"c'est la crise"

resalut, "breizhskiff morne site...".Alors que les debats allaient bon train il y a peu sur des sujets , ma foi ,bien philosophiques et politiques qui permettaient à quelques uns des envolées quasi lyriques,voir mystiques; l'économie actuelle est en train de se casser la gueule et nous avec et tous nos theoriciens et defenseurs de l'économie libérale et capitaliste se font beaucoup plus discret. Dommage , j'aurais bien voulu que ces tenant de la vérité économique et politique d'il y a quelques temps nous explique !Mais peut être est-ce la faute de la conjoncture, des fonctionnaires ou du rechauffement climatique et probablement plein d'autres choses encore,mais surtout pas des patrons ripoux , actionnaires carnivores et banquiers complices (au passage je viens d'entendre un économiste sur france info dire que la banque etait un service public,si, si !!!)qui s'en sont mis plein les poches pendant des années sur le dos de leurs salariés.Amicalement. Xa

Gerry le vilain troll a encore frappé. Le mal sévit toujours, à chaque fois sous un nouveau nom...

Faut-il vraiment faire de la peine à Cédric et le relancer dans des messages interminables que peu d'entre nous auront le courage de lire en entier?

Adrian écrit:

Gerry le vilain troll a encore frappé. Le mal sévit toujours, à chaque fois sous un nouveau nom...

Faut-il vraiment faire de la peine à Cédric et le relancer dans des messages interminables que peu d'entre nous auront le courage de lire en entier?

Non.

Fred tu me déçois....

Ceci étant on est en train de demander un prêt pour la société avec les banquiers.... On va voir si c'est un "service pubic".... :o

Je peux faite court : la crise actuelle ne remet pas en cause le bien fondé du libéralisme économique. le libéralisme ne signifie pas absence de règle bien au contraire. ET si je voulais provoquer, je dirais que la crise actuelle est le fait d'Etats qui n'ont pas pris leur responsabilité.

Oui enfin, soyons rassurés, ce n'est pas la crise pour tout le monde, le budget de l'Elysée vient d'être à nouveau augmenté... ouf, le train de vie du Tsar ne connaitra pas la crise et Carla pourra continuer de manger du caviar au p'tit dej (meilleur pour la ligne que la brioche Leader Price). ;rolleyes;

Cédric F écrit:

Je peux faite court : la crise actuelle ne remet pas en cause le bien fondé du libéralisme économique. le libéralisme ne signifie pas absence de règle bien au contraire. ET si je voulais provoquer, je dirais que la crise actuelle est le fait d'Etats qui n'ont pas pris leur responsabilité.

tu vois quand tu veux ;rolleyes;

Cédric F écrit:

Je peux faite court : la crise actuelle ne remet pas en cause le bien fondé du libéralisme économique. le libéralisme ne signifie pas absence de règle bien au contraire. ET si je voulais provoquer, je dirais que la crise actuelle est le fait d'Etats qui n'ont pas pris leur responsabilité.

S'il n'en reste qu'un ce sera Cedric.....

Après le paquet fiscal on augmente le budget de l'Élysée notre chef d'état est vraiment compatissant...
Et ces salauds de pauvres qui ont encore la force de s'exprimer.
Quel gestionnaire ce Sarko!;angry;

La crise ravive les discours populistes !

Cédric F écrit:

La crise ravive les discours populistes !

Disons que quand on entend que le budget de l'Elysée a été augmenté parceque Sarko et son gouvernement travailleraient beaucoup plus que leurs prédecesseurs, on aimerait bien voir le fruit du travail de ces supers bosseurs qui ont été incapable d'anticiper une crise qui était prévisible depuis plus d'un an ...

Quand on sert aux uns le discours "les caisses de l'Etat sont vides, sortez vous les doigts du c... et allez bosser plus si vous voulez gagner plus", et aux autres "oh, mes pauvres petits banquiers, je vous débloque en urgence 360 milliards d'euros pour sauver notre merveilleux système si méritant", il faut comprendre que ça puisse en interpeller certains.

Maintenant, tu peux traiter de populistes tous ceux qui ne vont pas dans le sens du Tsar, mais bon, pour aller dans son sens encore faudrait t'il que son discours et ses actes soient cohérents... quelqu'un qui adapte son discours à son interlocuteur, pour moi c'est ça être populiste, et il me semble que les plus belles leçons de populisme que l'on ai reçues depuis un an et demi, elles viennent du Tsar lui même.

c'est la crise, il y a un risque de faillite des banques, les mesures sont prises pour rassurer les investissurs mais ne changent rien à la situation !!!

Mais que peut donc fair l'état ????

objectivement : RIEN

Seule solution : dépenser vos économies "liquides" avant qu'elles ne valent plus rien ou disparaissent à la faillite de votre banque. Il sera toujours tant de se refaire une fois la crise teminée !

Nirvelli écrit:

Cédric F écrit:

La crise ravive les discours populistes !

Disons que quand on entend que le budget de l'Elysée a été augmenté parceque Sarko et son gouvernement travailleraient beaucoup plus que leurs prédecesseurs, on aimerait bien voir le fruit du travail de ces supers bosseurs qui ont été incapable d'anticiper une crise qui était prévisible depuis plus d'un an ...

Quand on sert aux uns le discours "les caisses de l'Etat sont vides, sortez vous les doigts du c... et allez bosser plus si vous voulez gagner plus", et aux autres "oh, mes pauvres petits banquiers, je vous débloque en urgence 360 milliards d'euros pour sauver notre merveilleux système si méritant", il faut comprendre que ça puisse en interpeller certains.

Maintenant, tu peux traiter de populistes tous ceux qui ne vont pas dans le sens du Tsar, mais bon, pour aller dans son sens encore faudrait t'il que son discours et ses actes soient cohérents... quelqu'un qui adapte son discours à son interlocuteur, pour moi c'est ça être populiste, et il me semble que les plus belles leçons de populisme que l'on ai reçues depuis un an et demi, elles viennent du Tsar lui même.

Entièrement d'accord.

salut;je crois avoir déja dit tout le bien que je pensais de gens capable de soutenir et argumenter sur des positions ideologiques et politiques.Il ne s'agit donc pas pour moi de provoquer .
Traiter de populiste des positions qui placent la majorité des citoyens en priorité dans les choix politiques et économiques,plutôt que de favoriser un infime minorité en pensant que ,comme au temps des rois ,ceux ci allaient genereusement redistribuer leurs richesses ,je prends?
Mais enfin dire que c'est la faute des états si nous en sommes là:c'est fort car il me semble bien que le credo depuis plus de dix ans est de diminuer et de façon spectaculaire le rôle dudit état dans le système économique.Alors il faut trouver autres choses pour se defausser de ses responsabilités.
Peut etre accepter de comprendre que l'homme "par nature n'est pas bon et genereux" qu'il faut bien un systéme pour réguler et redistribuer équitablement la richesse!Mais d'autres que moi l'ont déja dit et il y a bien longtemps .Encore faut-il le savoir ET LE SAVOIR EST DANGEREUX CAR IL DONNE LE POUVOIR donc ne formons plus que des elites bien pensantes ,les nantis et autres rapaces sans etats d'âmes n'en seront que plus aise.
QUEL RETOUR EN ARRIERE

Je trouve juste que dans ce genre de sujet cela peut vite dériver avec des raccourcis faciles qui donnent ce ton populiste alors que nous savons tous très bien que les choses sont beaucoup plus compliquées. Au bout du compte cela n'est que contre productif.
Ainsi par exemple, allier les problématiques de la crise actuelle avec les problématiques du financement et des coût de fonctionnement de l'Elysée, relève d'un discours populiste et très extrêmiste sur la forme et la fond parce que cela ne fait rien avancer. En gros soit on parle de la crise soit on parle du budget de l'Elysée mais mettre les deux en parallèle a quelque chose d'intellectuellement très choquant quand on veut se livrer à une analyse de la situation.

Sur la crise : encore une fois le libéralisme n'est pas en cause. Le libéralisme ne fonctionne que dans un cadre réglementaire. liberté d'entreprendre, compétition, concurrence mais dans un cadre réglementaire précis. On assiste aujourd'hui à une crise financière qui va sans doute se propager à l'économie réelle, moins par la faute d'un système intrinsèquement mauvais que l'incapacité des Etats à réglementer ce système et à laisser faire. Tout le monde était content de pouvoir bénéficier de taux extrêmement bas pendant des années. Cela a alimenté la croissance mais aussi l'inflation qui devenait dangereuse ces dernières années. Et pour contrer l'inflation, il n'y a guère d'autres solutions que d'augmenter les taux dans les banques centrales piégeant par la même des milliers de personnes qui s'étaient engouffrées dans des prêts à taux variable en oubliant aussi tout bon sens. Mais ce sont bien les Etats et les politiques qui même sous couvert d'indépendance (toute relative) des banques centrales qui ont laissé faire et laissé les banquiers inventer des produits dangereux.
Sur les 360 milliards dont on parle tant : encore une fois ce n'est pas de l'argent mis à disposition des banques sans garanties. Le problème aujourd'hui sont les prêts inter bancaires qui ne se font plus. Ces prêts interbancaires sont absolument nécessaires pour le bon fonctionnement de l'économie. Mais les banques ne se font plus entre elles parce que les banques se méfient des actifs pourris que pourraient avoir les autres banques. En garantissant à cette hauteur les prêts interbancaires, l'Etat relance la machine mais rien ne dit qu'il devra sortir cet argent. Et quand il le fera, ce sera avec des garanties, taux d'intérêt et prise de participation. On y verra donc plus clair quand les banques auront publié leur bilan. Et en prenant des participations, dans les banques en ce moment c'est l'Etat qui se comporte en grand libéral parce qu'il revendra les parts très chers dans quelques années (à un autre niveau rappelez vous du sauvetage d'Alstom par Sarko en 2007).
Et dire que l'Etat vole au secours des riches en oubliant les autres est une immense connerie : parce que les plans mis en oeuvre en début de semaine par l'ensemble des pays européens (une grande nouveauté montrant pour une fois un progrès dans l'intégration européenne)vont surtout permettre de sauver l'épargne de gens modestes si le risque de réelle faillite devait se produire.

Et bin voilà, il a craqué ! ;rolleyes;

:-*

Cédric F écrit:

En gros soit on parle de la crise soit on parle du budget de l'Elysée mais mettre les deux en parallèle a quelque chose d'intellectuellement très choquant quand on veut se livrer à une analyse de la situation.

Etant intellectuellement très limitée, tu m'excuseras je l'espère, d'avoir pu froisser ta grande intelligence par mon populisme outrageant

Excellent. thumbsup;