Petite galere en 29er

Bonjour

ce week-end nous avons fait notre dernier navigation de la saison avec mon épouse
au démarrage on avait 7 à 10 nds et une mer d'huile le pied pour nous qui ne sommes qu'a notre premier saison en 29er.
en 10 minutes le vent à tourner de 90°c et est passer à 25-30nds la mer s'est creusé et on était à peu près un 1 mile de la cote.
déssalage obligatoire et impossible de ressaler le bateau. on a donc décider d'attendre le secours que la sécu du club de voile vienne nous rechercher plutôt que de s'épuiser.
moi assis assis la dérive et mon épouse allongé sur le pied de mat

après une heure d'attente la sécu est a arrivée et retour sur la plage.


une fois que le grain est passé petit force 2 et presque plus de mer


avons nous eu le bon réflexe?
fallait il affalé la GV essayer de rentrer au foc?
pour le ressallage vous mettez vous toujours nez au vent ou vous vous aidez de la gv pour le relever?
que faites vous dans ce cas la?



Conlusion:
- continuer à prévenir notre club quand nous sortons (ils ont 40 chars à voile, 4 bateaux en location et 3 bateaux de propriétaire dont 2 qui ne font que du parking)
- continuer à porter notre combinaison seche et mi saison et notre camel back d'eau
- essayer de trouver des bulletin méteo qui soit fiable près de cote
- mieux regarder les nuages et attendre qu'il passe quand ils ne sont pas sympas
- acheter une VHF pour pouvoir prévenir plus rapidement une lampe flash car par temps gris on est difficilement visible des qu'on dessaler


Nous allons essayer de venir prendre une leçon de 29er lors de la prochaine régate au lac de madine ou à ivry


pierre et sophie
(navigue plus souvent mat dans l'eau que dans l'air )

Question qui n'a rien à voir avec la choucroute :

Pour régater à Madine, vous êtes d'où? Vous naviguiez où ce week-end?

Pour l'attitude à avoir, je préfère laisser les skiffeurs plus expérimentés vous répondre.

Bien à vous,

Mikami (en quête d'un premier skiff)

nous navigons à colleville sur mer dans la manche

pierre et sophie

Salut à vous,

Vous avez probablement eu la bonne attitude si vraiment vous ne saviez pas quoi faire.

La leçon principale étant évidemment qu'il faut impérativement s'arranger pour que ça ne puisse pas arriver;

Soit en étant très (trop?) prudent lors des sorties sans autre bateau (VHF, fusée éclairante, ne pas sortir et se bourrer la gueule au bar,... ),

Soit en apprenant comment faire dans pareil cas.

Affaler la GV dans l'eau, c'est possible (nous l'avons fait à nos débuts, mais plus difficile si les vagues sont hautes. On peut rentrer au foc seul sans risque de casse, mais ça n'empêche pas de dessaler si on déconne...

Dans le cas d'un grain, on peut aussi tranquillement le laisser passer, dans la position qui était la vôtre (un assis sur la dérive, l'autre sur le pied de mât). Pensez par contre à border le foc pour éviter qu'il ne s'enroule autour de l'étai, sans quoi vous casserez certainement une latte forcée. De même, choquez hâle bas et cunningham pour éviter de trop charger le gréement dans les vagues




Pour le resalage à contre (mât au vent), la solution est que la personne qui reste dans le bateau attrape le trapèze dans l'eau (celui qui sera au vent lors du resalage), et tire dessus ce qu'il faut (quitte à se suspendre "dehors" à un bras) pour empêcher le bateau de repartir au tas. Pendant ce temps, celle qui était sur la dérive ne doit pas essayer de monter dans le bateau.

Dès que le bateau est redressé, la personne restée "dedans" borde un peu le foc et attrape la barre, puis l'autre remonte soit par l'arrière (plus long, mais cela évite à la première de devoir faire contrepoids ), soit par le côté.

(J'espère que je suis clair! ;embarassed; )


Enfin, si vous pouvez choisir, c'est toujours plus tranquille, moins mouillé, et surtout beaucoup rapide de resaler avec le mât sous le vent, à deux sur la dérive, l'idéal étant d'avoir réussi à passer directement du cockpit à la dérive (sans tomber à l'eau)!

Si ça vous dit un de ces week end, venez faire un tour au Pouliguen (baie de la Baule), 8 à 10 twenties sur l'eau, des jeunes, des vieux (nous!), des très bons (eux!), des moins bons ( ), mais personne n'est avare de conseils!

A 25-30 nds sur un 29er pour un équipage débutant, ce n'est pas gérable ! Il y a donc deux solutions, celles que tu évoques, et qui consistent à attendre (que ça passe ou que l'on vienne vous chercher) ou à affaler la GV pour rentrer sous foc seul, toujours casse-gueule, mais quand même jouable. La première solution est la plus cool et sans doute la plus sage, mais il peut s'avérer nécessaire de savoir adopter la seconde (présence de cailloux ou d'autres obstacles pas gentils pour le bateau et l'équipage). J'aurais donc tendance à dire qu'il faut "profiter" de ces aléas de la météo pour apprendre le mode survie, ce qui permet en outre de savoir quand on est à peu près en sécurité et quand on passe la limite.
On vous attend sur les régates BSP, c'est sans doute là que vous ferez les plus gros progrès, dans une ambiance très conviviale !

Pour choisir entre l'attitude passive et active, il faut aussi tenir compte de l'état de forme de l'équipage, de la température, du temps que vont mettre les secours pour arriver (et avec quelle compétence).
Il faut savoir faire les deux.
De toutes façons, l'attitude qui consiste à ne pas insister quand on dépassé par les évènements est la bonne.

Bonsoir

merci de vos remarques. effectivement on a à mon avis commencé à naviguer trop tard pour la saison 15h30 sur l'eau fin octobre c'est trop tard pour la luminosité avec la nuit qui tombe à 18h00.

Nous sommes parisien donc on peut dire que le voyage la veille(nuit courte) plus la semaine de travail, on était pas de première fraicheur pour naviguer dans de l'eau de la manche connue pour sa chaleur en toute saison.

Pour la vitesse du vent on estime 20-25nds car la mer moutonnait et quelques vagues commençaient à déferler en laissant un belle trace blanche derrière.

Dans les réponses on me suggère de border le foc pour éviter de casser les lattes forcées.
chez nous les lattes se déplacent de 2 à 3 cm dans les fourreaux c'est pas vraiment du forcé

on va hiverner le bateau mais l'année prochaine on va s'entrainer à affaler la GV avant d'arriver sur la plage et aussi quand on à dessalé. Histoire de savoir que l'on peut le faire et éviter une autre petite galère.

pierre et sophie

Bonsoir

merci de vos remarques. effectivement on a à mon avis commencé à naviguer trop tard pour la saison 15h30 sur l'eau fin octobre c'est trop tard pour la luminosité avec la nuit qui tombe à 18h00.

Nous sommes parisien donc on peut dire que le voyage la veille(nuit courte) plus la semaine de travail, on était pas de première fraicheur pour naviguer dans de l'eau de la manche connue pour sa chaleur en toute saison.

Pour la vitesse du vent on estime 20-25nds car la mer moutonnait et quelques vagues commençaient à déferler en laissant un belle trace blanche derrière.

Dans les réponses on me suggère de border le foc pour éviter de casser les lattes forcées.
chez nous les lattes se déplacent de 2 à 3 cm dans les fourreaux c'est pas vraiment du forcé

on va hiverner le bateau mais l'année prochaine on va s'entrainer à affaler la GV avant d'arriver sur la plage et aussi quand on à dessalé. Histoire de savoir que l'on peut le faire et éviter une autre petite galère.

pierre et sophie

pir17 écrit:

Dans les réponses on me suggère de border le foc pour éviter de casser les lattes forcées.
chez nous les lattes se déplacent de 2 à 3 cm dans les fourreaux c'est pas vraiment du forcé
pierre et sophie

N'empêche, ça ne leur évitera pas de casser si il s'enroule sur l'étai!

,

Généralement quand je suis tout seul dans des conditions de vent qui peuvent devenir difficile (thermique plus important après un départ en navigation par exemple);
après un dessalage je n'essaie pas forcément de remonter directement sur le bateau surtout avec le vent à contre je préfère redresser le bateau le tenir dans l'eau par le hauban puis passer par le tableau arrière car cela me permet de saisir en même temps la barre pour gérer à ce moment là la trajectoire du bateau qui va se mettre à accélérer.
Une fois à l'intérieur c'est à ce moment là que je prends la décision de rentrer
Bref, surtout ne pas s'affoler, et ne pas rajouter des difficultés supplémentaires comme vouloir descendre la GV.

Deux petites choses encore :
- tu peux relever la dérive de 20 cm... cela évite le croche pied
- mets un crochet sur le point de tire du foc pour pouvoir facilement le modifier en nav. Descendre le point de tire et écarter le chariot change bcp la puissance du foc.

Bonne nav sur ce merveilleux bateau....