L'art du cuni

Lors d'un dîner chez Maikol avec Boris pour récupérer le magnifique mais encombrant trophée du championnat d'Europe de 18 Pieds en transit pour l'Italie, j'ai eu droit à un débriefing de leur stage d'entraînement avec les Musto à la Rochelle. Lors de ce stage, était présent l'Anglais que nous avions vu à la Teignouse. Le Monsieur en plus d'être régatier en Musto a pour métier de travailler à la conception des voiles à un très haut niveau. Lors d'un petit cours théorique il a expliqué aux stagiaires qu'il pouvait être opportun voire nécessaire de pratiquer le cuni au portant.
Comme beaucoup, j'ai plutôt tendance à laisser tomber le cuni au portant pour me concentrer sur la barre et ce mouvement de va et vient dans l'écoute pour atteindre la vitesse nécessaire au déclenchement de l'orgasme nautique. Or cet expert affirme que même au portant la stimulation du guindant de la voile par le cuni aurait des effets bénéfiques sur le plaisir tiré au portant. Autrement dit, ce monsieur nous conseille à l'issue des préliminaires (la remontée au vent) de certes lâcher le hâle bas mais de ne pas relacher l'effort sur le cuni. Le couple homme bateau (je vous rappelle qu'un bateau en Anglais est féminin) serait beaucoup plus stable et parviendrait plus rapidement au plaisir maximal quand bien même les conditions rendraient nécessaire un changement de position (pardon d'amure). Bref pour faire court, le cuni même au portant augmente-t-il selon vous la glisse, le plaisir, l'orgasme nautique sans toutefois augmenter le risque de dérapage ?

Mes hommages à vous Docteur Cedric Follamour!

En effet ce gentleman Franco-Briton soutient que, si je l'ai bien compris (Boris? BOOORIIIIS!!! Mais où il est passé celui là encore???), que, les jours de bonne agitation ventale, lorsque les préliminaires sont dépassés, et que ce nécessaire mouvement de va et vient a permis de trouver la pleine puissance portante, eh bien, qu'il peut s'avérer fort utile de remettre une petite dose de cuni!

En effet, d'après lui encore, le passage au domaine, si riche en plaisir, du vent apparent, justifierait l'usage (quelque peu surprenant, certes) de cet outil que l'on pensait réservé aux près laminaire. Il permettrait, dans d'assez larges mesures, de gagner en assise, voire même en puissance, non sans autoriser une plus grande souplesse de posture!

J'aimerais que notre ami Boris, ce grand tailleur de copeaux devant l'éternel, prenne le relais pour la partie technique de l'explication, car je le sais bien plus à l'aise que moi pour intellectualiser l'inintellectuallisable.


Boris?






BOOOOOOOOOORIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ?!?!?



YOUUUUUUUHOUUUUUUUUUUUUUU !?!??

junky; junky; junky; :

Je vous assure, il s'agit d'une discussion sérieuse... Il parait que le cuni au portant c'est super bien...

si si si je reconfirme les dires du sieur Fralamour!

Las, il n'y a qu'à essayer, après tout!






Nous, nous avons essayé...et ...c'était, mmmmh...comment dire.......enfin vous voyez quoi! drunken_smilie; occasion16;

Je vous assure, il s'agit d'une discussion sérieuse... Il parait que le cuni au portant c'est super bien...

Ce n'est pas le... fond, que je commente. C'est la... forme ! :-X

wav;
Du grand art . Comme vous le savez bien, tout est question de doigté dans ce genre d'affaire. geek;

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Du grand art . Comme vous le savez bien, tout est question de doigté dans ce genre d'affaire. geek;

tu confonds cuni et tweaking !

oserai je dire que ce topic part en sucette? :

En fait à La Rochelle , Richard Stenhouse a demandé l'avis de Peter Heppel, dont le boulot est entre autre de bosser pour la conception des voiles. Richard avait l'intuition d'aplatir sa voile au portant. La réponse de Peter a été que, à partir d'une certaine vitesse et force de vent, le vent apparent est suffisamment travers pour qu'il soit bénéfique d'affiner le profil.
:o Je ne sait pas pour vous, mais je n'avais jamais entendu ça ailleurs !

A propos de notre expérience, j' ai des impressions assez confuses:

sur eau plate, plus c'est creux, plus ça marche

sur du petit clapot, quand on saute de crête en crête , c'est pareil, mais j'ai l'impression que le plus important c'est qu'il faut que la chute soit très vrillée
Là où on a eu l'impression de vitesse la plus importante, c'est dans ces conditions , avec le gnav qui avait sauté: bôme presque au centre, voile super vrillée ( mais du coup plate)

Dès que le clapot est trop gros pour "rouler" dessus, il faut ralentir en descendant la vague pour avoir une réserve de puissance pour monter sur le dos de la suivante sans scotcher le bateau. ça a beaucoup à voir avec la régulation du spi et l'assiette, mais dans ces conditions, j'ai l'impression qu'une GV plate rend le bateau beaucoup plus souple Comme on a pas beaucoup navigué dans ces conditions, il y a beaucoup à affiner.

et enfin, quand il y a baston, avoir du hale bas est utile dans les empannages pour éviter le croche pied de la chute à la sortie du dit empannage.

en bref: quand c'est creux, ça marche, mais quand c'est plat, ça marche drunken_smilie;