simoun 485 gouteron

Salut,
est ce que qn pourrait m'nvoyer le plan de montage du Simoun, et me dire ce que cela vaut comme bateau avant que je lance dans la renovation.

Qu'entends-tu par le plan de montage de ce bateau ?
Bon pour information, le 485 était construit par les chantiers Gouteron installés dans les années 60-70 près de La Baule. En dériveur leur deux bateaux les plus connus étaient le 445 et le 485. Ces bateaux sont intéressants par rapport à ceux de la génération d'avant (420 470 et 505) parce que le dessin des carène devenait un peu plus planant, un peu plus tendu. Le parti pris était également à plus de simplicité et d'ergonomie au niveau du plan de pont, tout en gardant les caissons arrondis. Le 485 comme le 485 marchaient très bien mais ils sont arrivés sur le marché au moment où la vogue du dériveur commençait à décroitre. Qui plus est, la qalité de construction n'éatient pas à la hauteur et les bateaux devenaient super mous en peu de temps : il faut d'ailleurs que ces problèmes de qualité de construction ont touché tous les grands chantiers de construction de dériveur en France : Lanavère, Morin et Gouteron. reste que le 485 est un très bon bateau pour découvrir la voile et le dériveur, qu'on en trouve beaucoup à retaper. Chaque été au Yacht Club de Carnac, il y en a un qui vient et qui a été très bien retapé.
Pour la petite histoire également, j'avais un équipier de class 8 qui en avait racheté un et mis un spi de 505 dessus. Le mât n'aimait pas trop quand le vent montait, il avait donc rajouter des bastaques !!!
Le chantier Gouteron face à ces problème de construction et au déclin de la mode du dériveur à la fin des années 70 a fermé ses portes au début des années 80. Le moule du 445 avait été repris par Boatique qui s'en est servi pour le Lynx. Bref si on se place sur la longue durée, historiquement ces bateaux sont à "l'entre-deux" : juste après la génération 420 470 505 et juste avant le renouveau du dériveur de la fin des années 80 et du début des années 90. Un peu à l'image du Wizz, ce sont des bateaux de transition dans l'histoire du dériveur. En disant ça, je me rend compte à quel point les années 80 ont été des années "sans" sur le plan du dériveur. Et d'ailleurs pas que sur le plan du dériveur... Il faudra les oublier ces années là !

Ouf j'ai de la chance je suis né en 78

Bon ok je sors :-X

Merci pour toutes ces informations
j'entendais par plan de montage le shéma des ecoutes, si il y a des particularites pour gréer ce bateau, cela fait 16 ans que je suis skipper mais sur des lestés et j'ai pas bien l'habitudes des dériveurs en matière d'organisation pour le spi par ex.
Mais je trouverai de toute façon
merci encore

C'est pas compliqué. Pour le spi c'est en continu, ça passedaasn le barber au niveau des cadènes de hautbans avec un bloqueur et puis ça passe dans des poulies au niveau du tableau arrière et de nouveau barber en cadène.

Bonjour,

Je suis propriétaire d'un 485 plus tout jeune....n°182 et je me suis lancé dans sa rénovation l'été dernier.
C'est vraiment un dériveur sympa mais très lourd...pour les premieres unités je suppose ?
Cependant je le suppose plus ancien que les années 80...

Voilà par contre je manque également de documentation sur ce bateau.
Si vous en possédez contactez moi.

Au fait j'oubliai...
Le bateau présente des faiblesses au niveau de la coque qui devient trop souple par endroit ...
Que faire ?

Merci de vos réponses.

il y a un forum des fan des gouteron:
445et485.free.fr/forum/index.php?sid=598...c4f095c80f2b6dd9c277
il ya peut etre vos reponses

Globalement ce que l'on peut dire du 485 comme de son petit frere 445, c'est que l'on a affaire a des doubles coques et que la liaison entre la coque et le pont est faite par une quille et des varangues en bois. C'est toujours humide mème si les bouchons sont ouverts entre deux navigations et le bois humide c'est bientot du bois pourri.
La coque devient donc souple et un beau jour l'endroit le plus sollicité, qui est le pied de mat, lache et le mat passe au travers.

ca le merite d'etre clair comme description

ca le merite d'etre clair comme description

Hum... j'ajouterais que ça sens même le vécu... :

Fréd.

C'est sur...
Y'a plus de vingt ans je bossais dans une ecole de voile et regulierement on restratifiait et on renforcait les pieds de mats des 445. mais parfois ca lachait...l

Ok merci pour l'info

Pour l'instant malgré son grand âge et de nombreuses sorties en mer et sur la sâone mon pied de mât tient....cela dit j'y ai déjà laissé un mât (cassé en deux).

De tout façon, le renfort du pied de mat et une priorité de ma restauration.
Concernant le mal qui me frappe il est tres bien décrit par erica le fait est que tout les ans je sortais de l'eau et des copeaux de bois des boudins. (d'ou l'urgence).