Virer dans la brise

,

J'ai séparé ce message car il me paraissait particulièrement interessant de partager les opinions.

Ce que j'ai trouvé de mieux dans la brise pour virer sans risquer trop le manque à virer ou l'abattée fatale :
- Choquer légérement le foc mais pas trop,
- Relever les trapèzes,
- Le barreur lance très doucement le virement quand le bateau est à plat,
- Barreur et équipier se décrochent et passent au milieu du bateau quand il est dans l'axe du vent,
- Le barreur pousse plus incisivement la barre pour passer le lit du vent,
- L'équipage se met au vent voir au trap direct,
- L'équipier (ou le barreur selon le bateau) doit lacher un peu de GV pour ne pas se retrouver en surpuissance sur l'autre bord mais il doit tout de même la reborder en partie dès que le poids est au vent de la nouvelle amure pour refaire loffer le bateau.
- Rebordage de foc dès que tout est en place.

Bref facile à dire plus difficile à faire....

,

Euh bas là il faut :
- sortir très vite au trap pour que le bateau prenne pas de gite,
- essayer de sortir très serré du virement,

je dirais qu'il faudrait quand même tenter de reprendre un peu de GV quitte à faire giter un peu le bateau.

Alain, tu n'as pas essayé le jibe ? ??? :

Nous avons une techniques completement différente !

Lofe franc en début de virement et moins d'angulation à la sortie pour éviter le trop plein de puissance et avoir le temps de sortir au trap. Pendant le loffe le barreur et équipier choquent puis rentrent (parfois à la contregite) et se jettent sur l'autre bord en rebordant les voiles pour etre équilibré.

Attention, si le bateau n'est pas à plat voir legèrement à la contre gite et la Gv pas completement choquée, le loffe rapide arrete completement le bateau en "enfoncant" le coin sous le vent.

Sur une idée de Guy, nous avons testé dans un vent un peu moins fort que toi en virant systématiquement dans les rafales de notre plan d'eau tordu.

Edit : Quand je parle de lofe franc, je ne parle pas de mettre la barre dans le coin

Alain, tu n'as pas essayé le jibe ? ??? :

j'en ai fait pedant 2h30 juste avant alors je voulai changer un peu. mais sur le fond tu a peu etre raison, ce vent n'est fait QUE pour les bourrins de planchistes.....

C'était une demi-boutade, en fait... Il me semble que, dans certaines conditions, les catas préfèrent empanner (jiber) plutôt que de virer...
Mais peut-on sérieusement comparer un cata et un Twenty... ???

Le problème du cata c'est qu'il à 2 coques (c'est pas nouveau) et pendant un virement dans la baston les vagues de face arrête la manoeuvre net (encore ces =£ù*# de coque en trop), mais bon ça passe plus ou moin si on choisi le bon moment dans les vagues, foc et GV à contre, et surtout de poussé la barre doucement doucement et finir un coup sec. Mais j'ai des souvenirs de 15,5 dans 30-35 noeuds, impossible de viré, donc on à gybé en priant maman et c'est passer

Pour le sujet, je dirai que l'angle de sortie et l'équipier qui ressort vite au trap de l'autre coté sont la clés.
Il ne faut pas hésité à sortir au trap une fois le lit du vent passé car même si ça contre-gite parce que l'équipier sort au trap ça va faire abatre et relancé direct, mais comme l'équipier sera déja au trap c'est bon et le bateau ne s'arrête pas.

dans le cas d'hier il faut oublier la GV puisqu'avec seulement la moitié du foc on tient au trap dans les bouffes. normalement on ne vire pas dans ce genre de bouffes mais notre lac est petit et quand on arrive au bord...

Ben il ne reste plus qu'à descendre, tourner le bateau et repartir dans l'autre sens, non? :

Ce que je faisait en cata du temps où j'avais un foc:

1- L'équipier choque le foc pour rendre le bateau ardent. En même temps, 2- je lance le virement en reprenant de la GV pour accompagner le mouvement, quitte même à ramener la bôme au-vent au passage du barreur pour forcer le bateau à passer l'axe du vent. En plus ça choque la voile pour l'autre amure.
3- L'équipier reprend le foc le premier.
4- Je monte au trap en reprenant la GV.

Pour moi, en RS 700, le secret est dans la vitesse de passage de l'autre coté: il faut avoir réussit à passer avant que le bateau ne reprenne de gite.

d'où: déclenchement lent (comme je ne suis assez leste, il faut que je rentre du trapèze en me mettant debout sur le plat bord), une foi rentré, et avant que le bateau ne s'arrête, je pousse la barrepour virer et je me précipite sur l'autre échelle (l'écoute de grand'voile est entièrement choquée). Quand j'ai "réussi" mon coup, j'ai le temps de reprendre mes petites affaires et de les mettre dans l'ordre pendant que le bateau accélère avant de recommencer à vouloir giter.

Sinon comme viré dans la brise, le Mc Byrne est sympa :-X

J'en suis !

pas assez de brise ce soir mais bon ca devrait se lever d'ici la fin de la semaine

Euh pour une fois qu'on avais un sujet sérieux et non polémique; pouvez vous aller polluer ailleurs

Pffff... Dis tout de suite qu'on te les... brise ! :-X

Bon, bon...

Ok on vire dontknow;

je suis assez d'accord avec ces deux messages :

Pour moi, en RS 700, le secret est dans la vitesse de passage de l'autre coté: il faut avoir réussit à passer avant que le bateau ne reprenne de gite.

d'où: déclenchement lent (comme je ne suis assez leste, il faut que je rentre du trapèze en me mettant debout sur le plat bord), une foi rentré, et avant que le bateau ne s'arrête, je pousse la barrepour virer et je me précipite sur l'autre échelle (l'écoute de grand'voile est entièrement choquée). Quand j'ai "réussi" mon coup, j'ai le temps de reprendre mes petites affaires et de les mettre dans l'ordre pendant que le bateau accélère avant de recommencer à vouloir giter.

et celui-ci :

Pour le sujet, je dirai que l'angle de sortie et l'équipier qui ressort vite au trap de l'autre coté sont la clés.
Il ne faut pas hésité à sortir au trap une fois le lit du vent passé car même si ça contre-gite parce que l'équipier sort au trap ça va faire abatre et relancé direct, mais comme l'équipier sera déja au trap c'est bon et le bateau ne s'arrête pas.

Que ce soit en 4000 ou en RS 700 dans le baston, j'ai finalement un angle de barre peut important et assez lent avec une sortie assez serrée à la fin du virement. Ce sont les déplacements coordonnés dans le bateau qui vont le relancer en sortie et ne pas lui permettre de s'arrêter. Le water start en sortie de virement ne me semble donc pas contre-indiqué bien au contraire. Cette importance du timing de déplacement ne doit pas poser de problème au planchiste émérite que tu es Alain.

Dans le domaine de l'empannage, sur les deux jours où il y avait 20 noeuds (parfois plus le jeudi), j'ai eu un taux de réussite de 75%. Les deux fois où je me suis gauffré de belle manière, j'avais préalablement choqué l'écoute de GV avant le début de l'empannage. Il faut vraiment la choquer seulement quand on passe le milieu du bateau... Bien sur l'idéal serait de ne pas la choquer du tout... Mais je pense que pour cela, il faudra aller super vite...

Sur la liste de diffusion des RS 700, un nouveau propriétaire a demandé conseil pour réussir le virement...
Les tenors ont répondu notamment Paul Baylis coach à la RYA et multiple champion de RS 700. Rien de nouveau sur ce qui a pu être dit ici si ce n'est deux points intéressants :
Apparemment, les meilleurs profitent du fait qu'on peut anguler la dérive sur le RS 700. La dérive est maintenant complètement angulée vers l'arrière des 12-15 noeuds de vent. Au tout début, ils angulaient la dérive uniquement dans le baston. J'aimerais savoir ce qu'en pensent nos spécialistes français.

Enfin Paul Baylis insiste sur le fait d'avoir "plenty" of cunnigham notamment sur les voiles anciennes qui on le sait rétrécissent bien. Euh on peut naviguer avec un cunnigham archi repris sans qu'il y ait forcément un parallèle dans le réglage du hâle-bas ?