Adrien

Départ de VDH hier Dimanche pour un tour du monde à l'envers

Voici une interview de VDH et son avis très intéréssant sur la route du Rhum :
"Bonjour,
Ca y est, les Iles du Cap Vert sont dans mon sillage. Cette nuit, j'ai empanné pour me recaler dans l'ouest en prévision du pot au noir. Je me tiens régulièrement informé de la route du Rhum, grâce à RFI que je capte parfaitement et je reçois aussi quelques mails à ce sujet.
Je ne suis pas étonné du nombre d'abandons. Lorsqu'il y avait cinq multis, il n'était pas rare d'en voir un chavirer et un casser. Cette année, ils étaient une vingtaine au départ. Quatre chavirages et quatre casses semblent statistiquement normal. Le plus heureux c'est que tout le monde s'en sort bien. Certains Rhum ont été plus dramatiques en perte de vies humaines.

Moi, personnellement, après quelques essais dans les années 80 je me suis toujours refusé à faire du multicoque en solitaire. Pour moi le voilier, même en compétition est un art de vivre en harmonie avec la mer, le vent, la nature. Chercher à mener son voilier au maximum, éventuellement dans de très mauvaises conditions, tout en préservant le matériel, voilà le jeu qui m'intéresse. Courir une transat, la trouille au ventre, parce qu'on sait que son bateau va difficilement supporter les conditions météos, qu'il faudra bien aller dormir et qu'on sera alors à la merci du pilote ou d'une rafale... Très peu pour moi ! Il suffit de regarder les images de ces multis sur une patte, déboulant à la limite du chavirage, pour imaginer le stress enduré par leurs valeureux barreurs solitaires.

"BRAVO"

C'est la même raison (dans le sens de raisonnable!) qui m'a fait choisir pour mes deux premiers Vendée Globe un bateau pas très large, en tout cas incapable de rester à l'envers. J'ai toujours essayé, dans mes diverses aventures de TOUT mettre en oeuvre pour être autonome et ramener mon voilier au bercail. Pour l'instant, j'y suis toujours arrivé. Je comprends très bien l'engrenage dans lequel les skippers d'aujourd'hui mettent leurs bottes. Il faudra toujours plus léger, plus toilé, plus rapide s'ils veulent gagner.
Je leur tire mon chapeau car ils sont tous très courageux. Moi je suis sorti de cette spirale inflationniste, je suis heureux sur Adrien, et je n'échangerai pas ma place contre le vainqueur du Rhum à qui je dis "BRAVO"... Il faut le faire !"

Position à 14H : 14°39'N 23°14'W Vent 19N. de NNE. Mer agitée. Température Jour : 30° nuit : 18°.
DIST en 24h : 215 milles
Avance sur P.Monnet 1/2 journée.
D. Lemaire 4707 M.

(source : Sail online)
a+
tom

Soldini, interviewé Vendredi soir avait un discousr assez proche sur ce qu'on pourrait appeler l'éthique du marin et de sa relation à la mer.

Il dégageait les notions sens marin, pour lequel ramener son bateau en entier est un objectif essentiel, bien avant tout autre considération de compétition

Adrien a franchi l'équateur..

Plus que 130 jours a planter des pieux...

Van de Heede au Cap Horn

Les choses sérieuses commencent

Adrien comble de satisfaction son skipper Jean Luc Van Den Heede. « Je m'étais fixé 10 jours d'avance sur la ligne d'arrivée, à la moitié du tour, j'en ai 13, c'est formidable. Adrien est un bateau, très sain. Il a été conçu pour ce défi, et il ne déçoit aucune de mes espérances. »
« Quand il y a eu un peu de calme les jours derniers, j'en ai profité pour faire un check up complet et j'ai pu me rendre compte qu'il n'y avait aucun souci à bord. Le confort que me donne mon avance sur Philippe (...)
(hormis des petits problèmes sur des goussets de latte de GV vite réparé dans la pétole....)

a+
tom

Dimanche matin à 4 h 10 (heure française), Jean-Luc Van den Heede a franchi l'antéméridien (symétrique du méridien de Greenwich sur le glode). A mi-parcours de son tour du monde contre vents et courants dominants, le skipper d'Adrien possède 12 jours et 18 heures d'avance sur le tableau de marche de Philippe Monnet. Avant de fêter le Nouvel An comme il se doit, le grand barbu nous a envoyé son carnet de bord.

"Mon avance sur Philippe Monnet, qui lui était passé dans le détroit de Foveaux -entre l'île Stewart (là où Yves Parlier avait réparé son mât pendant le Vendée Globe) et la Nouvelle-Zelande- est maintenant conséquent : 12 jours, 18 heures et je pense l'améliorer encore cette semaine.
On verra ça la semaine prochaine !"

Jean-Luc Van den Heede

Positions, hier à 13 heures : 52°37 sud - 178° 24 ouest.


voila voila
a+
tom

Mine de rien il est en train de réaliser un sacré parcours le VDH

9a y est VDH est à mi-parcour avec 16jours d'avance sur le record de Philippe Monnet mais la route est encore longue .... d'autant qu'il s'ennui pas, entre colision et couture ...

plus d'infos : www.sail-online.fr/xhtml.cfm?ActiveDoc=A....cfm&NumArticle=9852

a+
tom

Un beau parcours, un grand marin modeste et peu médiatique, et un trés joli bateau aussi