Faire décoller un moth

Bonjour à tous les foilers,

J'ai besoin de renseignements pour savoir quel est la bonne méthode pour faire décoller le moth.

Force du vent entre 8 et 12 noeud mollissant , beaucoup de houle,
Mon poids tout équipé 75 kilos,

Une fois le bateau stable en essayant de ne pas trainer d'eau au rappel pieds dans les sangles, au prés le bateau accélère on sent qu'il monte on voit le palpeur descendre et puis tout s'arrete par un départ à la contre gite avec rentré en catastrophe sur le trampoline, bref ma première nav a été de jongler en permanence.

De l'eau peut t'il rentrer par le mécanisme du palpeur ?

Une fois décoller comment on stabilise ?

Bref par vos conseils j'aimerais éviter de trop patauger.

Je ne suis pas un "foiler", mais quand j'en avais fait, le près ne m'avait pas posé de problème de compréhension de phénomène.

Je ne vois que deux options:

Soit tu montes tellement haut que le foil décroche et que tu retombes brusquement. Je ne pense pas que ce soit ca.

Soit le bateau accélère et tu es trop près du vent apparent, tu dois donc abattre durant l'accélération pour conserver un appuis constant dans la gv. Je pense plus à cette option.

Cet équilibre est plus difficile je pense pour qui est habitué à un foc, car alors celui ci participe à l'équilibre latéral et homogénéise la gite et la propulsion. (C'est marrant, parce qu'avec les petits jeunes de l'open bic, j'ai la difficulté inverse sur le RS500, ils basent toutes leurs sensations de gite et de cap sur la gv et ne parviennent pas à prendre correctement les indicateurs et sensations liées au foc.)

Cet équilibre est plus difficile également pour qui n'a pas l'habitude de barrer au trapèze sur un cat boat (RS600,700, MPS,...) . L'appuis dans la GV est alors ressenti de manière plus ténue.

Cet équilibre enfin est plus difficile pour qui n'a pas fait de dériveur avec gv completement lattée. Les lattes, elles orientent l'écoulement d'air. Du coup, soit l'air suit le profil, soit il décroche, et le passage de l'un à l'autre est plus brutal que sur une gv non lattée.

Une dernière piste est la régulation à l'écoute. En double, la régulation à l'écoute traite prioritairement la gite, et seulement avec plus de métier la relance. En moth, a mon avis, la relance à l'écoute, associée à la relance à la barre décrite plus haut, peut sauver quelques situations. Il ne s'agit pas de choquer border en continu, il s'agit d'être près à choquer, un peu, et très tot, dans le processus de relance pour pouvoir avoir une marge de rebordage lorsque l'on va reprendre de la vitesse.

Conclusion: la relance en moth foiler, cat boat à foil, exige une rapidité et une anticipation dans la relance plus importante qu'en dériveur à foc et à déplacement.

Bonjour et bienvenue sur les foils !!!

La bonne méthode, si il peut y en avoir une serait ne pas chercher à faire de cap au pres et surtout dans ces conditions (vagues, vent faible).
Si tu sent que le bateau te tombe dessus, borde et abat. Ca va te redonner de l'appui pour ne pas partir à la contre gite.
Une fois en l'air, regarde la chute de ta GV et vérifie qu'elle n'est pas ouverte. Si c'est le cas prends du hale bas. Si ta chute est bien droite tu auras plus de puissance pour accélérer sur les foils et le bateau sera plus stable.
Quelques infos sur le site de la classe francaise

Il est possible que de l'eau puisse rentrer par le mécanisme du palpeur, vérifie si il y a du jeu au niveau de l'axe de rotation du palpeur. maintenant ce n'est courant comme problème...

Au fait tu as quel bateau, et tu navigues sur quel plan d'eau?

Que la force soit avec toi, jeune padawan

J'ai récupéré le moth Bloaderider fx en fibre Aus 3350, il y a eu d'après le patron de Proust Racing deux bateaux construits, le moth était situé à Loctudy, c'est toi qui m'as donné le tuyau suite au diner de la Rochelle.

Le vent était trop faible pour décoller, même si dans les rizes on sent tout de suite la prise de vitesse du bateau et la montée de celui ci.

Le trampoline était ou est hyper glissant et la tension des sangles trop faible.

je pense aussi que les flaps était mal réglés.

La position surtout du safran ramnené au max vers le bateau favorise quoi ?

A retenter trés bientôt

ok je m'y pers un peu avec tes pseudos

Pour recadrer les forces en présences,c'est la dérive qui te fait voler, le safran permet de régler le cabrage/piquer du bateau.
Si tu ajoutes de la portance sur le safran tu vas ajouter de la pousser sur ton safran et donc faire piquer ton bateau vers l'avant. Ca ne favorise donc pas le décollage ;rolleyes; . Mais ca peut avoir un sens si tu es au pres pour gérer l'équilibre de ton bateau, et que tu veux le faire piquer légèrement (ca fait accélérer le bateau).

Au portant on veut plutot diminuer la portance donc on met le safran sur l’arrière

Tu vas voir qu'avec le temps tu vas sentir l'assiette de ton bateau.
Pour commencer, ne met pas trop de positif au début et travaille un peu le positionnement du corps dans le bateau, ca te permettra de comprendre les répartitions des forces. Après tu pourras travailler avec le safran. Le moth est hyper sensible au positionnement du barreur, ca influence beaucoup l’incidence des foils et c'est important de comprendre ca avant d'aller plus loin

J'ai laissé mes coordonnées sur le site des moths, si vous faites une session d'entrainements je veux bien me déplacer.
A suivre

La position sur le trampo est assez importante. Au départ n'hésite pas à te tenir un peu en arrière puis à t'avancer quand tu décoles. Il ne faut pas non plus surborder ta voile.
Quand tu as atteind ta vitesse de décolage, relaches un peu d'écoute, cela permet d'alléger la pression sur les foils. Quand tu as décolé la coque il ne faut pas oublier de rentrer un peu aussi car les pressions latérales sur la dérive et le safran diminuent. Certe tu vas partir un peu à la dérive. Tu contreras cet effet en contregitant de façon à ce que ce soit les foils qui produisent par leur portance pas tout à fait horizontale l'effet dérive. Allez! bons vols et multiplies les essais. Ca en vaut la peine.

Ok, compris l'obligation de la contre gite pour éviter de faire déraper le moth.
la trés forte houle a du me géner et le vent mollissant aussi pour bien décoller.
Si les conditions sont bonnes je retente à la Ganguise ce weekend.