Lectures
19 years 6 months ago #37339
by Cédric F
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
Deux livres que je viens de lire ces jours-ci (bah oui, il n'y a pas que la voile dans la vie) !
Le premier s'appelle Ambiguïté et a été écrit par Elliot Perlman, un auteur contemporain Australien. Gros pavé de plus de 600 pages publié chez Robert Laffont, ce roman met en scène l'histoire de Simon instituteur Australien au chômage qui enlève l'enfant d'une femme qu'il a profondément aimé 10 ans plus tôt. Rien d'extraordinaire a priori dans cette histoire très scénarisée si ce n'est que toute l'histoire est racontée avec la vision de chacun des personnages qui apportent donc plusieurs interprétations ou du moins plusieurs éléments pour comprendre l'histoire et ce qui a poussé cet instituteur à enlever l'enfant d'une femme qu'il a aimée. Ce livre a reçu d'excellentes critiques dans la presse anglos-saxonne et est admirablement bien construit et bien mené. Il reste cependant très inégal et pour tout dire j'ai failli arrêté à la moitié du livre avant que je ne sois de nouveau captivé par l'histoire. Faire raconter la même histoire par tout ses protagonistes peut malheureusement être parfois redondant.
L'autre livre est "L'aveuglement" de José Saramago, auteur Portugais, prix Nobel de Littérature en 1998.
L'histoire raconte une épidémie : tous les habitants d'un pays deviennent peu à peu aveugles. Les premiers touchés sont enfermés dans un hôpital par les autorités du pays. Parmi ces personnes, il y a la femme d'un ophtamologiste qui a été l'un des premiers à être contaminé par la maladie. Cette femme se fait enfermer avec son mari alors qu'elle est la seule à ne pas être touchée par la cessité. Dès lors, l'auteur nous raconte les aventures de ce groupe d'aveugles et sa survie dans un pays où tout le monde se retrouve aveugle.
D'une extraordinaire richesse et d'une grande violence symbolique, ce roman métaphorique nous renvoie à différents sens de l'aveuglement : l'amour, la haine, l'indifférence, la mort... Ce roman admirablement bien écrit décrit la société et engage une critique intelligente de notre civilisation contemporaine. A bien des égard, il n'est pas sans rappeler la Peste de Camus mais avec quelque chose de plus fort encore. Bref à lire.
PS Par contre évitez de commencer à le lire trop tard le soir : il fait 400 pages. J'ai commencé à le lire à minuit et je l'ai fini à 4h30. Je n'étais pas frais ce matin...
Le premier s'appelle Ambiguïté et a été écrit par Elliot Perlman, un auteur contemporain Australien. Gros pavé de plus de 600 pages publié chez Robert Laffont, ce roman met en scène l'histoire de Simon instituteur Australien au chômage qui enlève l'enfant d'une femme qu'il a profondément aimé 10 ans plus tôt. Rien d'extraordinaire a priori dans cette histoire très scénarisée si ce n'est que toute l'histoire est racontée avec la vision de chacun des personnages qui apportent donc plusieurs interprétations ou du moins plusieurs éléments pour comprendre l'histoire et ce qui a poussé cet instituteur à enlever l'enfant d'une femme qu'il a aimée. Ce livre a reçu d'excellentes critiques dans la presse anglos-saxonne et est admirablement bien construit et bien mené. Il reste cependant très inégal et pour tout dire j'ai failli arrêté à la moitié du livre avant que je ne sois de nouveau captivé par l'histoire. Faire raconter la même histoire par tout ses protagonistes peut malheureusement être parfois redondant.
L'autre livre est "L'aveuglement" de José Saramago, auteur Portugais, prix Nobel de Littérature en 1998.
L'histoire raconte une épidémie : tous les habitants d'un pays deviennent peu à peu aveugles. Les premiers touchés sont enfermés dans un hôpital par les autorités du pays. Parmi ces personnes, il y a la femme d'un ophtamologiste qui a été l'un des premiers à être contaminé par la maladie. Cette femme se fait enfermer avec son mari alors qu'elle est la seule à ne pas être touchée par la cessité. Dès lors, l'auteur nous raconte les aventures de ce groupe d'aveugles et sa survie dans un pays où tout le monde se retrouve aveugle.
D'une extraordinaire richesse et d'une grande violence symbolique, ce roman métaphorique nous renvoie à différents sens de l'aveuglement : l'amour, la haine, l'indifférence, la mort... Ce roman admirablement bien écrit décrit la société et engage une critique intelligente de notre civilisation contemporaine. A bien des égard, il n'est pas sans rappeler la Peste de Camus mais avec quelque chose de plus fort encore. Bref à lire.
PS Par contre évitez de commencer à le lire trop tard le soir : il fait 400 pages. J'ai commencé à le lire à minuit et je l'ai fini à 4h30. Je n'étais pas frais ce matin...
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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