AG Orma 9
21 years 10 months ago #10749
by Thierry
Lyman N°55055 - 1958
Guépard N°114 - 2012
Site Web: www.tgmp-architectes.fr
En résumè on change rien: :o
Après un Rhum chaotique les principaux acteurs de la course océanique s'étaient déjà réunis pendant le Salon nautique. Vendredi à Paris, coureurs et armateurs se sont retrouvés pour l'Assemblée de l'ORMA. Il en a émergé une volonté de poursuivre un travail collectif sur la sécurité.
"Ce serait simple si en un mois on pouvait régler les problèmes révélés au cours de cette saison 2002. Au delà de quelques décisions d'urgence concernant la fibre des mâts, ou le nombre d'équipiers, il faut surtout retenir un consensus sur le travail de fond entrepris pour améliorer la sécurité. Il y a déjà des choses concrètes. Les architectes et constructeurs des différents bateaux ont échangé leurs expertises sur les différentes avaries. Il y avait des différences d'un bateau à l'autre sur les échantillonnages des bras, des carénages, la répartition des cloisons. Ce travail collectif est nouveau et doit contribuer à améliorer la fiabilié des machines", explique Philippe Facque, à la barre l'ORMA et de la Route du Rhum.
Pas de réduction des mâts
Le travail d'analyse et d'expertise entrepris après cette Route du Rhum va se poursuivre dans les mois à venir. Pour l'heure, cette assemblée n'a pas débouché sur des décisions très radicales ou spectaculaires. La proposition très claire de réduction de la taille des mâts, préconisée par Jean Le Cam, n'a pas recueilli l'approbation de la majorité des skippers.
"Cela ne résoudrait pas forcément le problème. Aucun chavirage ne s'est produit sous grand- voile haute. Les bateaux étaient dans la plupart des cas sous voilure très réduite", fait remarquer Philippe Facque. La hauteur de ces espars ne devrait donc pas être modifiée. Par contre, les coureurs se sont accordés sur la nécessité de rechercher une fibre plus tolérante, moins raide que celle utilisée (la fibre M55 ou la pitch). L'an passé, avant même la Route du Rhum, on avait assisté à une véritable épidémie de démâtages. Et la fiabilité de ces gréements est aussi un sujet de réflexion d'une actualité brûlante pour les bureaux d'études.
Lors de la première réunion, les armateurs avaient souhaité une configuration unique pour l'ensemble de la saison qui mêle les courses océaniques et les Grand Prix. "Il y a un consensus sur le principe. Après, il faut voir comment on peut le vérifier de façon rigoureuse". Dans l'immédiat pour les Grands Prix, l'idée est de fixer un nombre minimum d'équipiers pour naviguer dans de bonnes conditions de sécurité en régate ( et un nombre maxi (11) pour éviter l'inflation des budgets. Par contre, cet équipage ne peut varier d'un jour à l'autre sur un Grand Prix.
Pour le solitaire
Quant au débat qui s'est instauré sur la légitimité des courses en solitaire, la position des coureurs est sans ambiguité. Ils souhaitent en majorité continuer à disputer des transats en solitaire. "En diminuant la difficulté, on risque aussi de diminuer l'intérêt sportif. Ces marins sont exceptionnels par leur courage, leur capacité à mener des telles machines. C'est ce qui fascine le public. Maintenant, il faut encore avancer pour améliorer leur sécurité". C'est miracle qu'aucune disparition n'ait été déplorée dans le Rhum. Philippe Facque fait remarquer que le téléphone satellitaire, qu'il avait imposé, a permis d'avoir rapidement des nouvelles des naufragés, de dissiper les angoisses à terre.
"Par ailleurs, les différentes écuries ont été autonomes. Hormis pour l'hélitreuillage de Philippe Monnet, les moyens de sauvetage de l'Etat n'ont pas été sollicités. "Mais pour éviter un scénario catastrophe à l'avenir, chacun est conscient qu'en 2003 le dossier de la fiabilité des bateaux ne pourra être laissé de côté.
Après un Rhum chaotique les principaux acteurs de la course océanique s'étaient déjà réunis pendant le Salon nautique. Vendredi à Paris, coureurs et armateurs se sont retrouvés pour l'Assemblée de l'ORMA. Il en a émergé une volonté de poursuivre un travail collectif sur la sécurité.
"Ce serait simple si en un mois on pouvait régler les problèmes révélés au cours de cette saison 2002. Au delà de quelques décisions d'urgence concernant la fibre des mâts, ou le nombre d'équipiers, il faut surtout retenir un consensus sur le travail de fond entrepris pour améliorer la sécurité. Il y a déjà des choses concrètes. Les architectes et constructeurs des différents bateaux ont échangé leurs expertises sur les différentes avaries. Il y avait des différences d'un bateau à l'autre sur les échantillonnages des bras, des carénages, la répartition des cloisons. Ce travail collectif est nouveau et doit contribuer à améliorer la fiabilié des machines", explique Philippe Facque, à la barre l'ORMA et de la Route du Rhum.
Pas de réduction des mâts
Le travail d'analyse et d'expertise entrepris après cette Route du Rhum va se poursuivre dans les mois à venir. Pour l'heure, cette assemblée n'a pas débouché sur des décisions très radicales ou spectaculaires. La proposition très claire de réduction de la taille des mâts, préconisée par Jean Le Cam, n'a pas recueilli l'approbation de la majorité des skippers.
"Cela ne résoudrait pas forcément le problème. Aucun chavirage ne s'est produit sous grand- voile haute. Les bateaux étaient dans la plupart des cas sous voilure très réduite", fait remarquer Philippe Facque. La hauteur de ces espars ne devrait donc pas être modifiée. Par contre, les coureurs se sont accordés sur la nécessité de rechercher une fibre plus tolérante, moins raide que celle utilisée (la fibre M55 ou la pitch). L'an passé, avant même la Route du Rhum, on avait assisté à une véritable épidémie de démâtages. Et la fiabilité de ces gréements est aussi un sujet de réflexion d'une actualité brûlante pour les bureaux d'études.
Lors de la première réunion, les armateurs avaient souhaité une configuration unique pour l'ensemble de la saison qui mêle les courses océaniques et les Grand Prix. "Il y a un consensus sur le principe. Après, il faut voir comment on peut le vérifier de façon rigoureuse". Dans l'immédiat pour les Grands Prix, l'idée est de fixer un nombre minimum d'équipiers pour naviguer dans de bonnes conditions de sécurité en régate ( et un nombre maxi (11) pour éviter l'inflation des budgets. Par contre, cet équipage ne peut varier d'un jour à l'autre sur un Grand Prix.
Pour le solitaire
Quant au débat qui s'est instauré sur la légitimité des courses en solitaire, la position des coureurs est sans ambiguité. Ils souhaitent en majorité continuer à disputer des transats en solitaire. "En diminuant la difficulté, on risque aussi de diminuer l'intérêt sportif. Ces marins sont exceptionnels par leur courage, leur capacité à mener des telles machines. C'est ce qui fascine le public. Maintenant, il faut encore avancer pour améliorer leur sécurité". C'est miracle qu'aucune disparition n'ait été déplorée dans le Rhum. Philippe Facque fait remarquer que le téléphone satellitaire, qu'il avait imposé, a permis d'avoir rapidement des nouvelles des naufragés, de dissiper les angoisses à terre.
"Par ailleurs, les différentes écuries ont été autonomes. Hormis pour l'hélitreuillage de Philippe Monnet, les moyens de sauvetage de l'Etat n'ont pas été sollicités. "Mais pour éviter un scénario catastrophe à l'avenir, chacun est conscient qu'en 2003 le dossier de la fiabilité des bateaux ne pourra être laissé de côté.
Lyman N°55055 - 1958
Guépard N°114 - 2012
Site Web: www.tgmp-architectes.fr
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