer suffisement pour réussir à s'en affranchir.
Ca demande peut-être plus de travail "d'oublier son bateau" en 49er qu'en optimist maintenant c'est le but de chaque équipage.

Je suis également d'accord avec Cedric pour ton orthographe angel4;

Bin quand t'es 3, t'as moins de soucis :

- le barreur fait avancer la bete
- le gars a la GV regle le batea
- le No 1 fait la tactique/analyse le plan d'eau

Au portant on inverse No2/No1

j'ai toujours dit que vous aviez pas choisi le bon batea

Bin quand t'es 3, t'as moins de soucis :

- le barreur fait avancer la bete
- le gars a la GV regle le batea
- le No 1 fait la tactique/analyse le plan d'eau

Au portant on inverse No2/No1

j'ai toujours dit que vous aviez pas choisi le bon batea 

Et il fadrait un qatrième larron por rajoter les "u" à batea.
Porqoi pas Tom ?

Et il fadrait un qatrième larron por rajoter les "u" à batea.
Porqoi pas Tom ?

C'est qui Toum ?
François