vent arrière, un secret ?

Intersérie de la vallée de joux, 105 participants !!! (super génial)
une moitié de parcours vent arrière, l'autre au près. Je tire les bords le plus "bas" possible avec mon ISO. Résultat: Niqué par les 470, 485, certains 420, et je ne parle pas des 505, FD loin loin devant... et en plus bien tranquilles qu'ils sont sur leurs beaux caissons...
Tout conseil bien venu ? PLein vent arrière avec le gen. en papillon ? jamais essayé !

Conclusion : Hé non! les vieux ne sont pas morts!

Oublie le vent-arrière avec les skiffs.
A la rigueur, en 4OOO dans le petit temps, on peut abattre un peu plus grâce au bout-dehors orientable, mais en général il vaut mieux faire du largue avec de la vitesse. Tu fait plus de chemin, mais tu vas plus vite.

Si la notion de VMG te parle :
- dans le petit temps, on a généralement un VMG équivalent aux spis symétriques. (on ne gagne rien à loffer un peu, mais on perd beaucoup si on tente de trop abattre)
- on commence à gagner en VMG par rapport aux spis symétriques au fur et à mesure que lel vent forcit.

Il ne faut surtout pas accepter d'abbatre sans vitesse. Au contraire, lofer, faire de la vitesse, donc du vent apparent, d'où refus et abbatée. Puis le bateua ralentit, le vent apparent adone, il faut relofer pour relancer la machine. Tout est dans la gestion trajectoire / vitesse. (comme pour tout bateau finalement )

est ce que quelqu'un a déja essayé en intersérie ce crime lèse skiff consistant à faire du vent arrière avec le gen en papillon ( evtl tangonné par la pagaie (2 fois le 4 eme smiley et 1 fois le dixième sympa), Que dit le VMG dans cette configuration ?

Le problème ne tient pas que dans une histoire de VMG, mais plus dans un problème de stabilité.

On le sait, vitesse = stabilité. Le vent arrière est une horreur pour nos skiffs : non seulement la vitesse est faible, mais l'allure est quasi-intenable s'il y a un peu de vent et/ou de vagues.

non, vraiment, il vaut mieux oublier le vent arrière !!

En habitable par petit temps j'ai déjà essayé l'assymétrique en ciseau et c'était plutôt efficace. J'ai pas essayé avec le Buzz, pourtant j'aurais pu avec les 2 semaines de pétole....

Oui parce qu'un habitable çà bouge pas.
En forty dans les tout petits air (meme pas de depart donné), on se mettais plein cul, (pas en ciseau), et en contre gitant de 10° à peu pret, le bord d'attaque vient au vent chopper de l'air. çà marchais, mais on a jamais vraiment sur si c'etait mieux, et vue que c'etait outrange on as pas poussé plus loin.

j'ai fait plusieurs régates interséries cet été sur un 29er avec des conditions de vent plutôt faibles. Je m'en suis toujours bien sorti en tirant des bords. Mais si le planning n'est pas accessible il faut faire attention à abattre au maximum, à bien trouver l'angle, c'est tellement facile de loffer et de sentir le bateau aller plus vite; la prochaine fois j'aimerais avoir un GPS pour mesurer en temps réel les VMG.

Pour gagner par petit temps, un autre gros atouts des skiffs est que, dans la mesure où nous tirons des bords, nous pouvons aller chercher les risées et les adonnantes. Je crois même que c'est ce qui permet de faire la différence !.

Un dernier point, par petit temps, comme au près, il faut alors se mettre le plus possible sur l'avant pour réduire la surface mouillée. Par contre je ne crois pas à la suggestion des descente en lacet par petit temps : une fois règlé sur un cap, il faut surtout ne pas bouger pour ne pas casser son erre.

Le résultat, tout le monde derrière en temps réel et compensé !

Completement d'accord. Et la position avancé, encore plus qu'au pres, est super importante.
L'exemple du forty, je le repete, c'etait dans genre en dessous de 3nds, donc jamais en course. Et de toutes facon absolument garder la contregite sinon c'etait la mort.
De toutes facon, sur ces bateaux, sans inertie et instables, il faut absolument allez chercher des appuis, c'est LE truc à regarder en tactique dans les petits airs.

Nico

Pour gagner par petit temps, un autre gros atouts des skiffs est que, dans la mesure où nous tirons des bords, nous pouvons aller chercher les risées et les adonnantes. Je crois même que c'est ce qui permet de faire la différence !.

Entièrement d'accord... mais pas seulement par petit temps ! Ce principe est valable pour presque toutes les conditions de vent. D'ailleurs, je crois que des séries telles que les 505 commencent avec leurs grands spis à tirer des bords de largue plutot que de descendre plein VA.

Au début un 470 tirait des bords (le meilleur !), à la fin du mois, tout les bons 470 et le 505 faisaient pareils. Je crois que dans les manches du national 470, ils tirent aussi des bords.

Mais lorsque nous les ammenons sur notre terrain (tirer des bords et le largue), ils ne peuuvent que perdre !
Une autre bonne raison pour ne pas tirer droit sur les bouées et se trouver à pousser de l'eau comme eux, dans un domaine où nous sommes sur d'être perdants

Disons que l'empannage est plus facile avec l'asymétrique...

C'est vrai que dès qu'il y a un peu d'air, on hésite pas à gyber pour chercher une risée ou rester dedans.

Maintenant en vitesse pure sur un bord de largue, on est quand même plus rapide... à bateaux comparables. (49er/505, 4OOO/470, 29er/420,...)