Revue de presse mai 2008

Dernier numéro de Yachts and Yachting reçu :
Pas mal de choses :
un article sur la classe de 14 Pieds qui a organisé une régate pour attribuer 3 bateaux à de jeunes équipages. Cela rappelle ce qui avait été fait (avec quel bilan ?) en France par la classe Fireboule.

Un portrait également de Colin Newman. Colin a 65 ans, a commencé la voile en régate à 50 ans et la voile tout court à 33. Il régate en IC 10 et en Moth. Il est connu sur les plans d'eau pour porter un casque qui le rend reconnaissable entre tous. Il a obtenu de très bons résultats en IC 10 et en Moth et sera sur son nouveau bateau, le plus vieux concurrent au Mondial de Moth cet été. Il souffre d'arthrose à la main gauche mais apparemment cela ne le gêne pas trop. Preuve que l'on peut faire du dériveur de haute performance passé 60 ans.

Ancien éminent psychologue Colin Newman s'est fait remarquer par son sens du fair play. En 2000, au championnat d'Europe d'IC 10 Yacht and Yachting raconte que sur la première manche, il termine second mais le premier Patrick Nicolas (un canoëtiste français inscrit sur breizhskiff) a été disqualifié pour avoir passé la ligne en tribord au lieu de babord. Comme les instructions de course étaient uniquement en Allemand et en Anglais, et que la course d'entrainement avait été annulée, Collin a demandé à que le Français soit reclassé premier ce qui a été accepté. Au final Collin a terminé juste devant ce Frenchie.
Ce championnat avait d'ailleurs été gagné par Simon Allen que nous avons vu au Der.

Sinon un article sur la boite à outil idéal mais Ghislain avait déjà lancé le sujet sur ce forum.

Voiles et Voiliers de Juin 08

Un numéro spécial Tabarly (Yann tu vas pouvoir réviser!!!) ce qui a lui seul justifie la lecture de la revue!!!

Parce que pour le reste:

Une interview du Président de la FFV, qui, en substance, trouve que les dériveurs sont trop chers et que les "nouveaux dériveurs" sont réservés à une élite.... : : :

Voiles et Voiliers de Juin 08


Une interview du Président de la FFV, qui, en substance, trouve que les dériveurs sont trop chers et que les "nouveaux dériveurs" sont réservés à une élite.... : : :

Je m'en vais de ce pas acheter le numéro !

Je m'en vais de ce pas acheter le numéro !

Et tu attends demain pour lui botter le fondement ? : :-X

Je m'en vais de ce pas acheter le numéro !

Oui Fred, et "nous" sommes les top-modèles de cette agence Elite !! :-X

Une interview du Président de la FFV, qui, en substance, trouve que les dériveurs sont trop chers et que les "nouveaux dériveurs" sont réservés à une élite.... : : :

Oui, j'avais failli posté puis je me suis ravisé...

Le plus choquant, c'est qu'il ne voit aucune contradiction entre parler du cout des dériveurs et ses cocoricos sur la pratique quillard qui va pour le mieux et qui - c'est bien connu - n'est absolument pas onéreuse. Rejeter la faute sur le prix lui évite sans doute de s'interroger sur ce qui n'a pas été fait pour que le dériveur reste un sport "populaire"...

Oui, j'avais failli posté puis je me suis ravisé...

Le plus choquant, c'est qu'il ne voit aucune contradiction entre parler du cout des dériveurs et ses cocoricos sur la pratique quillard qui va pour le mieux et qui - c'est bien connu - n'est absolument pas onéreuse. Rejeter la faute sur le prix lui évite sans doute de s'interroger sur ce qui n'a pas été fait pour que le dériveur reste un sport "populaire"...

il voulait sans doute dire, à raison, que les dériveurs et les skiffs, en proportion de leur taille , sont des bateaux onéreux.
payer entre 10000 et 25000 euros (neuf) une coque de noix de 4-5 metres de moins de 150 kilos est effectivement onereux et compliqué à mettre en oeuvre.

mais je pense que le probleme du developpement de l'activité de régate n'est pas lié au cout. effectivement , un quillard préparé pour la régate, ca coute un max !


Qu'on le veuille ou non, on vit actuellement les dernieres années de régate en dériveur.
S'il l'on regarde les courbes de participation et celles de l'age moyen des coureurs... il n'y a pas vraiment lieu de croire à un regain par la pratique intersérie et le developpement des régates de club (en dériveur du moins).

Qu'on le veuille ou non, on vit actuellement les dernieres années de régate en dériveur.
S'il l'on regarde les courbes de participation et celles de l'age moyen des coureurs... il n'y a pas vraiment lieu de croire à un regain par la pratique intersérie et le developpement des régates de club (en dériveur du moins).

SUr le prix, je crois que Yab a raison.

On peut le penser mais c'est une vision très pessimiste. Personnellement, je ne la partage pas. Elle est très bauloise. Loday a sorti un truc de ce genre il n'y a pas longtemps.

Elle est très bauloise. Loday a sorti un truc de ce genre il n'y a pas longtemps.

ah bon ?!

pour ma part c'est juste un constat en fréquentant les différentes flottes qui courent actuellement...

à la Baule, nous avons encore la chance d'avoir un circuit assez complet où tous les types de nav cohabitent :

- régate de club mixant dériveurs/catas,
- flottes de cata en raid ou banane
- flotte de dragons du YCLB
- quillards à Pornichet

il se trouve que les flottes les moins actives sont celles des dériveurs -
en Bretagne, Aquitaine ou Poitou Charente, le constat est à peu pres le meme non ?

Coté skiff, la flotte de 29er basée au CNBPP va passer à 4 unités à la rentrée prochaine - avec certains equipages inscrits en section sport-etudes (Gael/Julien (cf Teignouse cup 2008) par exemple)

En direct d'une réunion à la FFV.
Le constat est évident (vieillissement de la pratique dériveur) Maintenant parler d'une fin du dériveur, je n'y crois pas... Il y a toujours des cycles... Et le réservoir est important entre le nombre de pratiquants et le nombre de licenciés. Il y a donc des gens à aller chercher. Et il semble que tout doucement le déclin de la voile légère chez les jeunes se stabilise.
Bon je vous laisse la réunion commence.

La question de l'évolution future du dériveur est plus que difficile à prévoir.

D'un côté il y a la concurrence toujours plus variée des sports avec des effets de mode indéniables et une médiatisation de certains tout à fait séduisante auprès des jeunes (quand je pense qu'il y en a qui continuent à inscrire leurs enfants au foot! )

Il y a entre les sports "d'eau" une très grande rivalité, ici en bord de mer et sur toute la frange littorale sont arrivées des pratiques de glisse encore peu développées il y a 10 ans
surf, body, moins contraignantes pour la mise en ½uvre, plus "libres"dans l'esprit.

Si l'on ajoute à cela l'équipier à trouver et a gérer pour les doubles, le matériel à transporter et l'image pas toujours très fun de la pratique traditionnelle du dériveur, à la fin il ne reste plus que nos rejetons ou les (trop) rares bons produits de quelques structures performantes qui par culture, conviction et tradition fabrique encore la relève du dériveur en France(cf le classement des clubs fédéraux).

Les bateaux coûtent chers, ils coutent d'autant plus cher que lorsque que la demande est un peu soutenue (le matériel qui gagne....) ou qu'un constructeur a le monopole, les prix de vente n'ont plus rien à voir avec les coûts de revient. Mais il existe des bateaux en état parfaitement correct a des prix très raisonnables, maintenant à nous de faire comprendre aux jeunes qu'il ne faut pas brûler les étapes en ce qui concerne le matériel proposé. Cela rassure mais c'est loin de faire tout le temps la différence

Que reste-t-il donc à cette pratique ?

- La filière Fédérale
- La nostalgie et la conviction de beaucoup d'entre nous qu'elle représente un formation de "base" pour les futurs "bons voileux".

Constructif, comme d'habitude.

Je ne suis pas sûr qu'on aille sur la fin des dériveurs. Mais je pense vraiment que le prix est un faux débat (qui ne se pose pas sur les régates de gros-cul ou en Angleterre par exemple).

La question est qu'est ce qu'on fait avec un dériveur (quel que soit son prix !) ? Pour moi, à part sans doute dans des gros club de l'Atlantique, pour la FFV, la voile légère se réduit à la location et à la régate "dans les filières". Résultat des courses: entre les gens pour qui le Laser est un summun d'instabilité et ceux qui régaterai sur une baignoire si elle était olympique, il n'y a guère de place pour des gens comme nous. C'est à dire qui veulent naviguer et progresser sur des bateaux un peu sympas, exigeants et... pas donnés !

Un truc cher, les gens en veulent bien... à condition de se dire qu'ils en auront l'usage !

Et oui comme dirait Coluche dans son premier spectacle (en chantant et avec sa salopette à raillure) l'argent ne fait pas le bonheur du pauvre...... Et (comme dirait monsieur de La Palice) ce n'est jamais un problème lorsqu'on en a assez pour satisfaire ses envies.

C'est idiot mais j'ai l'impression qu'il y a eu un effet de mode aussi autour de la voile dans les années 60-70. Force est de constater que cet effet de mode est retombé. L'image du parisien partant en vacances avec son dériveur au cul, ça ne se voit plus aux péages des autoroutes. Les centres d'intérêts ont changé, aujourd'hui il préfère se dorer la raie au soleil, exotisme oblige.

D'autre part la FFV en voulant promouvoir la pratique loisir pendant les grandes vacances d'été à tout misé sur la facilité. D'où les flottes ignobles de F2 qui avancent sans réglage et ne poussent pas les débutants à approfondir leur savoir. On mise sur la sensation immédiate, sans technique. Jouir sans entrave certes, mais après on se retire...

Peut-être oubliez-vous la concurence d'activités hors FFV : kite surf et consort qui sont bien plus branchés et fun que nos baignoires en carbonne.

Et ce n'est pas vraiment une question de prix, je suis bien d'accord (il n'y a qu'à voir le prix d'une aile...).

De plus, un anglais qui a les moyens fait du RS alors que son homologue français à un 35 pied à la Trinité...question de culture

J'ai quand même l'impression que le taux de voileux par rapport à la population total a diminué, non?
Et puis il y a toujours l'ambiance "yacht-club", fils de bonne famille, qui pourrit l'image de la voile.

je ne crois pas.

Il reste aussi le taux de visibilité de nos bateaux...Ceux qui les rencontrent sur l'eau ont envie d'essayer, encore faut-il qu'ils les rencontre...alors que tout le monde a déjà vue un kite surf naviguer !

cf le travail fait par nico pour le moth :o maintenant tout le monde me demande si Aqua est un moth foiler.

cf le travail fait par nico pour le moth :o maintenant tout le monde me demande si Aqua est un moth foiler.

Toi aussi