avaler le spi sans chaluter

Bonjours à tous,
Je vais avoir l'occasion de faire du Buzz en aout. Comme je ne suis pas habitué aux avaleurs de spi (et que je me suis retrouver plusieurs fois à chaluter sans comprendre mes erreurs la dernière fois que j'ai utilisé ce bateau) j'aurai bien aimé un petit briefing voir une petite chronologie sur la manoeuvre d'affalage.
Merci d'avance .

La clef, c'est la rapidité, évidemment ! On peut également penser que si le spi reste gonflé le plus longtemps possible, ça diminue les risques de chalutage, donc qu'il vaut mieux garder un cap relativement bas avant de lofer pour repartir au près. Mais n'ayant jamais vraiment eu de problème avec le spi de 33m² du 14', j'imagine qu'avec le Buzz une manoeuvre rapide suffit à éviter de chaluter.
Bonne nav' !

Il faut avant de retirer la drisse du taquet reprendre le mou de celle-ci.

Dans le principe, ça peut en effet servir, mais on ne le fait pas. Tout est vraiment question de rapidité dans la capacité à ravaler le spi par la cargue...

Rapidité et tonicité certe mais la on parle de bateau d'école qui ne sont pas toujours parfaitement préparé, donc avant d'allé navigué surtout vérifié que tout est clean et que rien ne gêne l'affalage ou puisse causé une déchirure !

C'est sur la rapidité est importante c'est malheureusement aussi dépendant de la forme physique de l'équipier...

Est ce utile de ne pas lacher la drisse comme ça mais de contrôler la descente du spi en lachant progressivement la drisse?

On peut également penser que si le spi reste gonflé le plus longtemps possible, ça diminue les risques de chalutage, donc qu'il vaut mieux garder un cap relativement bas avant de lofer pour repartir au près.

Peut être qu'une de mes erreurs a été d'abatre trop justement. Du coup le spi se dégonfle completement derrière la GV, ça vous arrive pas?

Oublie le controle de la descente en lachant progressivement: tu te prépares à affaler, et à partir du moment ou la drisse est sortie du traquet, l'équipier ne soit plus penser qu'à une chose, c'est tirer sur cette foutue drisse pour que le spi rentre le plus vite possible....

Pour l'allure à privilégier lors d'un affalage, c'est un débat récurrent: il y a ceux qui privilégient le fait d'être quasiment vent arrière pour que le spi soit complètement masqué par la GV et n'oppose aucune résistence, au dépend de la stabilité du bateau (nulle au vent arrière...) et ceux qui préfèrrent rester un peu grand largue pour conserver de la stabilité au dépend... des bras de l'équipier!!! La règle est claire:
Plus tu es loffé à l'affalage, plus le bateau est stable mais plus c'est dur pour l'équipier dans les bras...

A toi de trouver le bon dosage....
Personnellement, j'ai banni depuis bien longtemps le plein vent arrière....

Donc il suffit d'y aller et d'affaler ... et ce n'est pas difficile
Par contre n'oublies pas de laisser 30 à 50 cm de cargue entre les oeillets à l'intérieur du spi pour que quand tu affales tu fasses passer les oeillets l'un après l'autre dans la baille à spi; cela enlève beaucoup d'efforts quand le spi est mouillé et fait un gros sac à l'entrée (il y a déjà eu quelques posts là-dessus) il suffit de mettre un noeud intermédiaire derrière l'oeillet central

Ok, je vais essayer tout ça et voir si ça va mieux .

Super l'idée du noeud, j'avais pas trouvé les sujets.

Je pars à Quiberon cet après midi et je serai facilement reconnaissable sur l'eau car j'ai un 445 avec des voiles lattées bleues.

Attention aux noeuds, ils peuvent passer dans l'oeillet en se souquant. Donc il faut mieux faire un noeuds en 8 et mettre une petite boule d'arrêt.

Cela dit mettre un noeud favorise le passage dans la baille mais par contre va avoir l'effet inverse en terme de chalutage. En effet le 2nd paquet va lui vite avoir tendance à trainer dans l'eau.

La solution le 5000 pas d'avaleur.