Feu vert pour les ailes sur les moths

La revolution ailee est en route, plusieurs competiteur auront des ailes pour le championnat du monde en janvier

fasterandhigher.blogspot.com/

Pour le moment le gain de performance du concept ne semble pas prouvé cependant je n'ai pas de doute qu'ils arrivent à un résultat excellent.
Par contre je me pose vraiment la question de la solidité du biniou en cas de grosse gamelle ! Faut il changer d'aile à chaque dessalage ?

Je pense qu'il n'y a pas de problème particulier avec la structure, et l'"entoilage" en film est assez facile à réparer.

guytoon écrit:

Pour le moment le gain de performance du concept ne semble pas prouvé cependant je n'ai pas de doute qu'ils arrivent à un résultat excellent.
Par contre je me pose vraiment la question de la solidité du biniou en cas de grosse gamelle ! Faut il changer d'aile à chaque dessalage ?

D'apres mes insides, 5 degres plus haut au pres, et un poil plus vite et plus bas au portant

flebas écrit:

Je pense qu'il n'y a pas de problème particulier avec la structure, et l'"entoilage" en film est assez facile à réparer.

J'aurais dit à peu près la même chose... Maintenant, si le gars (ou la fille !) se vraque sur l'aile, il peu effectivement y avoir plus de dégâts matériels et humains que sur une voile "classique"...

Un équipier qui tombe dans dans une voile classique en laminé, ça fait un gros trou...

flebas écrit:

Un équipier qui tombe dans dans une voile classique en laminé, ça fait un gros trou...

Oui mais sa fait moins mal

J'imagine la mise a l'eau aux Sables l'hiver tout seul...

flebas écrit:

Un équipier qui tombe dans dans une voile classique en laminé, ça fait un gros trou...

Pas d'accord, Fréd. À pieds joints et avec beaucoup de mauvaise volonté, à la rigueur, mais c'est plutôt rare sur un Moth ! Cela dit, il est à craindre que ce genre d'equipement soit réservé à la crème de l'élite, du moins les premières années.
Qu'en pense notre Nico malouin ?

En Fireball, quand la bateau dessale sous le vent, l'équipier au trapèze essaye d'éviter la bôme (on le comprend) et atterrit donc dans la GV. Et depuis qu'on est passé aux GV en laminé, la conséquence de l'opération est souvent un trou (du diamètre de l'équipier) dans la GV.

En Moth à foils, la plupart des crashs (ceux de vidéos en tout cas) sont par l'avant, et le barreur est éjecté à 20 m, donc c'est vraiment pas de bol s'il atterrit dans la GV.

Effectivement lourds changements en perspective avec les ailes rigides.
Comme par le passé les membres de la classe moth autorisent (même si les débats sont vifs) en attendant de voir le résultat réel sur l'eau des performances de la nouvelles techno.

Ca a été le cas de l'arrivée du carbone pour les coques, pour les foils et maintenant pour l'arrivée des ailes rigides.

Il semble que à grande échelle (cf America's cup) les ailes rigides aient fait leurs preuves face à un gréement traditionnel notamment en ce qui concerne une meilleure répartitions des efforts et moins de contraintes sur la structure du bateau.
Est-ce que cet avantage à grande échelle sera aussi important à l'échelle d'un moth?
Quant sera-t-il de la manoeuvrabilité de la voile et de ses performances aéronautiques?

Maintenant tout les monde a hâte de voir les performances réelles sur l'eau. Réponse début janvier avec le Mondial à Belmont au nord de Sydney.

Il en reste pas moins que le débat de leur utilisation par le plus grand nombre:
- contraintes de construction et prix
- compétences nécessaire pour la construction rarissimes, d'où le gros problème de disponibilité
- transportabilité et coût de la logistique (si il faut à chaque fois affréter un contenaire, je te raconte pas le bordel !)
- complexité de évolution du shape de la voile et son coût. Si tu veux modifier ton creux => obligé de recontruire une nouvelle aile ?
- risque de casse en nav et possibilité de rentrer sain et sauf à la maison

Face à ses nouvelles contraintes, le classe moth ne risque-t-elle pas de relancer une course l'armement au bénéfice des plus riches et au détriment de l'essor de la classe dans le monde?

L'avenir le dira mais le risque est la et bien réel ... en attendant la prochaine techno qui renouvellera une fois encore la donne de la classe !
Bref on a tous hâte de voir se que ca donne sur l'eau et d'essayer bien sûr !

Nico de Saint Malo écrit:

Face à ses nouvelles contraintes, le classe moth ne risque-t-elle pas de relancer une course l'armement au bénéfice des plus riches et au détriment de l'essor de la classe dans le monde?

C'est déjà le cas, quand tu vois le prix et la vitesse d'obsolescence des BladeRider puis des Mach2, en attendant le prochain.
Ça alimente le marché de l'occasion avec des bateaux suffisamment performants pour ceux qui ne visent pas un top 20 au mondial, et on n'a jamais autant parlé des Moth.

d'accord avec flebas, cette évolution est plutôt une bonne nouvelle pour moi qui arrive à Genève, ou les riches Suisses vont sans doute dans les 6 mois se délester de leur ancien gréement pour une somme modique!... héhéhé!

Je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Nico sur les risques de l'aile même si cela me semble l'évolution normale. Parmi les problèmes soulevés par Nico, c'est surtout la question de la logistique et de la transportabilité qui me semble être une vraie problématique. La class Moth est sans doute le bateau qui aujourd'hui est le plus actif au niveau international hors classe olympique parce qu'il bénéficie d'un avantage indéniable en termes de transport. Une aile va changer les choses... Il va être plus difficile de transporter une aile dans la même caisse que le bateau...

Allez une petite vidéo de l'aile à l'entrainement en prévision du mondial... Sera-t-elle oui ou non sur la ligne de départ ou les cadors préféreront-ils la voile classique ?
Réponse dans quelques jours !

Bonjour,

J’aurai cru que l’allongement aurait était plus important avec l’avènement des ailes !
Or sur les quelques clichés disponible ce n’est pas le cas.

L’aile a l’avantage de réduire la traînée induite d’autant plus que l’allongement est grand, la performance est accrue notamment dans les remontées au vent, et par conséquent étant la rapidité de l’esquif.
Les inconvénients étant Plus difficiles à piloter a cause des déventes plus facile

Je suppose que les moths à aile seront plus rapides (à vitesse pure) à toutes les allures, et pourront remonter à un angle beaucoup plus faible que ceux à voile.
Cependant étant plus difficile à manier/ régler dans les déventes les résultats des manches seront plus aléatoire.

antoinetolosane écrit:

J’aurai cru que l’allongement aurait était plus important avec l’avènement des ailes !
Or sur les quelques clichés disponible ce n’est pas le cas.

La longueur max du mat (de l'aile) est fixée par la jauge à 5185mm. Ce qui limite l'allongement des ailes. Par contre, un des débat qui [strike]a[/strike] fait rage dans la classe se situe au niveau de la mesure de la surface de la voile. En effet le mat est ici associé au volet avant de l'aile et la partie arrière est de se fait la voile.
Il n'existe pas de règle qui fixe la largueur max d'un mat d'ou quelques débats houleux sur la manière de mesurer cette aile...

Wait and see le 8 janvier pour la première manche du championnat du monde...

Sinon aujourd'hui à débuter le national australien, sorte de pré-world. 3 courses premier classement:
1st Scott Babbage 4,2,2 8
2nd Nathan Outtrige 8,1,1 10
3rd Gough 3,3,5 11

!

Une belle vidéo d'interview sur l'aile.

Première manche ce matin pour nous et les spécialistes du petit temps sont plutôt devant.
L'aile avec Mc Kee (double médaillé olympique en 470 et 49er) est 20ème.

Une manche de 5 ce matin pour l'aile puis un retour à terre pour réparer et enfin une manche de 21...
Sinon, c'est la ballade des Australiens et d'un Néozed. Après on trouve un américain et un Suisse mais pas d'Anglais...

Mc Kee a finit par casser son aile aussi


Pas mal de vent aujourd'hui, la flotte est maintenant séparée en Gold et Silver.
1er Outteridge, 2 Turner, 3 Babbage. Bref que des australiens !!!