Le skiff, une contre-culture ?
"pour faire court, je dirais que le skiff français, contrairement au monde de la planche, ne constitue pas (vraiment, du tout, plus, un peu, rayez la mention inutile ) une contre-culture.
pourquoi ?
Dans le désordre, quelques éléments, vus de l'extérieur de la communauté, donc forcement biaisés, expéditifs et non recevables :
indépendance vis à vis des institutions : Non
indépendance tout court vis à vis des autres supports de voile légère : ténue
code vestimentaire, esthétique : absent
idoles, personnages emblématiques : Non
règles propres (parcours) : Non
volonté d'indépendance : Non
support propre à la communauté : Oui/Non
support clairement défini : Non
identité visuelle : Non
valeurs alternatives : pas trop ou passées.
gouts musicaux typiques : Oui, ... le jazz (sic)
rites : à voir
appartenance sociale marquée : Oui, mais plutot bourgeoise, donc tout sauf contre-culturelle.
importance de cette pratique dans le quotidien des membres : moyenne à faible
importance préférence de l'alternatif par rapport au mainstream : Non (cf rapport à l'institution)
cohésion vs division : ...
littérature associée : pas de magazine ou fanzine propre, mais BSP.
fondamentaux : ceux de n'importe quelle série de voile légère.
moyenne d'age (civil)
Pour le format technologique sous tendant les echanges BSP : bien sur que le support technologique n'est pas une fin en soi, ni suffisant pour developper la communauté. Il n'empeche qu'il structure (ou pas ) les rapports entre les participants, et induit des pratiques très typées. n"etant pas consultant SI, je m'en tiendrais à ces quelques banalités. "
C'est un sujet assez complexe et pour le coup sans fin. Mais bon essayons. Il faut déjà définir ce qu'est une contre-culture dans le cadre qui nous intéresse à savoir la voile légère et le skiff. Si on définit simplement une contre-culture par une opposition consciente à une culture dite dominante, breizhskiff a-t-il été une petite contre-culture ou non et si oui l'est-il encore ?
Si l'on considère qu'avant breizhskiff.com la pratique du skiff n'était pas reconnue, ni soutenue, ni fédérée par les acteurs de la culture voile légère, alors oui breizhskiff.com a joué un rôle de contre-culture et a essayé d'imposer ses valeurs et sa vision des choses. Qu'on le veuille ou non, à travers breizhskiff, une véritable communauté s'est fédérée et développée, entrainant par la même le développement et la structuration du site. Il y a quand même eu un certain nombre de discours tenus ici qui ont été en opposition avec toute la politique fédérale, avec toutes les autres classes de dériveurs. Il suffit pour s'en rendre compte de relire les vieux sujets sur le forum, vieux sujets dont certaines personnes me parlent encore et encore quand je me ballade sur le salon nautique par exemple. Je passe sur certains mails d'insulte que j'ai reçus par rapport aux propos qui étaient tenus ici. Qui plus est breizhskiff a été le média de cette contre-culture, a fédéré la pratique et son développement et a toujours su garder son indépendance et sa liberté de discours vis à vis de la culture dominante en matière de voile légère. Beaucoup de choses ont évolué de ce fait, beaucoup d'avancées ont été obtenues. La culture dominante identifiait très bien breizhskiff comme une culture alternative et aujourd'hui que les langues se délient un peu, je peux vous dire qu'au sein même de l'institution fédérale dès ses premières années breizhskiff.com a beaucoup fait parler jusqu'à finir par nous intégrer d'une certaine manière.
Breizhskiff est-il encore une contre-culture ? Sans doute que non puisque dans le milieu de la voile légère, breizhskiff.com est maintenant reconnu et certains de ses membres intégrés à la culture dite dominante. Mon engagement à la FFvoile en l'est l'exemple le plus flagrant. Beaucoup de choses que nous portions à travers breizhskiff ont été reprises par la culture dite dominante et aujourd'hui si l'on se réfère à l'institution où à la pratique et aux pratiquants, nous partageons beaucoup de valeurs communes. Une contre-culture se développe sur la base d'un projet différent, sur des points de désaccord. Mais elle cesse d'être une contre-culture à partir du moment où la culture dominante reprend et intègre tout ou partie des "revendications" de la contre culture. Cela a été le cas par exemple avec la FFvoile et breizhskiff a tellement été une contre-culture sur la période 2002-2008 qu'aujourd'hui ce sont certains "ennemis" (le mot est trop fort) de l'époque (certaines classes) qui s'opposent. Bref breizhskiff n'est plus une contre-culture parce que le monde culturel de la voile légère a évolué rapidement ces dernières années.
Ceux qui regrettent cette période sont ceux qui voient dans la contre-culture une volonté de s'opposer pour s'opposer et de ne pas faire bouger les choses. Mais on ne va pas laisser breizhskiff.com dans une opposition stérile alors que les choses bougent.
D'autre part breizhskiff a certes été une contre-culture à un moment donné mais ne pouvait continuer à l'être du fait de la diversité des personnes qui composent cette communauté, preuve aussi qu'elle a su s'ouvrir... Preuve qu'un certain nombre des valeurs que nous avons véhiculées et les valeurs typique du skiff se sont imposées.
Toute contre-culture finit par devenir dominante à un moment donné. Selon moi, la seule contre-culture qui ait existé dans le sport, c'est le surf. Et d'une contre-culture, c'est devenu une culture populaire... Reste à nous de faire en sorte que le skiff soit populaire, quand bien même nous devrions passer par un discours qui ne soit plus d'opposition frontale à la culture dominante
Reste que pour aller plus loin encore, je crois sincèrement qu'à l'heure de révolution internet et de la globalisation, la contre-culture ne veut pas plus dire grand chose et ne peut s'exprimer sur les mêmes registres que le faisaient ceux qui ont été à l'origine de vraies contre-cultures. Et c'est là où breizskiff a été novateur dans le milieu de la voile légère. Breizhskiff, c'était l'introduction des prémices de l'internet 2.0 dans le monde de la voile légère française.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- Y
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Par contre, on peut tout de meme se demander si le skiff a vocation à devenir une pratique banalisée en France, ou bien, gagnerait à maintenir son positionnement stratégique, c'est à dire : offrir une pratique alternative qui tranche avec les pratiques habituelles de la régate.
Le support skiff lui meme est atypique (instabilité, origines, vitesse, boat handling/boat tuning), ne faut il pas au contraire valoriser cette différence plutot que de noyer cette spécificité, cette "contre-culture" ?
les productions de biens et services sont depuis un certain temps axés sur la différenciation, l'innovation, fussent-elles de masse,
Dans le monde du sport, cela est sans doute vrai également. Si l'offre de loisirs s'est décuplée, il y a tout interet à conserver et amplifier son identité, sa valeur ajoutée par rapport aux autres pratiques, plutot que de vouloir A TOUT PRIX rentrer dans le rang... au risque de ne plus attirer !
question subsidiaire : intersérie = nivellement par le bas ?
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Nous sommes à peu près d'accord sur l'évolution de '"l'offre alternative" BSP de ses origines (2002) à 2011.
Par contre, on peut tout de meme se demander si le skiff a vocation à devenir une pratique banalisée en France, ou bien, gagnerait à maintenir son positionnement stratégique, c'est à dire : offrir une pratique alternative qui tranche avec les pratiques habituelles de la régate.
Le support skiff lui meme est atypique (instabilité, origines, vitesse, boat handling/boat tuning), ne faut il pas au contraire valoriser cette différence plutot que de noyer cette spécificité, cette "contre-culture" ?
les productions de biens et services sont depuis un certain temps axés sur la différenciation, l'innovation, fussent-elles de masse,
Dans le monde du sport, cela est sans doute vrai également. Si l'offre de loisirs s'est décuplée, il y a tout interet à conserver et amplifier son identité, sa valeur ajoutée par rapport aux autres pratiques, plutot que de vouloir A TOUT PRIX rentrer dans le rang... au risque de ne plus attirer !
question subsidiaire : intersérie = nivellement par le bas ?
Entièrement d'accord avec toi : il faut garder notre différence et l'affirmer mais il faut faire cela en n'étant plus dans l'opposition frontale qui était nécessaire en son temps. En l'occurence, si je donne l'impression de rentrer dans le rang du fait de mes fonctions, je ne pense pas que cela soit le cas du reste des adeptes de breizhskiff.
Après il faut discuter en détails sur des points précis qui vont permettre à chacun d'identifier cette différence, son côté atypique. Et il faut d'autant plus être vigilants que la pratique se développe et attire avec de nouvelles personnes qui ont des valeurs parfois différentes et qui n'ont pas les 15 ans de culture skiff en France. Pour certains (Julien et moi principalement) cela fait maintenant 15 ans tout juste qu'on est là. Ce n'est pas rien non plus. Il y a 15 ans tout juste j'avais acheté mon premier 4000.
Il faut donc réfléchir à ce qui concrètement peut faire avancer les choses (quelles actions on met en place), comment on peut encore développer la pratique, la rendre encore plus identifiable et identifiée, sans pour autant la noyer dans un ensemble plus grand, lui faire perdre ses valeurs. Mais je ne pense pas que l'opposition frontale soit aujourd'hui la meilleure chose à faire. Cela l'a été en son temps.
Sur l'intersérie, cela fait partie de l'identité même de BSP. Et c'est encore suffisamment révolutionnaire pour que certains la rejettent systématiquement... Alors quà la base, il ne devrait rien y avoir de plus consensuel que cette forme d'animation...
Enfin bon on dérange encore. On m'a demandé pendant le salon nautique de supprimer un article qui date de 2003... Salon où j'ai découvert que BSP était encore plus lu que je ne le pensais dans le petit milieu de la voile légère... ;rolleyes;
je ne sais plus si je l'ai dit dans mon précédent message mais pour moi la planche est aujourd'hui tout sauf une pratique alternative de la voile légère en France. Et je suis prêt à m'en expliquer. Mais pas maintenant !
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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- Y
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mais plus simplement, de cultiver la différence en tant que telle.
Les surfeurs ou les planchistes n'en ont que foutre de la voile légère ou de la régate en quillard.
Ils developpent une pratique (et tout l'attirail qui va avec), en rupture complète avec la voile à papa.
c'est tout ce qui fait la force de ces groupes : ils ne cherchent pas à gagner en légitimité PAR RAPPORT aux autres.
Etre planchiste ou surfeur leur suffit, et on peut le comprendre (fun, nouveau, à part, dérangeant, jeune, simple...)
je pourrais te faire la meme tartine sur la musique ou le cinéma indépendant.
les schémas restent les memes.
Belle nuance, non ?
Rejoindre le mainstream fait perdre en authenticité, en légitimité, en originalité, et la pratique se sclérose pour devenir un loisir comme un autre, un produit de consommation.
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- Y
- Visitor
s. En l'occurence, si je donne l'impression de rentrer dans le rang du fait de mes fonctions, je ne pense pas que cela soit le cas du reste des adeptes de breizhskiff. !
Non, mon constat est un constat global, et considère la position du skiff français en tant que contre-culture (ou pas), dans son ensemble.
rien de personnel.
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- Mesmaks
- Visitor
Oui
Cédric semble très fort pour amener des sujets sur lesquels on plancherait volontiers sur 732 lignes ; si en plus, le sujet est rapproché de l’endroit où il est lancé, breizh(skiff) et du support .com ! Donc rien qu’en ça ton sport (oui ton sport, qui oserait juger LA personne !) pourrait bien représenter un mouvement de contre culture. Il serait déplacé de ma part de m'immiscer plus dans le sujet.
Et s'il est désormais terre à terre de dire que nos jeunes grandissent en état d'excitation permanente, habitués à zappper... qu'ils sont, il me semble intéressant d'avoir des disciplines sportives atypiques (surtout) qui malgré tout canalisent et sont repésentées par une institution. Je ne crois pas qu'il soit "possible" humainement parlant, de courir toujours après l'adolescence.
Une forme de consensus entre les générations (?)
Pour dire un mot du post initial ("Y et sa chérie"): on dirait que vous reprenez les points clés du mouvement hippie (!) (((yen a eu d'autres depuis (!) : Punks, tags etc... (it's a joke, tappez pas sur ma tête))))))
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Contre-culture ne veut surtout pas dire opposition frontale,
mais plus simplement, de cultiver la différence en tant que telle.
Les surfeurs ou les planchistes n'en ont que foutre de la voile légère ou de la régate en quillard.
Ils developpent une pratique (et tout l'attirail qui va avec), en rupture complète avec la voile à papa.
c'est tout ce qui fait la force de ces groupes : ils ne cherchent pas à gagner en légitimité PAR RAPPORT aux autres.
Etre planchiste ou surfeur leur suffit, et on peut le comprendre (fun, nouveau, à part, dérangeant, jeune, simple...)
je pourrais te faire la meme tartine sur la musique ou le cinéma indépendant.
les schémas restent les memes.
Belle nuance, non ?
Rejoindre le mainstream fait perdre en authenticité, en légitimité, en originalité, et la pratique se sclérose pour devenir un loisir comme un autre, un produit de consommation.
Là je ne suis plus totalement d'accord :
-Les planchistes sont on ne peut plus intégrés au système et ils jouent le jeu à fond. Ils n'ont pas perdu leur singularité pour autant. A l'heure actuelle avec les catamarantistes ce sont sans doute ceux qui sont le plus dans le système... L'ancien système.
Les surfeurs sont totalement à part : il y a eu une vraie contre-culture surf, un mode de vie, des valeurs propres, des références culturelles musicales, littéraires, cinématographiques etc mais ce mouvement a été tellement fort que cette contre-culture est devenue banale et on ne peut plus dans l'air du temps. Ont-ils perdu leur singularité pour autant. D'une certaine manière on ne peut plus savoir tellement les gens qui se revendiquent de la culture surf et glisse sont nombreux et divers.
Pour ce qui est de gagner en légitimité par rapport aux autres groupes, je ne suis pas non plus d'accord. Le simple fait d'affirmer une différence par rapport aux autres est déjà une position d'opposition. L'identité se pose en s'opposant. c'est un jeu sur un théâtre (là il faudrait parler de Goffman). On ne peut affirmer qu'ils sont sans recherche de légitimité par rapport à d'autres sinon ils ne seraient même pas.
Pour ce qui est de l'authenticité, de l'originalité, j'ai plutôt tendance à penser que tout cela relève de "la construction sociale de la réalité" ou pour aller vers des analyses plus marxisantes d'une stratégie de "la distinction" (Bourdieu) ou même "d'invention de la tradition" (Hobsbawm).
Tout cela pour dire que l'authenticité du skiffeur, je ne sais pas ce que c'est, je ne sais pas si elle n'a pas été construite de toutes pièces. Bref je ne sais pas encore ce que c'est qu'un skiffeur même si d'une certaine manière breizhskiff a réussi à imposer ce mot que nous utilisons tous maintenant et même en dehors de notre cercle. Nous sommes identifiés comme skiffeurs, nous nous reconnaissons comme tels, la preuve que nous existons.
Maintenant dans la culture voile quelles sont nos valeurs et en quoi elles sont différentes des autres voileux, voilà ce sur quoi il faudrait réfléchir. Et là on verrait un certain nombre d'éléments apparaître sur lesquels nous avons plutôt été en pointe par rapport à d'autres groupes qui sont assimilés à l'identité voile légère et à sa culture.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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IC10 HELLS BELLS
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le 700 sans gueuses, contre culture?
Non une culture réactionnaire !
L'idée d'égalisation des poids, avec tout ce qu'elle a d'idéal en elle mais aussi sans doute d'utopie, vient des skiffs des années 90. "Le poids ne joue pas et où ne doit pas jouer" c'est quelque chose de typique de la culture skiff.
La culture de la simplicité c'est très skiff. Peu de bout, pas de poulie etc etc
L'idée de fun, de glisse dans la voile légère cela vient certes du surf, du funboard du catamaran, mais c'est le skiff qui l'a amené dans le monde du dériveur.
Breizh Skiff Project, YCCarnac.
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Une mode,"culture?", qui se fout éperdument des cases.
IC10 HELLS BELLS
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Lyman N°55055 - 1958
Guépard N°114 - 2012 Vendu!
Bihan 6.50 N°347 en Juillet!
Site Web: www.tgmp-architectes.fr
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Pour faire une égalisation de poids efficace (rapprocher les déplacements et les couples de rappel), il faut faire varier la largeur du bateau, donc ça ne peut se faire qu'avec des échelles ou des ailes réglables, qu'on ne trouve que sur des bateaux récents. Je ne vois pas ce que ça a de culturel, et d'ailleurs ce n'est pas un concept très répandu, seulement chez LDC et Laser pour certains de leurs bateaux.L'idée d'égalisation des poids, avec tout ce qu'elle a d'idéal en elle mais aussi sans doute d'utopie, vient des skiffs des années 90. "Le poids ne joue pas et où ne doit pas jouer" c'est quelque chose de typique de la culture skiff.
Donc le Laser et le Vaurien, c'est très skiff. A part ça, quand je regarde un RS700 ou 800, je ne trouve pas qu'il n'y a pas de bout et pas de poulie, et je ne parle du I14. Comment, le I14 n'est pas un skiff ?La culture de la simplicité c'est très skiff. Peu de bout, pas de poulie etc etc
Pipeau. Le concept du dériveur planant a été inventé par Uffa Fox dans les années 30. Les australiens appellent skiff tous les dériveurs.L'idée de fun, de glisse dans la voile légère cela vient certes du surf, du funboard du catamaran, mais c'est le skiff qui l'a amené dans le monde du dériveur.
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- François M.
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[/quote]Cédric F écrit:
Pour faire une égalisation de poids efficace (rapprocher les déplacements et les couples de rappel), il faut faire varier la largeur du bateau, donc ça ne peut se faire qu'avec des échelles ou des ailes réglables, qu'on ne trouve que sur des bateaux récents. Je ne vois pas ce que ça a de culturel, et d'ailleurs ce n'est pas un concept très répandu, seulement chez LDC et Laser pour certains de leurs bateaux.L'idée d'égalisation des poids, avec tout ce qu'elle a d'idéal en elle mais aussi sans doute d'utopie, vient des skiffs des années 90. "Le poids ne joue pas et où ne doit pas jouer" c'est quelque chose de typique de la culture skiff.
Le 49er aussi, non? même si l'idée a depuis été abandonnée au haut niveau.
Mais ma réponse globale est NON! Si nous ne sommes pas "mainstream" nous sommes tout de même assez loin d'être des rebelles.
Si vous voulez aller sur leau sans risque de chavirer. Nachetez pas un bateau, achetez une île. [Marcel PAGNOL]
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- Frederic T
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- Y
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Cédric F écrit:
, donc ça ne peut se faire qu'avec des échelles ou des ailes réglables, qu'on ne trouve que sur des bateaux récents. Je ne vois pas ce que ça a de culturel, et d'ailleurs ce n'est pas un concept très répandu, seulement chez LDC et Laser pour certains de leurs bateaux. .
Objection !
600, 700, 800, L4K, L5K, ISO
le banc de l'IC10 en est le prototype... depuis un bon siècle
les "bwa dressé" (bois dressé) des gommiers antillais également (mais là il faudrait faire appel à Christophe Collomb pour etoffer la réponse.
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- Y
- Visitor
le 700 sans gueuses, contre culture?
effectivement., une forme de réaction au conservatisme, aux codes figés
l'envie de naviguer pour le fun, plutot que de s'en tenir aux règles inscrites dans le marbre
ne pas s'en tenir aux discours moutonniers.
il ya de cela dans ta proposition de 700 sans plomb. thumbsup;
mais 2011 sera Musto, ou ne sera pas !!!
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