J'ai besoin de conseils pour 1ere sortie en ISO

Bonjour à tous
Je viens d'acheter un ISO771 d’occaz et je pense le mettre à l'eau le week-end après Paques.
J'ai une expérience de dériveur traditionnel mais jamais en nouveau dériveur.

Je voudrais avoir des conseils.
Il y a t il quelque chose de particulier a savoir :
- pour partir de la plage? Que fais le barreur que fait le coéquipier
- après dessalage (eh oui il faut être prévoyant) le rôle du barreur et le rôle du coéquipier

Enfin je compte sur vous tous, pour me donner les trucs a savoir pour cette 1ere sortie soit plaisante

Merci à tous
Laurent Breton
ISO771

Bonjour et bienveni à toi!!

Da'bord félicitations pour cet acquisition !!! mùais tout de suite une première question: Où navigues tu?

Sinon il n'y a pas grandes différences avec un dériveur classique concernant les phases particulières qui t'interessent.

Pour le départ: d'abord le barreur, qui met au clair les écoutes, prépare la dérive. l'équipier tient le bateau bout au vent et le stabilise. Puis l'équipier met le bateau dans le lit du vent et monte. Monter par l'arrière est une bonne idée, pour éviter une gite à contre au départ.

Ressalage:
Eventuellement ranger le spi d'abord. Le barreur grimpe sur la dérive ce qui suffit en général à ressaler. Enjamber le liston dans la foulée pour éviter un départ du bateau sans son équipage. L'équipier peut monter à bord en se glissant par le tableau arrière. Evidemment on peut inverser le role entre barreur et équipier selon l'habileté (et le poids...) de chacun.

Quand il ya vraiment de la brise, évidemment chercher à maintenir le bateau bout au vent.

On peut utiliser l'écoute de spi comme bout de ressalage...

Bienvenue Laurent,

n'ayant jamais navigué sur ISO, je ne connais pas forcemment les facéties du bateau cependant j'ajouterai ou modifierai par rapport aux commentaires de Thierry :
- Les phases d'arrivées et de départ sont toujours un peu critiques. Il faut garder en tête que dès que le bateau peut il accélère, c'est à dire quand tu ne le gardes pas au prés serré. Donc tant que tu peux arrive et part quasi face au vent. C'est con à dire mais c'est important, car si avec un 420 ou un 470 tu arrives à arréter le bateau avec un coup de barre ou tout simplement en sautant, tu peux te brosser sur ton skiff ... Bref faut anticiper quitte sur une arrivée vent arrière à faire demi tour plusieurs longueurs avant la plage et te laisser pousser par le vent en marche arrière.
- Ressalage, ca c'est mon domaine. Pour ma part je ne monte pas par l'arrière car ca fait abattre le bateau... Effectivement l'ecoute de spi prise par les deux brins aprés la poulie fait un excellent bout de ressalage. En fait je ne met jamais mon équipier pour tenir le bateau face au vent, mais ca marche. Tu décolles légérement la voile de l'eau et le vent va faire tourner le bateau pour qu'il se retrouve face au vent (il faut réussir à garder un équilibre instable pendant jusqu'à la fin de la rotation). Par contre pas le choix il faut rentrer le spi.

Bref tout ca c'est cool, n'hésite pas à participer, à poster des photos, à poser des questions et surtout à venir naviguer avec nous.

T'es sur que tu ne veux pas venir au lac du Der avec nous ?

Nous pour les départs, on a la méthode inverse de Thierry.

1/ Le barreur est sur le coté du bateau (je tiens les haubans dans une main et peut stabiliser) et maintient le bateau face au vent. Tu peux oublier la vieille méthode qui consistait à se tenir à l'avant du bateau.

2/L'équipier monte par l'arrière, engage la dérive et prépare l'écoute de foc

3/le barreur "laisse" abattre le bateau et monte par l'arrière.


Pour la première sortie, je pense que le plus important c'est d'avoir des conditions propices :
- pas trop de vent, sinon c'est la galère assurée
- une température clémente : apres 10 bains, il fait vite froid (n'est ce pas guytoon ? )
- le mieux, c'est d'y aller avec quelqu'un qui fait déjà du skiff.

Have fun... et racontes nous !

Entièrement d'accord avec Julien sur les bateaux à tableau AR ouvert

Nous on fait la tactique barreur d'abord et un equipier qui lance ...

Pour ma part, je tiens le hauban et l'étai, je prépare la dérive, le safran, le stick, l'écoute, le thé, je passe par l'arrière, et hop, le tour est joué.

Même pas besoin de mouiller ses pieds !

Pour ma part, je tiens le hauban et l'étai, je prépare la dérive, le safran, le stick, l'écoute, le thé, je passe par l'arrière, et hop, le tour est joué.

Même pas besoin de mouiller ses pieds !

J'ai tenté la même tactique :, mais finalement, je pars maintenant en trotinette. Il m'est arrivé de déssaler trois fois sans même avoir eu une chance de poser le genou à bord!

Bon, comme je navigue très peu, j'ai le temps de donner des conseils

Avec ma femme, on peut commencer à dresser une liste de tout ce qu'il faut éviter au départ, mais ce site est trop petit pour la contenir...

Départ:
L'été, départ au milieu d'une flotte hyper-dense de bateaux au mouillage, du fond d'une anse où on ne choisit pas l'allure du 1er bord.Voici notre tactique:

Pour tenir le bateau, qui ne demande qu'à partir quand ça brasse et que la dérive n'est pas plantée, on prend un banc sous les aisselles, de l'eau jusqu'à mi-cuisses.

Le barreur plante 50cm de dérive, et clique le safran.

L'équipière fait abattre en poussant l'avant, et monte par l'aile au vent.

Départ sous foc seul, ce qui stabilise sans prendre trop de speed.

Et pour nous c'est DEBOUT tous les deux, jusqu'à ce que l'équipière soit au trap.


Arrivée à la plage sous foc, debout...



Et pour le ressalage, je te livre en primeur un extrait de notre manuel, (à paraitre): "147 solutions après un dessalage lamentable" :
Le système du bout de ressalage proposé chez Isoracing est vraiment efficace.
Et non seulement on affale le spi, mais en plus on vérifie que le hale-bas est complètement choqué, sans quoi on peut nager et renager vraiment longtemps!

Debout sur la dérive, le bateau reste posé mat sur l'eau, et l'équipière est carrément à l'aise pour mettre de l'ordre.

En effet, remonter par le tableau arrière empèche le bateau de lofer et on se gène; Je repasse à l'intérieur, elle remonte par le banc, à coté du hauban.

A+

Je profiterai bien de ce sujet pour dévelloper le sujet du ressalage. Je suis tout nouveau dans la pratique du skiff. Mon premire reflexe a donc été de grimper aussitôt sur la dérive (en évitant de se mouiller...) pendant que mon équipière fait le tour et va se mettre dans les sangles. En dériveur "classique" ca marche très bien, le bateau ressalé, l'équipier est à bord et opérationnel. Il n'y a plus qu'à reprendre le cap, à border et zou c'est reparti. En skiff, c'est un peu différent. Si l'équipier se met dans les sangles, cela veut dire au bout de l'échelle, et le ressalage devient laborieux, en particulier sur la fin... Voir la video suivante pour comprendre que ce n'est pas très efficace :

fneuman.free.fr/4000/Ressalage4000.wmv

Bref, vous en faites quoi de vos équipier(es) pendant un ressalage ?

Très bonne question.
Mon expèrience me conduit à dire que c'est une des premières manoeuvre à maitriser si on ne veut pas se dégouter du skiff trop tot

on gros je dirais que l'équipier doit se mettre à l'opposé et qu'il doit se cramponner à ce qu'il peut pour empecher au bateau de faire un autre tour (sangle, echelle, mais pas les écoutes )
le barreur doit tenter de grimper avant que le bateau ne soit complètement redressé et surtout se jette sur la barre éviter de baquer à nouveau.

sinon je conseille d'installer les lignes de ressallage où de faire des noeuds aux écoute de spi. ça évite pas mal de dessaler complètement.

Sinon, le vidéo n'est pas très réaliste car sans vent, avec 15-20 nds et le spi sorti c déjà bcp plus sport.

Une solution pour ressaler avec déjà quelqu'un à bord est de se mettre non pas les sangles mais se faire remonter en étant allongé dans le bateau (donc au début du ressalage en flottant tout à côté du puit de dérive). Par l'effet pelle, tant que l'eau est encore dans le bateau, ça ne change rien qu'il y ait un équipier dans le bateau ou pas (un certain Archimède vous l'expliquera cela mieux que moi). Ensuite l'intérêt que quelqu'un soit dans le bateau dès qu'il est à plat devient certain (pour aider le deuxième à monter, mettre de l'ordre, éviter un nouveau chavirage...).
Celui qui a relevé le bateau peut passer direct dans le bateau s'il y arrive ou remonter par l'arrière.
Cette méthode a été testé sur Buzz et L4000 et ça marche pas mal !

...avec 15-20 nds et le spi sorti c déjà bcp plus sport.

Plip et moi, les rares fois où on dessale par grand vent ( ), en rentre le spi avant de ressaler. Certains diront que ça prend plus de temps, je dirai surtout que c'est un "investissement" qui permet d'assurer un nouveau départ !!! thumbsup;

Fréd.

Excellent la vidéo.
Ca se voit que tu as ton bateau depuis pas longtemps, dans quelque moi tu ressaleras 2 fois plus vite

Dans une certain mesure c'est plus facile de ressaler avec du vent que sans car il t'aide en soulevant la voile.

Généralement je ressale avec une personne sur la dérive et l'autre sous le vent qui remonte dans le bateau comme Jean le decris.

En 4000 quand on dessale, on ne se prend pas la tête, l'équipier sur la dérive, le barreur aussi (le bateau revient tout de suite, surtout avec Nico et moi !) et en ressalant l'équipier remonte dans le bateau et le barreur a déjà commencé à rentrer par derrière. En 4000, si c'est bien fait aucun risque de repartir pour un tour.
Quant à ressaler avec le spi dans l'eau c'est illusoire sauf éventuellement dans une pétole monstrueuse mais cela reste une énorme perte de temps...

Merci pour tout ces conseils. J'essaierai alternativement la méthode de Jean (équipière allongée à bord) et de Cedric (tout les deux sur la dérive) et je vous tiens au courant !

Sur le 5000 si le bateau n'a pas fait chapeau je le maintiens à l'horizontale, la barreuse monte à bord puis en me tendant en arrère au bout de la dérive avec le bout de ressalage il revient. Il me semble important d'avoir quelqu'un à bord dès que le bateau est à plat cela permet de le relancer plus vite.