Prix spéciaux Trophée breizhskiff 2007

3) Meilleur organisateur de régate.
Comme on n’est jamais mieux servi que par soi même, vous vous doutez bien que c’est sans aucune modestie que je vais satisfaire mon orgueil démesuré en m’attribuant la palme du meilleur organisateur de régate. Comment peut on en effet ne serait qu’un dixième de seconde imaginer ne pas me récompenser pour cette formidable régate de Carnac ? Si une racaille avait éventuellement une mauvaise raison de s’opposer à ce sacre, qu’elle se taise à jamais. Et elle ferait mieux de se la fermer car c’est au karcher que je lui enlèverai du cerveau, cette idée de remettre en cause mon sacre de grand organisateur de régate. Qui pourra oser contester le fait qu’il y avait something in the air en ce début de mois de septembre ? Oui, dans un siècle, les historiens de la voile légère qui auront à se pencher sur le développement du skiff en France reconnaîtront que la régate de Carnac fût un tournant majeur, comme le fut pour la France en cette même année l’élection de Nicolas Sarkozy guide suprême du peuple de France. Qui pourra renier les sourires, les rires, la bonne humeur, la convivialité que j’ai su distiller parmi cette foule venue de toute l’Europe et si diverse dans sa composition ? Oui les sourires des gamins présents en Open Bic et des Anglais venus courir le premier National RS 700 faisaient plaisir à voir. Même le ciel était avec moi, implacable démonstration de mon talent d’ordonnateur du culte du skiff. Comment pourriez-vous après un tel événement ne pas vous rallier à mon tutu rose ? Et pourtant cette année la concurrence était rude : la régate du Der prouve d’année en année qu’elle est toujours un des grands moments de la saison. La régate en Suisse, malgré l’absence de vent a également laissé un souvenir inoubliable dans la mémoire de ceux qui y sont allés. On n’en attendait pas moins des Suisses qui ont tant contribué à coups de fondue et de vin chaud a créer de la convivialité sur les événements où ils nous gratifiaient de leur présence. La régate d’Hourtin a également été une grande réussite avec tous ces jeunes loups issus des filières fédérales venus mettre des branlées et donner des leçons à de pauvres skiffeurs amateurs. D’année en année, chacun des événements breizhskiff.com finit par devenir consistant, autonome et incontournable et porte en lui des valeurs propres et uniques capables de fédérer un grand nombre de skiffeurs. 2007 fut un grand cru sur le plan des événements, 2008, le sera forcément tout autant.

Tu es nouveau venu dans le monde du skiff ou sur ce forum. Tu es outré par ce que tu viens de lire et la prétention qui se dégage des lignes ci-dessus… Alors juste pour te rassurer, je poste une photo qui rappelle à quel point le ridicule ne tue plus …

je poste une photo qui rappelle à quel point le ridicule ne tue plus …

On finirai par le regretter.......

4) le meilleur nouveau skiffeur de l’année.
Chaque année la classe des Fireboulistes nous envoie des éléments de grand talent qui peuvent prétendre au titre de meilleur nouveau skiffeur de l’année. Les frangins Cadre, Jocelyn, Ludo et bien d’autres ont depuis quelques années toujours été là pour démontrer si cela était encore nécessaire l’ouverture d’esprit de cette classe qui devrait en inspirer bien d’autres. Mais ce n’est pas du côté des adeptes de la cagette passés au skiff que je trouverai cette année un lauréat à la hauteur de ce prix qui est aussi et surtout une belle promesse d’amélioration du niveau général de compétitivité de la flotte française de skiff. Car si nous devons absolument garder notre esprit convivial, rassembler tous les publics -du régatier pur et dur à l’amateurs de loisir sportif- il importe pour des raisons de crédibilité que nous soyons capables de tirer vers le haut le niveau général afin de nous assurer une croissance forte. Problématique comparable à celle à laquelle doit faire face notre vénéré Président –petit père du peuple- qui nous montre le chemin en cherchant à améliorer la compétitivité de l’économie française afin d’obtenir plus de croissance. Vous comprendrez alors que je ne peux décemment pas aller dans le sens de la Marmotte qui aurait voulu à attribuer ce prix à Myriam, l’équipière dans la vie et sur l’eau de notre Gilles national. En effet, nouvelle venue dans la vie de Gilles et sur l’eau, elle a certes démontré des capacités techniques et morales d’autant plus fortes qu’elle naviguait avec son homme et en Cherub. Mais force est de constater que la compétitivité n’a pas été leur fort. Peu de résultat, peu de manche terminée et beaucoup de casses ont déjà valu un prix mérité à cet équipage. Désolé La Marmotte, je ne te suivrai donc pas pour l’attribution du prix du meilleur nouvel équipage à Gilles et Myriam. Fred, dans ses votes, n’a souhaité fâcher personne et en faire le moins possible, attitude typique, j’oserais dire, du consultant qu’il est. Il a décerné des prix de groupe à tout le monde : il a par exemple souhaité mettre sur le même plan la régate du Der et Carnac (quelle idée franchement) et a attribué le prix du plus gros casseur à la classe Cherub. Pour le prix du meilleur nouveau skiffeur, il n’a pas dérogé à la ligne de conduite –le consultant vend du concept- qu’il s’était fixé en l’attribuant à tous les jeunes issus des filières fédérales qui sont venus régater avec nous. Il est comme cela le Fred, il aime les marmots et s’imagine déjà le moment ou dans quelques années ses gamins viendront sur l’eau avec nous… Le consultant est connu pour ses capacités d’analyse et sa finesse pour comprendre les problématiques et les restituer en quelques mots bien sentis. Concernant l’arrivée massive de tous ces nouveaux skiffeurs issus des filières fédérales, Fred ne s’est non seulement pas trompé pour identifier les meilleurs nouveaux skiffeurs mais a su pointer du doigt le défi auquel nous devrons faire face. Je cite Fred « mais comment ne pas remettre un prix collectif aux petits nouveau du 29er qui vont rendre nos régates sans doute assez différentes de ce qu'elles étaient jusqu'à présent, mais avec l'espoir de rendre ces petits jeunes aussi différents dans leur approche de la compétition… ». Partageant entièrement ce point de vue là, j’irai néanmoins plus loin afin de faire plaisir à un autre homme au physique de pilier (du Mac Burne), Yabsynte, en attribuant plus spécifiquement ce prix du meilleur nouvel équipage à Kevin et Glenn. Je précise que ce dernier est issu de la famille de Yabsynthe, mais que contrairement à lui, Glenn a su passer du bon côté de la force en venant naviguer en skiff. L’équipage Kevin-Glenn a été impressionnant à Carnac, vainqueur incontesté à Hourtin, le tout avec une gentillesse, un bon esprit et une modestie qui, vous l’imaginez bien, ne peut que me faire rêver.

Je précise que ce dernier est issu de la famille de Yabsynthe, mais que contrairement à lui, Glenn a su passer du bon côté de la force en venant naviguer en skiff.

Dark Vador revient du bon coté de la force, mais seulement à l'aurée de sa mort... :

Dark Vador revient du bon coté de la force, mais seulement à l'aurée de sa mort... :

En voilà une bonne idée ! La prochaine fois que Yann monte sur un skiff, il naviguera avec le masque de Dark Vador...

En voilà une bonne idée ! La prochaine fois que Yann monte sur un skiff, il naviguera avec le masque de Dark Vador...

Excellent!!!

myriam se joint à moi pour vous remercier de ce prix si convoité mais que nous laisserons à d'autres l'année prochaine...puisque nous naviguerons sur un batal enfin fiabilisé .

5) Le meilleur équipier :
Plus que sur n’importe quel autre bateau, l’équipier est au skiff double ce que la pierre philosophale est à l’alchimie, et ce que le contrôle électronique des foils à la classe Moth. Un élément nécessaire à la réalisation du Grand ½uvre, la navigation sublimée, quelque chose dont tout le monde parle, alimentant fantasmes, légendes et quête mystique mais dont personne n’a jamais vraiment vu la couleur et dont l’existence finit par n’être qu’un produit de notre imaginaire nourri par nos rêves d’enfant. Las de cette quête de l’équipier parfait, certains dont je fais parti ont donc définitivement mis un terme à cette recherche préférant se concentrer sur l’onanisme des navigations solitaires et leur cohorte de plaisirs non partagés mais si peu simulés. Chercher l’équipier parfait, c’est donc faire la douloureuse expérience de notre faiblesse et de notre médiocrité, c’est tirer un trait sur une vie rêvée des anges que nous ne sommes pas. Mais il me faut l’admettre peut être ai-je tord, peut être que naviguer à deux, c’est aussi savoir faire preuve de pragmatisme et non de renoncement à l’image de notre Président, loué soit son nom, qui conduit le char de la France avec un Premier Ministre, qui sans être parfait, ne réussira cependant pas à faire déraper l’attelage. L’équipier parfait n’existe donc pas, mais l’équipier acceptable se trouve de temps à autre, ne serait-ce que pour un temps, avant qu’il ne vous largue pour voguer vers d’autres horizons. Comment ne pas penser ici à Philippe qui a su équiper Fred dignement et avec un tel dévouement depuis des années avant de prendre un peu de recul pour aller vers d’autres amours plus réelles celle là ?
Comment ne pas penser à Tom, si bon équipier en son temps, et qui n’a seulement daigné naviguer avec moi qu’à trois ou quatre reprises l’été dernier ? Oui de l’équipier fusionnel, il faut bien reconnaître que, comme en amour, nous sommes passés à l’équipier « fissionel ». Car tout équipier, empruntant au registre amoureux, finit un jour par dire à son barreur qu’il le quitte : « ce n’est pas toi, c’est moi », « tu es tout ce que je recherche, mais je n’en suis pas digne », « ce n’est pas le moment, mais peut être qu’un jour nous nous recroiserons pour d’autres navigations ». Que reste-t-il de nos amours, que reste-il de nos équipiers ? Qui récompenser donc pour ce prix ? La Marmotte, évidemment fidèle à sa ligne de conduite, me suggère Gilles : « il navigue avec sa femme qui le supporte en régate ». Mais la Marmotte est sans devenu myope comme une taupe pour ne pas avoir remarqué que c’était Myriam l’équipière et non Gilles. Puisqu’il faut bien désigner un gagnant ou une gagnante, je vais donc suivre les recommandations de mon consultant préféré, Fred : « Pour la maîtrise parfaite de la man½uvre de dessalage que Phil et Corinne nous ont montrée à Granville, je pense que Corinne mérite largement ce prix ! ». Fred je te suis sur ce coup là d’autant plus que tu t’y connais en bon équipier et en dessalage. Je constate également que tu attribues ce prix à la femme d'un dénommé Philippe... N'est-ce pas comme la preuve inconsciente que tu souhaiterais voir l'autre Philippe, ton équipier, passer à la barre du crocodile dundee ?

Plus ca va plus je me marre thumbsup; thumbsup; thumbsup;

6) le plus beau bateau.
Autant cette année les choses ont changé en France grâce à l’élection de Nicolas Sarkozy, sublime réenchanteur du monde, autant sur breizhskiff.com rien ne change quand il s’agit d’élire le plus beau bateau de la saison. Comme le dit Patrick, se faisant l’écho d’une idée largement diffusée parmi vous, « le plus beau bateau, c'est toujours le sien. C'est comme les femmes et les enfants (enfin il parait, confirmation sous peu) ». Je dirais même confirmation imminente maintenant mon cher Patrick… Bon courage à toi et Wieke. Oui l’amour que nous éprouvons pour nos bateaux nous rend aveugle au point de ne pas souvent savoir remarquer la beauté d’un autre bateau. Ceci dit, il faudra qu’on m’explique pourquoi on a du mal à admirer d’autres bateaux que le sien, alors qu’on admire et qu’on admet plus facilement la beauté d’une femme ou d’un homme qui n’est pas la notre ou le notre… Je ne balancerai pas, je vous promets. Est-ce à dire que certains sont plus amoureux de leur bateau que leur conjoint, plus exclusif en tout cas ? Fin de la parenthèse, mais il faut bien remplir, car j’avoue que vous ne m’aidez pas trop pour l’attribution de ce prix… Heureusement, certains, ne votent pas pour leur propre bateau ou leur propre classe. Prenons le cas de la Marmotte par exemple. Je vous laisse deviner pour qui il a voté, ce n’est pas très dur à trouver si vous avez fait l’effort de vous taper ma prose depuis six pages. Il a bien évidemment voté pour Gilles et donc pour Aqua Marina. La Marmotte est vraiment devenu taupe, ou la Marmotte est en train d’opérer un transfert sur la personnalité de Gilles… Parce que ce n’est pas tant le fait que la Marmotte ait voté pour Aqua Marina qui pose problème que la manière dont il l’a justifié. Je cite La Marmotte : « le plus beau bateau : Aqua marina, c'est le bateau de Gilles ! ». Sans vouloir faire mon Luchini donnant dans l’explication des textes des grands auteurs, la manière dont est tournée cette phrase nous montre bien que l’évocation d’Aqua Marina n’est qu’un prétexte qui permet à la Marmotte de déclarer son amour à Gilles. L’important dans cette phrase, c’est ce qui se passe après la virgule et le rythme que cette virgule imprime à la phrase : Aqua Marina virgule c’est le bateau de Gilles. Il y a là comme une évidence, quelque chose de définitif et qui ne saurait être remis en question. Dans l’esprit de la Marmotte, c’est Gilles qui par magie confère à Aqua Marina sa beauté. C’est donc Gilles qui pour la Marmotte est beau. Aqua Marina n’est un beau bateau que parce qu’il s’agit de celui de Gilles. Je vais même jusqu’à penser que si Gilles avait navigué sur un truc encore plus moche qu’un Cherub, La Marmotte aurait quand même attribué ce prix au bateau de Gilles. Bref, j’en suis à penser qu’il s’est passé quelque chose chez la Marmotte qui n’a plus rien à voir avec le choc esthétique ou scopique mais qui renvoie au coup de foudre pour Gilles. La Marmotte, il va falloir que tu ailles consulter un psy, ce qui ne devrait pas être trop compliqué pour toi, afin de déterminer les raisons inconscientes de ce glissement amoureux à l’égard de Gilles… Ne pas oublier non plus d’évacuer les causes biologiques. Il se pourrait que le Mac Burnes distille quelques filtres amoureux homosexuels dans les pressions qu’il vous fournit très régulièrement. En effet, pour corroborer cette hypothèse, rappelons nous que l’autre grand adepte du Mac Burnes, Yabsynthe, avait quant à lui été victime d’un transfert sur la personne de Delapierre…
Néanmoins, je dois constater que vous êtes nombreux à avoir attribué vos suffrages à des Cherubs. Pastatoide dans sa superbe nouvelle livrée orange et purple a été évoqué à de nombreuses reprises. Ceci dit, les gens qui me parlent de Pastatoide insistent aussi beaucoup sur les beaux yeux de l’équipière habituelle de ce bateaux. Que voulez-vous, j’ai quand même beaucoup de mal à m’expliquer qu’on puisse trouver beau un Cherub. D’autres ont voté pour NBS… Il est vrai que comme pour les fringues, la couleur noire affine les silhouettes… Mais vous avez également été sensibles, et moi aussi, au magnifique et formidablement créatif logo que NBS arbore dans ses voiles et qui détourne notre attention des défauts esthétiques de ce bateau comme nous pourrions oublier les défauts physiques d’un être en nous focalisant sur l’accessoire, le bijou, les fringues etc… J’irais même jusqu’à dire que l’équipière de Pastatoide ou le logo de NBS sont aux Cherubistes ce qu’un wonderbra est à une petite poitrine. Je ne peux pas non plus ignorer le fait que vos votes en faveur des Cherubs ont peut être été influencés par l’existence de photos faites par des professionnels qui ont su saisir les cherubs sous leur (seul et unique) profil le plus avantageux. Non en mon âme et conscience, il m’est difficile d’attribuer ce prix du plus beau bateau de l’année à un Cherub.
C’est donc une fois de plus que je vais m’en remettre à la clairvoyance de notre consultant préféré, Fred, qui comme moi a été impressionné par la beauté du B14, beauté naturelle renforcée par un extraordinaire spi patchwork digne d’une création de haute couture. Les 18 Pieds Australiens de Bethwaite m’ont fasciné quand j’étais encore jeune, le B14, du même architecte, m’a donné envie de franchir le cap et de naviguer en skiff. 12 ans après mes premières navigations en skiff, alors que la classe B14 a de nouveaux été présente sur le circuit de régates, il est bien normal que j’attribue ce prix du plus beau skiff de l’année au B14 Brit Air. Je sais qu’un nouveau jeu de voiles a été commandé mais j’espère que ce magnifique spi patchwork sera conservé comme une précieuse relique tant il sublimait la beauté naturelle de ce bateau.

Pour illustrer mes propos

Suite concours de mode :

Encore

Le gagnant pour finir dont le spi irait si bien avec mon tutu..

7) le plus fêtard de l’année.
Il y a eu cette année quelques fêtes monumentales. Je ne vous surprendrai pas en disant que la plus mémorable restera pour moi celle du 6 mai 2007, jour de victoire et de communion pour le peuple de droite fier d’avoir porté à l’Elysée l’homme qui incarne nos espoirs de changements et symbolise la modernité de la vie politique de la même manière que la pratique du skiff porte en elle le renouveau de la voile légère. C’est avec un nouveau venu au skiff, grand fêtard comme il a pu le montrer au Der ou à Hourtin, Loick Royant, que j’ai passé une bonne partie de cette soirée, depuis l’explosion de joie dans une salle Gaveau, jusqu’à la liesse populaire de la place de la concorde avant de finir au Show Case, haut lieu de la branchitude parisienne… On s’est fait refouler du Fouquet’s. Mais bien loin de vouloir passé pour un sarkozydolâtre que je ne suis pas, vous le savez bien, revenons à breizhskiff et à son esprit festif et bon enfant. Il y eu comme toutes les autres années de grands moments. Le Der où le vin et la bière coulait à flot, mais aussi Hourtin ou le mélange des générations, de l’adolescente pré pubère qui exprime bruyamment son amour pour les candidats de la Starac aux papis graveleux naviguant en Open 500, nous avons passé de bons moments, de très bons moments. Loick Royan a dans les deux cas, au Der et à Hourtin, été de la partie et a véritablement démontré des dispositions et des aptitudes pour la fête qui mériteraient d’être développées et mises en valeur les prochaines saisons. Equipier de mon co-administrateur, et compagnon politique comme je le rappelai plus haut, pour ne pas être accusé de partialité, je ne lui attribuerai cependant pas ce prix du plus gros fêtard de l’année même si l’envie ne m’en manque pas. Qui donc est digne de ce recevoir ce prix ? Vous avez remarqué à quel point depuis le début de cette cérémonie de remise des prix, La Marmotte et Fred m’ont été d’utiles recours lorsque la mémoire ou plus simplement l’imagination me faisait défaut. La Marmotte toujours aussi obsédé par Gilles que les 505kystes par leur grand spi l’a de nouveau cité comme plus gros fêtard. Il est vrai que Gilles se défend bien depuis quelques années, toujours une bière à la main, la clope au bec, toujours prêt à prolonger la nuit quitte à devoir faire usage de paracétamol au réveil comme me le rappelle La Marmotte, son plus fidèle admirateur : « Le plus fetard : Gilles à la recherche d'efféralgant avec une roulée au bec ». Voila que la Marmotte en pleine phase de cristallisation amoureuse à l’égard de Gilles se verrait bien lui apporter un réconfort plus efficace que le doliprane pour les lendemains de fêtes trop arrosées. D’autres parmi vous m’ont suggéré d’attribuer ce prix à l’ensemble des participants aux apéritifs du Mac Burnes. Je ne les suivrai pas, ne voulant pas renforcer l’amalgame trop courant entre alcoolisme, mondain ou non d’ailleurs, et le sens festif. Alcoolisés comme ils doivent l’être après leurs tournées au Mac Burnes, ils doivent être bien éloignés de l’esprit des soirées festives, celles qui vous font passer par toute la gamme des sentiments… Celles qui sont sans doute les meilleures, celles dont on voudrait qu’elles se prolongent encore quelques heures ne serait-ce que pour repousser le moment où les rêves et les fantasmes reprendront inévitablement le dessus… Fred, dans sa rationalité de consultant en systèmes d’informations, poursuit sa logique de prix de groupe en me proposant d’attribuer le titre de fêtard de l’année au groupes d’anglais présents à Granville et avec qui nous avons regardé le match de rugby. Je cite Fred : « Allez, encore un prix collectif, mais avec un gros clin d'½il : la bande de fillettes anglaises que nous avons croisée à Granville et qui nous a donné une leçon d'enthousiasme tout au long du match de demi-finale. Avec ça, on comprend un peu mieux comment une équipe anglaise, soi-disant moribonde, arrive en finale d'une coupe du monde de rugby ! ». Liesse, alcool, chants de supporters, communion des peuples, cette soirée a en effet été exceptionnelle, un formidable moment qui nous a rendu la défaite moins amère qu’une Guiness. Mais voilà mon cher Fred, je ne te suivrai pas pour l’attribution de ce prix parce que je n’oublie pas que tu as aussi été le leader des supporters français lors de cette soirée. Il a suffit que de ta grosse voix tu lances un « depuis le début » pour impressionner ces anglaises délurées redevenues l’espace de quelques secondes de petites filles. Tu as su à toi tout seul motiver les Français et les entraîner dans la « fête malgré la défaite ». C’est donc à toi que je vais attribuer ce prix, mais pas seulement pour cette soirée granvillaise. En effet, je te décerne ce prix parce qu’après ton titre de skiffeur virtuel en 2006, tu as su revenir dans le match en 2007 et apporter ta contribution à nos événements. Moins sur l’eau il est vrai qu’à terre mais ta présence a souvent entraîné de bons moments. Sur un plan pragmatique, je t’attribue ce prix car j’ai deux photos prises au Der illustrant ce sens de la fête qui est le tien. Sur la première, vous constaterez l’air enjoué qui doit être celui d’un bon fêtard, le petit sourire malicieux mais aussi son sens de la débrouillardise pour fouiller dans les placards et trouver des réserves d’alcool qui permettront de prolonger la fête. La deuxième photo quant à elle, montre ce qu’est un voileux fêtard en fin de soirée : il ne peut s’empêcher de compter tout ce qu’il a bu et a le regard hagard et fatigué d’un navigateur au long cour pas totalement revenu d’une traversée océanique.

le ou la plus sexy des skiffeurs :
Non La Marmotte, je ne désignerai pas Gilles comme le skiffeur le plus sexy de l’année. Ca commence à bien faire cette obsession ! Non mais… Je ne sais pas que qu’il y a dans les boissons du Mac Burnes mais quand je constate que Yabstynthe de son côté s’est comme les autres années prononcé en faveur de Delapierre, je m’interroge vraiment. Entre la Marmotte qui nous fait une fixation sur Gilles et Yabsynthe sur Delapierre, on est vraiment males. A moins que ce ne soit sur la nouvelle équipière de Delapierre que Yabsynthe ait fantasmé, lui qui aime tant les femmes plus âgées que lui. Parce que il n’y a pas à dire, Jean Philippe Delapierre est quand même moins sexy sur un bateau poubelle comme le Xenon que sur un Vis. Ceci dit Yabsynthe me fait d’ores et déjà savoir que l’année prochaine, il votera pour Delapierre également, quand bien même celui naviguerait sur un Open Bic. Le garçon a des fantasmes bizarres, étranges mais ça on le savait ou du moins on s’en doutait puisqu’il navigue en 505. Désolé c’est plus que facile…
Soyons sérieux deux minutes. Heureusement, certains le sont mais souhaitent malheureusement rester dans l’anonymat. Comme je l’ai déjà évoqué plus haut, les yeux d’Olivia font fantasmer certains. Lolo si tu veux je te donnerai les noms…De même, certains fantasment sur Wieke. Patrick, je te donnerai également les noms. Non les mecs, ne me remerciez pas. D’autres fantasment sur Daniela… Simoné, je te donnerai les noms même si la jalousie des Italiens me fait peur et que je voudrais pas être à l'origine d'un drame de la jalousie. Un autre, dont je pourrais éventuellement citer le nom puisqu’il ne s’en est pas caché lors de la régate de Carnac, fantasme devant le charme des grandes anglaises, en l’occurrence Lucy… En réalité, cette personne là aurait du mal à faire du Cherub avec elle… Will, I’ll give you the name of that man. Fidèle à mes effets de comique de répétition, je pourrais dire que la plus sexy, c’est Carla Bruni qui bien que non skiffeuse mais sensible à l’univers maritime (son frère aujourd’hui décédé avait fait une transat AG2R avec un ancien bassiste de Noir Désir) n’en ait pas moins la chérie de notre vénéré Président et mérite à ce titre une citation.
Suite à la remise du prix du skiffeur le plus sexy à Olivia en 2005, -décidément elle a ses admirateurs (Lolo je t’assure, j’ai les noms)- certaines féministes s’étaient insurgées contre cette attitude machiste qui consistait à vouloir absolument remettre ce prix à une femme. L’an passé, j’avais corrigé le tir, en offrant à toute les skiffeuses, un formidable ensemble de photos de skiffeurs mâles à moitié dénudés ou en pleine action. J’ai malheureusement dû constater qu’aucune ne m’avait remercié pour ce magnifique calendrier des dieux du skiff. Deux solutions : ou bien elles s’en foutent laissant ces considérations futiles aux stupides hommes que nous sommes ou bien elles sont encore en train de fantasmer sur ces magnifiques éphèbes à la carrure de statues grecques… Je privilégierai cette dernière solution en leur offrant une nouvelle fois des photos de skiffeurs sexy. Sur la première, nous avons deux magnifiques skiffeurs qui défilent pour vous Mesdames en vamps (les plus jeunes auront su mal à connaître la référence) alors que sur la deuxième, le skiffeur à la superbe petite moustache de gendarme porte un gilet de la marque moby dick. Je vous rassure, Mesdames, bien que la photo ne soit pas parfaite, ce nom de marque ne signifie pas que cet homme ait un physique de baleine… Quant à penser que le dick du monsieur soit de la taille d’un cachalot, je ne me prononcerai pas, vous laissant seules juges.
Bon après cette vulgarité fort heureusement nuancée d’une référence culturelle, il me faut une porte de sortie… Je suis mal… Et là, Fred me donne la solution. Merci le consultant ! Bien évidemment, c’est un prix de groupe que je vais décerner. Mais à quel groupe ? Après une courte réflexion je décide donc d’attribuer ce prix 2007 du plus sexy à toutes les skiffeuses ou les compagnes de skiffeurs qui ont mis au monde de beaux bébés en l’espace de deux ou trois ans, celles qui sont sur le point de donner naissance, ou bien encore celles qui nous annonceront de bonnes nouvelles en cette année 2008…Vous étiez toutes belles sans être mère, vous l’êtes encore plus maintenant !

le ou la plus sexy des skiffeurs :
Après une courte réflexion je décide donc d’attribuer ce prix 2007 du plus sexy à toutes les skiffeuses ou les compagnes de skiffeurs qui ont mis au monde de beaux bébés en l’espace de deux ou trois ans, celles qui sont sur le point de donner naissance, ou bien encore celles qui nous annonceront de bonnes nouvelles en cette année 2008…Vous étiez toutes belles sans être mère, vous l’êtes encore plus maintenant !

Ce qui n'est pas incompatible avec Olivia donc .... ou avec ... Clarisse

9) Le skiffeur virtuel de l’année 2007
Comme chaque année, il me faut terminer ce discours par la remise du prix du skiffeur virtuel. Les années passent et je mesure l’ampleur de la responsabilité qui pèse sur mes épaules si j’en juge par le grand nombre de personnes qui aimeraient se voir décerner cette récompense. Dans notre petite communauté, se voir remettre la distinction de skiffeur virtuel vous confère respect, admiration mais aussi malheureusement envie et jalousie. Qui n’a pas rêvé un jour d’être l’égal d’un Thierry ou d’un Fred, nos deux précédents lauréats ? Oui je le sais, dès que la page d’accueil du forum breizhskiff signale un nouveau message posté par l’un de ces deux éminents skiffeurs virtuels, c’est fébrile que vous allez le lire car vous mesurez pleinement tout l’impact que ces messages auront sur la vie de notre petite communauté. Humour, pertinence, chacun des messages postés par ceux qui furent un jour skiffeur virtuel de l’année est la preuve écrite de la santé, du bon développement de ce site et d’une pratique moderne de la voile légère. Mais plus que tout, être skiffeur virtuel de l’année, c’est contribuer à un état d’esprit que beaucoup nous envient et qu’il faut continuer à développer. Le skiffeur virtuel de l’année est un personnage clef qui ne saurait donc être sous-estimé. Il faut faire preuve d’exemplarité, de responsabilité et s’investir pour le développement du skiff. Et nos deux précédents lauréats se sont montrés dignes de cette récompense. Thierry, fidèle à lui-même a continué à répandre de la bonne humeur, de la convivialité et de l’humour dans chacun de ses posts. Fred, quant à lui, a également été admirable. Non seulement a-t-il poursuivi ses efforts de virtualité tendant parfois même à la virtuosité dans le langage de ses messages, mais il a également repris le chemin des plans d’eau et des régates pour toujours plus de convivialité. Je les en remercie tous les deux du fond du c½ur. Ils m’ont montré que je n’avais pas fait fausse route en les distinguant les années précédentes. Qui est digne cette année d’être leur successeur ? Non la Marmotte, je te vois venir… C’est non ! Yabsynthe skiffeur virtuel ? Il en rêve, nous en rêvons tous mais quelque chose me dit que son heure n’est malheureusement pas encore venue. La faute sans doute à l’ambiguïté de sa position vis-à-vis du skiff, la faute sans doute à ce diabolique et savant mélange d’espoirs non tenus et de désillusions bien réelles qu’il nous a donnés à lire tout au long de l’année à travers ses posts. Allez Yann, un petit effort, du moins dans le discours, passe du bon côté de la force et tu seras digne d’être un chevalier skiffeur virtuel. Tom a également été cité pour ce prix… Au-delà se son extraordinaire capacité à la non maîtrise des règles élémentaires de l’orthographe et de la grammaire, je ne peux décemment pas lui décerner ce prix. Parce que Tom, dorénavant étudiant, est non seulement de moins en moins skiffeur virtuel et de moins en moins skiffeur tout court. Peu de navigation cet été, peu de messages postés, Tom pourra dans quelques années prétendre à ce titre mais tout jeune padawan qu’il est, il devra d’abord régler ses problèmes et sa tentation pour le côté obscur de la vie étudiante qui éloigne de breizhskiff.com et des plans d’eau.
Qui mais alors qui pour prétendre à ce titre ? Vous n’avez pas encore deviné le nom de celui qui aura été le skiffeur virtuel de l’année ? C’est facile, il suffit de se demander comment je pouvais me sortir de ce fastidieux discours avec une jolie pirouette. Des indices : il a été tout au long de l’année 2007 celui qui aura été le plus évoqué dans les messages sur le forum breizhskiff et le plus vu également. C’est un grand amoureux de la mer, des croisières, et des navigatrices qui le valent bien comme le prouve les photos ci après. Mieux encore, il a terminé la saison par des petites séances de navigation en skiff. Bien que non milliardaire, je lui ai prêté mes bateaux et mon équipier et il a adoré. Oui Nicolas Sarkozy a bien été le breizhskiffeur de l’année !
Au bout du compte, les voileux sont-ils sarkozystes ? Non pas tous et heureusement pour nous. Mais Nicolas Sarkozy, qu’on l’aime ou qu’on le déteste a été sans aucun doute possible la personnalité virtuelle ce forum en 2007.

Suite des preuves :