Kingfisher en stand-by à Lorient, passe en code Orange (sic)!!
Code orange" pour l'équipage de "Kingfisher2"
Sail Online - 23/01/2003
Une nouvelle fenêtre météo pourrait permettre un départ de "Kingfisher2" en début de semaine prochaine.
Une nouvelle fenêtre météo pointe son nez sur l'Atlantique pour le début de la semaine prochaine. Ellen MacArthur et son équipage sont donc passés en code "orange". C'est-à-dire que tout le monde doit être à Lorient avant dimanche afin d'être prêt pour un éventuel départ à l'assaut du Jules Verne sur "Kingfisher2" .
Le skipper Ellen MacArthur a appelé l'équipage de "Kingfisher2" à rentrer à Lorient, le mode de stand-by étant passé à l'orange pour anticiper la bonne fenêtre météo qui se développe pour lundi ou mardi prochain. "En ce moment-même, tous les modèles météo nous montrent une très belle opportunité pour le début de la semaine prochaine, explique MacArthur. Il y a 60 à 70 % de chances de départ donc nous avons demandé à l'équipage de rentrer sur Lorient pour dimanche".
Ellen MacArthur était à Hambourg pour étudier les options météo avec le routeur de "Kingfisher2", Meeno Schrader. La décision de changer le mode de stand-by a éte prise pour donner aux 14 membres de l'équipage répartis dans toute l'Europe (de la Suède à l'Espagne) le temps de rentrer à la base de Lorient.
Mais si la zone de hautes pressions dont on a besoin pour créer des vents de nord disparait, le mode de stand-by pourrait repasser au rouge. Une fois que "Kingfisher2" sera lancé, les 14 membres de l'équipage passeront en système de trois quarts de quatre heures.
Carton plein pour trois quarts
Sur le papier, l'équipage, constitué par Ellen MacArthur, cumule de nombreuses compétences océaniques. 20 tours du monde dans le sillage : voilà le joli palmarès nautique du groupe de marins-régatiers venus de tous horizons, affichant cinq nationalités différentes. Avec des équipiers de choc et de forte carrure, la petite Anglaise a su s'entourer pour se donner toutes les chances de ne pas laisser se dérober le Trophée sous les flotteurs du maxi-catamaran.
Ils sont donc tous là (ou presque). Ceux qui en connaissent un rayon dans l'art et la manière d'allonger la foulée par les trois caps.
Trois quarts de quatre heures se relaieront ainsi sur le pont pour tirer toute la quintessence du géant lancé à la chasse au record. A leur tête, on retrouve les maestros de grandes aventures hauturières. Hervé Jan bien sûr, le Breton aux sept tours du monde, ainsi que deux autres spécialistes des mers hostiles : le Britannique Neal MacDonald et l'Espagnol Guillermo Altadill, tous deux vainqueurs de The Race à bord de "Club Med" (avec Hervé Jan d'ailleurs) et inconditionnels du tour du monde avec escales, la Volvo Ocean Race (ex-Whitbread). Preuve une fois encore que le monde de la voile est petit et que les meilleurs se retrouvent le plus souvent dans le même bateau ! Le système mis en place est tout simple, avec un quart sur le pont pendant quatre heures, un autre "off" et le troisième en "stand-by", prêt à intervenir pour aider aux manoeuvres à effectuer à huit. Ellen MacArthur ainsi que l'équipier en charge d'envoyer sons, images et nouvelles du bord, seront hors quart.
