Oui sacré engin qui ne laisse pas indifférent.
Pour la construction amateur, pas trop de risque, la matière première ne coute pas grand-chose vu les quantités nécessaires. Par contre, quand on a la coque et les ailes on n’a rien… Il reste un tas d’autres pièces bien souvent introuvable ou à adapter pour faire marcher cette usine à gaz. Le vol de l’engin ne s’obtient pas si facilement que cela et le réglage est assez fin. Quid du poids de la personne qui veut dompter la machine. 50 kg pas de problème et encore faut pas sauter sur la coque, faut pas heurter, faut pas tirer violement là et mettre ça avant ça sinon ça force, enfin.... Et même sur des constructions en série car qui veut gagner des sous doit faire vite et aussi économiser sur tout ce qu’il peut. Pour moi ce bateau est plus une machine d’amateur qui a du temps pour les réparations, car forcément il y en a (garanties ou pas), sinon il faut tout de suite en acheter deux. (Un cata-moth quoi:o ). Enfin ça ne règle même pas tout car le risque c’est d’avoir à en réparer deux. Combien de Blade-riders ont des fissures dans la coque, des décollements des tubes d’ailes, des ruptures de safran. Ca personne ne le sait ni ne le dit.
Pour l’Europe le risque est que cela ne reste que des petites séries avec des « pièces constructeurs » très couteuses vu la quantité demandée et forcément faite à l’unité.
Un Moth c'est tout petit (3m35...) mais aussi très encombrant si les ailes ne se démontent pas. Ce n’est pas non plus un bateau duquel on descend et que l’on remise jusqu’à la prochaine navigation. Il faut tout le temps tout regarder et soigner tout de suite.
Il n’a pas fini d’en faire rêver plus d’un cet engin. Moi le premier, j’ai déjà envie d’en faire un autre
Construire c'est déjà rêver, naviguer, c'est poursuivre ses rêves.
