Lecture décembre

Bon à force qu'on m'en parle, je dois avouer voire confesser que j'ai lu le Da Vinci code. La trame de l'histoire est extremement simple et à l'américaine : des courses poursuites de Paris à Londres, du Louvre à Westminter en passant par l'Ecosse, à la recherche d'indices qui permettront à Langdon et sa partenaire de trouver le Graal. Tout y passe : les Templiers, l'Opus Déi, le Vatican, Vinci, Saunière, les Maçons, Le pape... Ce vaste mélange, avec de nombreuses erreurs ou plutôt ambiguïtés de tout ce que la Chrétienté compte de références, donne néamoins un roman haletant et duquel on a du mal à sortir. Espèce de harry Potter pour adultes, il joue sans doute sur notre besoin de mystère, notre fascination pour les symboles et tout ce qui peut donner du sens à ce que nous ne comprennons pas.

Sinon, dans un genre totalement différent, un autre écrivain américain a publié un très bon roman : "la bête qui meurt" de Philip Roth, un des plus grands auteurs américain actuel. Superbe roman sur l'obsession pour la poitrine d'une de ses élèves d'un vieux prof de littérature au USA. l'occasion à travers cette obsession de revenir pour lui sur les années 60 au USA, la libération sexuelle, la fin des tabous, la difficulté de la paternité, des rapports avec sa progéniture comme ses maitresses. Va et vient entre le passé et le présent, son obsession et les dégats qu'elle engendre chez ce vieil homme sont un superbe éclairage sur une Amérique bien différente de celle que nous laissent à voir les médias en même temps qu'un formidable précis amoureux.

Effectivement deux extrèmes de la littérature (si on peut dire) américaine!!!

Aux Louvre les gardiens, parait-il, commencent à être trés agacés par les questions des touristes demandant à voir la salle dans laquelle a été tué le Conservateur du Louvre... : : :

Effectivement deux extrèmes de la littérature (si on peut dire) américaine!!!

Aux Louvre les gardiens, parait-il, commencent à être trés agacés par les questions des touristes demandant à voir la salle dans laquelle a été tué le Conservateur du Louvre...  : : :

C'est ce qui est intéressant dans ce livre, c'est le phénomène de société que c'est devenu... il y a des livres sur le livre, des voyages organisés pour découvrir les différents lieux du bouquin : comme la majeur partie de l'action se déroule à Paris, ça va faire venir du touristes... Enfin si cela permet à certains de découvrir certains tableaux de la renaissance tant mieux.
Dans le bouquin le conservateur s'appelle Saunière. Ce nom fait référence à l'Abbé Saunière, petit prêtre de Reine le Chateau, en plein pays Cathare, qui est ddevenu immensément riche à la fin du 19 ième. Le fameux Trésor de Reine le Chateau qui a fait fantasmé des générations d'ésotériques en tous genres, de passionnés du graal et autre mystiques. C'est sans doute la manière dont l'auteur Dan Brown a ordonnancé toutes ces références sous la forme d'un roman policier qui rende ce bouquin passionnant et hâletant à défaut d'être un grand livre.

J'ai lu hier soir, le livre "Da Vinci Code, l'enquête" de Marie-France Etchegoin et de Frédéric Lenoir. Ce dernier professeur de sociologie des religions à l'EHESS est un un chercheur de renom, la première est journaliste au Nouvel Obs spécialisée (entre autre) sur les enquêtes sur les criminels et les crimes. Et bien ce livre n'est pas loin d'être plus intéressant que le Da Vinci Code en lui même, mais avec beaucoup plus de rigueur. Les auteurs examinent à la lumière des connaissances actuelles la véracité des propos de Dan Brown. Il ne faut pas en effet oublier qu'en préface de son livre ce dernier affirme effectivement que son roman repose sur des faits historiques vérifiés (Par exemple le Prieuré de Sion soit disant créé en 1099). Et là, l'enquête menée par Etchegoin et Lenoir est absolument passionnante (plus que le livre de Dan Brown) parce qu'ils démontent la majeure partie des éléments avancés par Dan Brown, montrent toutes les erreurs et qu'elles ont été les sources de l'auteur du Da Vinci Code. Et là, il y a de quoi avoir un peu peur : entre les pseudos historiens, les mythomanes, les personnages troubles, les schyzophrènes, l'extrême droite et l'extrême gauche, les auteurs montrent comment Dan Brown pour créer son hâletante intrigue a fait un (remarquable et génial) travail de mélange de tout un ensemble de sources douteuses issues de la littérature et des mouvements plus ou moins ésotériques mais qui défendent tous l'idée du complot global, des secrets cachés : ceci dit ce n'est pas nouveau, le succès public des livres, des films, des série télé accreditant le vieux mythe du complot mais là ça prend des proportions énormes.
En gros mais je passe les détails, le seul élément de vérité qu'il reconnaisse à Dan Brown, mais ce n'est pas original, serait cette interrogation qui traverse le Code Da Vinci, sur la place prépondérante prise dasn les religions monothéistes par les hommes (et encore il faut nuancer) mais surtout par la négation de la sexualité et du plaisir. Mais là encore cette question là évoquée par Lenoir et Etchegoin est 100 fois plus intéressante que la manière dont le fait Dan Brown.
Bref lisez le Da Vinci Code mais liser tout de suite derrière ce le "Da Vinci Code, l'enquête".

J'ai lu les 2 bouquins il y a quelque temps.
Pour Le code da vinci, effectivement Brown a mis tous les ingrdients qui font la bonne soupe d'un roman à suspens et on ne peux pas lui repprocher car cela reste d'une grande homogénéité. Je ne pense pas qu'il ai cherché la grande oeuvre littéraire.

Pour Roth, j'ai nettement moins apprécié et je trouve que c'est du cul gratuit et qu'il n'y a pas grand chose de constructif. L'auteur exorcise ses démons et sincérement moi ses histoire de cul je m'en fous.

Dernièrement j'ai lu "Biographie de la faim" d'Amélie Nothomb et là sincèrement c'est nettement mieux à mon goût. L'auteur y parle également des démons de son enfance, de son anorexie qui génére une boulimie de la vie.