En vrac :
Quelques bouquins lus ces derniers jours :
"Confessions d'un baby boomer" la vie de Thierry Ardisson. de son enfance à sa vie actuelle, en passant par les années pub, les magazines, les romans, la télévision, le parcours d'un homme d'une génération qui aurait voulu changer le monde mais que le monde a changé mais qui s'est quand même bien amusée. On y croise tout ce que la société de communication a produit comme icônes depuis trente ans, stars durables ou jetables et déjà oubliées. Un document vraiment intéressant sur la vie d'un homme à la fois acteur et metteur en scène de son existence et créatif au possible. Très intéressant même si parfois c'est un peu trop. On pourrait détourner ces bases line qu'il a créé quand il était le concepteur rédacteur de pub le plus en vue de Paris. Ardisson "y en a pas deux", Ardisson, "jai 8 secondes pour vous dire que c'est de la dynamite" Mais quand c'est trop c'est Ardisson".
"Accusé Chirac, levez vous". Un petit bouquin du rédac chef de l'Express qu'on en peut guère trop soupçonner de gauchisme, véritable réquisitoire contre Chirac et ses 40 ans passés dans les palais du pouvoir pour un résultat catastrophique. Il est assurément grand temps de tourner la page Chirac...
Les "Enfant du Capitaine Grant" : un peu étrange de retourner lire du Jules Vernes et ses livres qui n'ont quand même pas très bien vieilli. Ca fait du bien aussi de se rapller qu'on a été enfant un jour.
Cinéma :
"L'anniversaire" de Diane Kurys : voilà une réalisatrice qui vieillit très mal. Il y avait dans des films comme Diabolo Menthe ou La Baule Les Pins, une atmosphère particulière, un ton propre et aujourd'hui rien. Patchwork mulissime entre "nous nous sommes tant aimés", les Invasions barbares et un film de la troupe du splendid dont le nom m'échappe, on ne croit jamais à cet histoire de retrouvailles d'un héros des radios libres qui a fait fortune dans la production audiovisuelle en flouant ses compagnons du début et qui veut se racheter. Diane Kurys devrait logiquement remporter le prix du navet de l'année.
"Il ne faut jurer de rien": film librement adapté de "on ne badine pas avec l'amour" de Musset, cette comédie met en scène Jugnot, Dujardin et la charmante Mélanie Doutey. Bref c'est le splendid qui rencontre Brice de Nice et Clara Sheller. Mélange détonnant qui se laisse voir... Ceci dit mon jugement est peut être faussé par le fait qu'après avoir vu "l'anniversaire" tout film pourrait concourrir à un César...
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
