Golden Globe race

Bon depuis une vingtaine de jours un paquet de concurrents est parti faire le tour du monde à l'ancienne comme lors de la première édition du Golden globe challenge. Je ne sais pas trop quoi penser de cette course qui semble si anachronique et pourtant.... Plaisir de lire le papier de Brian Hancock qui dit bien mes sentiments à l'égard de cette course.
sailinganarchy.com/2018/07/25/it-is-what-it-is-2/

Ce qui vient de se passer ce weekend va alimenter la polémique sur la sécurité de cette course. Les mecs sur leur coffre-fort se sont faits prendre dans une bonne grosse dépression de l'indien. Résultat deux démâtages et un blessé grave qui vient d'être évacué après une opération de secours qui aura mobilisé des moyens importants.
Sportivement... Il n'y a pas de second. VDH est loin, très loin devant et devrait entrer dans le pacifique bientôt après 86 jours de course...

La vraie sécurité c'est d'avoir des prévisions météo, pas un bateau de 10 tonnes avec une une quille longue.

flebas wrote: La vraie sécurité c'est d'avoir des prévisions météo, pas un bateau de 10 tonnes avec une une quille longue.

C'est pas faux...

Et de la vitesse, pour ne pas subir la météo, et aussi pour ne pas subir les vagues.
Dans la grosse mer, je trouve ces déplacements lourds plutôt dangereux.

Avec de bonnes prévisions, on peut éviter les grosses perturbations même avec un bateau lent (4 à 5 nds de moyenne).

stw.fr/sites/default/files/14323/bonnes_pratiques_0.pdf

On retrouve avec les bateaux du Golden Globe, les récits de ces navigateurs du XXé qui eux aussi se faisaient rouler par les déferlantes du Grand Sud.

Aujourd'hui les bateaux vont suffisamment vite (et parfois plus vite que les dépresions...) pour échapper aux dépressions et surtout pour ne pas subir les vagues en surfant sur elles grace à leurs formes de carènes (entre autre)... La vitesse c'est la sécurité finalement...

Là l’hécatombe est trés importante dans le Golden Gobe... Sur 18 participants 9 abandons et 1 en classe Chichester (ayant fait un arrêt)....

Ce qui pouvait passer au départ comme une course “romantique“ renouant avec les récits et les mythes de Slocum, Chichester, Gerbault, Moitessier est en train de virer au cauchemar...

Thierry wrote: On retrouve avec les bateaux du Golden Globe, les récits de ces navigateurs du XXé qui eux aussi se faisaient rouler par les déferlantes du Grand Sud.

Aujourd'hui les bateaux vont suffisamment vite (et parfois plus vite que les dépresions...) pour échapper aux dépressions et surtout pour ne pas subir les vagues en surfant sur elles grace à leurs formes de carènes (entre autre)... La vitesse c'est la sécurité finalement...

Là l’hécatombe est trés importante dans le Golden Gobe... Sur 18 participants 9 abandons et 1 en classe Chichester (ayant fait un arrêt)....

Ce qui pouvait passer au départ comme une course “romantique“ renouant avec les récits et les mythes de Slocum, Chichester, Gerbault, Moitessier est en train de virer au cauchemar...

Tant qu'ils ne battent pas le pourcentage d'abandon du Vendée 96 : 9/15 (2/3 de la flotte)

9/19 ils sont sur la bonne voie...

Nouvel abandon aprés le chavirage de Loic Lepage, ce qui porte à 10/18 le nombre des abandons...

A la suite du chavirage et du démâtage, une voie d'eau s'est produite (coque percée par un morceau de mat) et il va sanas doute devoir abandonner son bateau... Les secours sont en route...

Et le mec qui est deuxième s'est blessé assez sérieusement je crois mais continue.

On peut s'interroger quand même sur les questions de sécurité sur cette course. On comprend pourquoi cela avait suscité un certain nombre de débats entre la FFvoile et l'autorité organisatrice. Je crois que la course n'avait pas été reconnue en tant que telle.

Plus généralement, on pourrait se poser la question de cette recherche sans fin de l'authenticité dans le domaine du sport en général et dans la voile en particulier.

Chavirage et démâtage pour Susie Goodhall, ce qui porte à 11/18 le nombre d'abandon sur cette course... Cela lui arrive presque au plus mauvais endroit possible, quasiment au milieu du Pacifique. A priori pas de dégâts majeurs sur le bateau, elle attend les secours ou la possibilité de mettre en place un gréement de fortune qd le temps sera calmé.

Pendant ce temps VDH qui a lui aussi chaviré a réussi à consolider son gréement fortement endommagé et continue sa route à moins de 5300 milles de l'arrivée. Le second le rattrape un peu puisqu'il n'y a plus que 1000 milles de retard..

Bon mine de rien, sans doute parce que j'ai beaucoup de respect pour VDH, je me suis surpris à suivre cette course qui au départ n'avait pour moi qu'un faible intérêt. Ce côté complètement anachronique et le suspens qu'il y a sur la fin me rendent cet épreuve sympathique. Et puis le fait de pouvoir utiliser son moteur...

Je trouve ça beautifuel !

Ils ont droit au moteur ?

GuyB wrote: Ils ont droit au moteur ?

Oui.. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c'est bien autorisé dans le règlement de la course, comme ça l'était dans la couse originelle de 68...

Le second Mark Slats l'a d’ailleurs utilisé pour se sortir d'une zone de calme (au niveau des Açores je crois...)

Frederic T wrote: Je trouve ça beautifuel !

A moi : wonderfuel

300 milles d'avance pour VDH à moins de 750 milles de l'arrivée... Sauf si son gréement le lâche, çà doit le faire...

Philippe G wrote:

Frederic T wrote: Je trouve ça beautifuel !

A moi : wonderfuel

Eh, vous polluez le post, Yanmar de vos blagues! :cheer:

Thierry wrote: 300 milles d'avance pour VDH à moins de 750 milles de l'arrivée... Sauf si son gréement le lâche, çà doit le faire...

Ce qui serait très con alors que le gréement tient depuis le pacifique...

Une victoire sur un tour du monde (avec toutes les réserves que l'on peut ou pouvait avoir sur celui-ci) pour VDH ce serait une sacrée fin de carrière pour un très grand marin habitué des places d'honneur depuis plus de 40 ans. Et gagner un tour du monde à l'ancienne quand on a eu un jour un bateau qui s'appelait 36-15 met...